Il était une fois, dans le comté d'Aquitaine, vivait une princesse nommée Héloïse. Elle était âgée de 21 ans et allait bientôt hériter de son vieux père, le bon Jean. C'éait un joli brin de fille, mais dotée d'un physique classique, blonde aux yeux bleus. Cependant, elle avait de belles courbes. Ses prétendants subissaient un interrogatoire de son père, chaque fois que l'un d'eux s'intéressait à sa fille. "Je ne te laisserai pas te marier avec le premier venu, Héloïse. Tu te marieras avec un noble ou un homme de sang !" lui répétait son père.

Il lui avait instauré une routine et l'avait même faite écrire par des scribes de la cour. En voici une copie :

Matin : Lever : 6h / Messe matinale : 6h10 / Prière : 6h50 / Chant : 7h / Petit-déjeuner : 7h30 / Habillage : 7h40 / Cours princiers : 8h

Première partie de l'après-midi : Déjeuner : 11h45 / Cours de danse : 12h30 / Cours de musique : 13h / Messe : 13h30 / Temps libre : 14h30/ Promenade dans la forêt en compagnie du roi : 15h

Deuxième partie de l'après-midi : Déjeuner de l'après-midi : 17h15 / Cours de couture : 17h45 / Messe du soir : 18h30 / Réception : 20h

Soir : Repas du soir : 22h30 / Réception tardive : 23h15 / Coucher : 00h15

Héloïse était une enfant docile et une élève assidue. Elle faisait tout pour obtenir l'éternelle reconnaissance de son père, qui malgré son surnom, était dur envers sa fille. Mais Héloïse ne l'en blâmait pas. Au contraire, elle le comprenait. Sa mère était morte en couche et avait laissé comme héritage une fille. Même pas un fils. Personne pour prendre le trône. Son père avait été déçu d'elle. Il disait que si sa fille n'était pas née, sa femme, son ange, sa belle Clarence, vivrait toujours et ensemble, ils auraient pu essayer d'avoir un autre enfant. Mais selon Jean, Dieu semble s'être acharné sur lui en lui donnant une fille. Il décida alors de lui trouver un bon parti pour lui succéder au trône. Pour cela, il organisa une grande fête pour fêter la majorité d'Héloïse.

Jean fit aussi préparer un festin, ainsi qu'inviter de bons et beaux prétendants pour sa fille. Il avait demander à de grands dramaturges de transformer l'atmosphère et de faire rire ses invités. Il installa des feux d'artifices et demanda une peinture en compagnie de sa fille. Mais tout cela n'était qu'une facette. En réalité, Jean détestait sa fille et souhaitait juste avoir un successeur de son choix.

Vers la fin de la fête, Héloïse était épuisée. Elle avait discuté avec plus de cent de ces prétendants, mais aucun ne l'avait plu. Enfin, tous sauf un. C'était un beau brun ténébreux aux yeux envoûtants et à la carrure de guerrier. Il s'appelait Charles. C'était tout ce qu'elle savait de lui. Plus les minutes passaient, plus Héloïse rêvait à ce beau Charles.

Puis, elle aperçut que l'eau de sa fontaine se bagarrait avec un ennemi invisible. En effet, l'eau bougeait de plus en plus et faisait des bulles. Apeurée, Héloïse s'approcha et fut happée par la fontaine et tomba dedans, tête la première.