Comment les dévots forniquent-ils ?

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Sachez que, souventes fois, je me dis, en regardant la sorties des messes ; « Comment ces Bougres-là peuvent-ils avoir une idée de notre bonheur et de ce qu'est la jouissance d’une amante ou d’un amant, s'ils n'en tâtent point ?
Je n'entends nullement qu'ils ne déchargent; mais seulement qu'ils y plongent leurs vits, pour en palper le satiné. De savoir, qui est le mieux en état de trousser Madame et la fera décharger ?
Ne savent-ils point bander roide et se présenter en renversant dame sur le foutoir, la trousser en sentant le velouté de son étroit con et jouir au milieu de notre Fouterie, ces jeux qui annoncent l'éruption de l’extase ? ».

Toutes nos soirées ne se terminaient point en cornilleries orgiaques, loin s’en faut, nous discutions aussi, inventions des textes et proses, comme celle des trois grâces qui n’’étaient en fait que trois fieffées garces, qui se couchent et se font le con pommader pour que le vit convulsivant de leurs amants s'y précipite et décharge sur leurs gorges. Il y a celle aussi de celui qui enconnât lentement sa maitresse, prenant le temps de gouter fort à son satiné, plonge jusqu'au de son bijou et que la demoiselle, si bien écartée, se métamorphose de fille sage, en la plus chaude des garces, puis va de vit en vit chercher celui l'eût pu surpasser et engloutit le vit en trois coups de cul sans intervalle, aimant faire hurler son amant de volupté en l'étreignant avec une délicieuse fureur.

Sachez, mon cher petit fils et vous qui lirez mes mots, que toute femme est déesse que tout homme est dieu, que celui qui n’est point suffisamment limité dans sa pensée et sa réflexion doit être considéré comme démon, car c’est de lui que vient le jusqu'au-boutisme de l’intolérantisme et du sectarisme. Mais prends garde, lecteur car tolérance sans limite, puit produire l'intolérance, car une société trop tolérante, devient alors intolérante, supprimant, de fait, par la force ce qui ne lui convient guère.

Mais, prenez gardes, car il est subversif pour l’ordre établit de dire que toute raison, toute humanité, vont contre les dogmatiseurs frénétiques qui par leurs actes et leurs écrits bouleversent et ensanglantent la terre. Sous le couvert de la religion ils laissent libre court à leur férocité, leur ambition et leur cupidité, sans le moindre respect pour l’humain. Ils ne connaissent nulle pudeur et rien ne les arrête, leurs mots ne sont que ceux de la fureur, de la folie et du mensonge. Ils ne sont que diviser les hommes et de les aveugler sur leurs véritables intérêts, afin de s'emparer de leurs pensées. Il en va de notre honneur de penseurs des temps présents, de ne point croire que l’âme noire de ces hommes ait la moindre ressemblance avec les notre, qui nous opposons à eux par la raison et l’équité.

Il faut nous débarrasser de ces principes qui nous dominent, de cette barbarie de leurs principes. Je ne puis pas croire qu'un homme de nos jours, en France soit capable de désirer toute autre chose que la concorde, la bonne harmonie entre gens de France, qui sont indispensables, non seulement pour les intérêts et le repos de l’état, mais aussi pour tous les hommes qui tiennent en faveurs cette liberté. Par leurs mots, les intolérants troublent la bonne harmonie, empêchent la concorde dans le pays, rendent inhumains le peuple malheureux, mais exposent aussi les souverains et tous ceux qui en tiennent le pouvoir, à des bouleversements, qui risquent d’être forts regrettables et dommageables. Rien n'est plus propre à amener de sinistres résultats que l'intolérance religieuse et politique, ainsi que les calomnies et mensonges contre toutes les classes. Cela ferait bien plus de mal aux Français que les guerres les plus désastreuses ne pourraient lui faire, que l'inquisition, les tortures, les proscriptions qui sont de tous les autres accessoires de l'intolérance.
Ce bel et bien un traité méthodique et philosophique contre l'intolérance qu’un penseur doit composer; car ce n’est point leur accorder d'honneur que de les juger et de les traiter tels qu'ils le méritent de l'être et de rejeter leurs détestables principes, par des raisonnements pleins d'adresse autant que de par le talent et le savoir, les misères les aberrations de l'esprit qui nous sont imposées par de faux raisonnements et de ridicules écrits.

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