Le siège de Constantinople

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*Je vous fait profiter du chapitre n° 11 de mon roman «Bloodburg», bande de veinards que vous êtes ! Soyez rassurés, ce n'est pas pour en faire la promotion, mais pour étayer mon propos et répondre ainsi au défi proposé. Quand je fais disparaître un ou plusieurs personnages de mon livre, c'est qu'il s'agit d'une nécessite qui va enrichir et structurer l'histoire que je raconte. Je n'en retire aucune satisfaction personnelle, ni aucun regret. Je m'attache surtout à dépeindre la scène en suggérant plutôt qu'en martelant, ainsi le lecteur se crée sa propre image de la mort narrée par le choix et le filtre de mes mots. Allez, régalez vous Scribayens et Scribayennes !

Chapitre 11.

La tour de siège poussée au plus près des remparts par 50 hommes du baron vint heurter la muraille, l'étendard du baron flottait dans le ciel et claquait au vent, juchée sur cet édifice se trouvait le reste de sa troupe.

La moitié des assaillants était armée d’épées chacun des soldats était protégé par un écu et par un casque d'acier qui lui barrait le front et descendait sur son visage de telle maniéré qu'il dessinait une croix en forme de T renversé. Ceux-là eurent le terrible privilège d''envahir les premiers la forteresse une fois les remparts dégagés. Le baron Mac-Fedrik les menait au combat.

Les autres armés de lances et d'épieux étaient protégés par une épaisse cuirasse. Munis de cet attirail, ils étaient chargés de déloger la première ligne des défenseurs de la cité fortifiée, et ainsi permettre aux guerriers du baron d'investir la place. Le fidèle écuyer du baron les dirigeait.

L'assaut était mené depuis des heures, et malgré le siège de la ville durant plusieurs semaines, les Byzantins résistaient âprement. Soudain Gil Grossac ressentit une chaleur intense sur le visage et le thorax, il arracha sa cuirasse et poussa un horrible hurlement. Quelques mètres au dessus de lui le chaudron d'huile bouillante que les défenseurs avaient déversé fumait encore.

Le baron et ses hommes tentaient de forcer l'entrée du fort en s’agrippant aux échelles qu'ils maintenaient contre la muraille, chaque palier gravi était une victoire tant la défense était acharnée, malgré cela, une ligne céda, puis une autre, et peu à peu tous les hommes valides pénétrèrent dans la ville. Le baron et sa troupe littéralement déchaînés faisaient tournoyer leurs épées qui s'abattaient sans discernement sur tout ce qui bougeait et semblait ne pas être des leurs, la folie meurtrière s'était emparée d'eux! Un sifflement très bref se fit entendre Mac Fédrik n'eut pas le temps d'éviter le trait qui le transperça, la flèche tirée du haut des remparts vint se figer dans sa gorge, et son sang jaillit telle une girandole macabre.

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