Je viens de lire ton SMS, sans quoi tu n'aurais rien reçu.

Tout désespérant que soient les adieux d'une amante, ils laissent après eux quelques douceurs. Ceux d'un ami, au contraire, ne laissent que de l'amertume. Le dernier baiser que l'on sait être celui des adieux n'explique qu'à moitié cette différence.

Quoi qu'il en soit, je suis heureux d’avoir vécu de bons moments avec toi. Je me rends compte aussi que notre camaraderie n’était qu'une amitié de façade.

De notre dernière conversation, je ne regrette qu’une chose, les paroles que j'ai eu envers l'expert, sans doute un brave homme au demeurant.

Mais bon je ramènerai une dernière fois ma culture... chacun peut s'appliquer à soit ce mot si fameux de César : « Qui n'est pas pour moi est contre moi » explication : dans une affaire comme la mienne qui dit être un indifférent, dit un homme, sinon disposé à me nuire, du moins porté à me juger défavorablement. Surtout quand je sais que sur le fond j'ai raison.

Pour ce qui est de ma façon de vivre laisse moi en être seul juge.

Et quant à ma façon de gérer mes amitiés féminines, je me borne à être ce qu'elles attendent de moi.

Voila sur ceux je te remercie de ton aide qui m'a été précieuse. J'ai un dernier regret celui d'être à bien des égards ton débiteur.

Mais tu sais ce qu'on dit, il n'est point de compagnie qu'à la fin elle ne se quitte...

il est temps et à jamais.

Ne prend pas la peine de me répondre ça m'embêterai de te faire perdre ton temps.