Malentendus

de Image de profil de ZiasuelliZiasuelli

Apprécié par 1 lecteur
Image de couverture de Malentendus

Lorsque Laure et moi nous sommes rencontrés, nous étions très jeunes. Surtout elle. Normalement, je n’aurai pas dû être attirée par cette nana.

Primo, elle était tout juste majeure, et moi, je ne fréquentais que des filles de mon âge, voire même un peu plus âgées.

Secundo, elle était petite et rondelette ; je ne sortais qu’avec de grandes plantureuses.

Tercio, on occupait le même job d’été, alors que je m’étais juré « jamais au boulot ».

Que des bonnes raisons.

Au final, je me suis pourtant laissé tenter, bien que Laure n’ait rien fait pour m’encourager. Peut-être sa manière de soutenir mon regard d’un air narquois m’avait-elle attiré ? Toujours est-il qu’il ne nous fallut pas longtemps pour baiser dans la réserve du magasin : quinze jours, tout au plus.

Je m’étais ensuite promis que cette histoire ne durerait pas : j’avais d’autres plans bien plus alléchants en tête. Je m’apprêtais donc à rompre avec élégance lorsque Laure me devança en m’indiquant qu’entre nous, cela avait été très sympa mais sans lendemain.

J’ai toujours détesté être pris en défaut : une semaine après, nous ressortions ensemble. J’avais assez bien joué le coup puisque ce fut Laure qui me relança. Quelques temps plus tard, sur un coup de tête, probablement, je la présentais à mes meilleurs potes.

Et puis, de fil en aiguille, sans que rien ne laisse présager un tel enchaînement…nous nous sommes mariés, trois ans après notre rencontre.

A bien y réfléchir, c’était pourtant un peu de ma faute. A l’approche de son vingtième anniversaire, ne sachant quoi lui offrir, je passai en flânant devant la vitrine d’une bijouterie. Je remarquai une bague, assez simple somme toute, rehaussée d’une aigue-marine. Peut-être mon inconscient avait-il parlé ; en tous cas, je ressortis innocemment du magasin, la bague en poche.

Curieux tout de même comme les femmes d’aujourd’hui croient encore au Prince Charmant. A force d’avoir été abreuvées, gamines, de Blanche-Neige, Cendrillon et autres Belle au Bois Dormant, il suffit qu’un homme leur tende un écrin pour qu’elles soient persuadées de l’avoir rencontré.

En ce qui me concerne, je ne compris pas immédiatement dans quel pétrin je m’étais fourré, lorsque je la vis rosir et s’écrier « oui !» en plein restaurant. Quand les applaudissements de la salle se turent, ma conviction était faite : je venais, sans le vouloir, sans même l’avoir un seul instant envisagé, de demander Laure en mariage.

Heureusement, mes amis étaient là pour me soutenir, et le débriefing du lendemain fut l’occasion de la plus mémorable cuite de toute ma vie.

Après quelques jours d’embarras légitime, je pris le parti de laisser faire les choses, pas mécontent après tout d’avoir acquis auprès de ma « fiancée » une stature plus noble. Oubliées, mes deux ou trois incartades, mes amitiés collantes et mes manies d’enfant gâté : Laure me considérait désormais comme un véritable héros, et c’est peut-être, comme tout homme, ce dont j’avais le plus besoin.

Le plus difficile fut de convaincre nos familles respectives de la pertinence de notre décision, tâche d’autant plus ardue que je n’étais pas moi-même franchement convaincu. De plus, Laure était relativement pressée, et l’idée d’organiser un mariage hivernal n’enchantait pas vraiment les futures belles-mères.

Toutefois, le 31 décembre 1997, nous nous dîmes « oui », sous le regard pontifiant du curé et les vivas de mes vieux copains.

L’année suivante, ou plus exactement le lendemain, nous emménagions ensemble.

Il me semblait vivre au beau milieu des années cinquante : j’avais 25 ans, je venais de terminer mes études, Laure n’en était encore qu’à la moitié des siennes, et nous venions de nous marier, sans un seul jour de vie commune à notre actif. Dans mon esprit, les ennuis commençaient.

Aujourd’hui, j’y vois plus clair qu’il y a encore quelques mois. Un certain nombre de choses s’est éclairci dans mon esprit.

Guillaume vous dirait sûrement qu’à l’époque de notre rencontre, j’étais encore une petite fille pleine d’idéaux, et il aurait presque raison.

A vrai dire, je n’ai jamais compris pourquoi il m’avait demandé en mariage si tôt. Il paraît que lorsqu’on rencontre l’homme de sa vie, on le sait immédiatement. Pourtant, moi, même à genoux dans la chapelle, je doutais.

Que devais-je faire? Le garçon dont je m’étais amourachée venait de demander ma main ! Aurais-je dû lui dire « désolée, mon chou, mais tu t’es trompé d’époque ! » ? Ou encore lui rire au nez en lui tapotant la joue ? Je ne suis pas si cruelle.

On prétend parfois que les femmes sont expertes dans l’art de la simulation. Dans certaines circonstances, les hommes ne nous laissent pas le choix, pourtant ! Encore que « simulatrice » ne soit pas le terme exact, dans mon cas. J’ai toujours été attiré par le risque, les émotions fortes. Explication qui n’a pas tout à fait convaincu mes amies, persuadées que Guillaume était le dernier des crétins, et que j’avais beaucoup d’autres choses à vivre avant de me jeter la tête la première dans le nœud coulant.

Lorsque nous nous sommes rencontrés, j’étais loin d’être la demoiselle fleur bleue qu’il s’imaginait. Je ne l’ai jamais été, d’ailleurs.

Que sa nouvelle conquête, prétendument vierge, accepte de se donner à lui pour la première fois dans une arrière-boutique de cinq mètres carrés n’avait pas surpris Guillaume. Preuve que malgré son apparente assurance, il ne comprenait pas grand-chose à ses alter ego féminins.

De mon côté, j’avais déjà parfaitement saisi qu’un homme retire une grande fierté à être « le premier ». La virginité comme un trophée, çà vous attache un mec pour un bon bout de temps, même s’il s’en défend.

C’est ainsi qu’après deux ans d’une relation plus ou moins houleuse, Guillaume m’offrit une bague de fiançailles. A ce moment-là, me revint une phrase maternelle : l’amour ne se refuse pas.

Je ne suis pas contrariante.

Ma mère, de son côté, fut bien embêtée lorsque je lui rappelais cette phrase, alors que, lui ayant annoncé notre projet, elle essaya de tempérer mon ardeur.

Mais plus notre entourage tentait de nous décourager, et plus notre détermination grandissait : nous étions à des âges où le désir d’émancipation est tel que toute parole parentale doit être exorcisée par un acte contraire.

Sans le savoir, Guillaume et moi avions conclu un pacte dangereux : nous nous unissions « contre les autres », au lieu de nous unir "l'un pour l'autre".

Je crois aussi que nous avions quelque chose à nous prouver.

A l’aube de ma vie commune avec Laure, je me sentais bien embarrassé.

Je n’avais pas réalisé, emporté par le flot des derniers événements, à quel point le partage de nos cinquante mètres carrés habitables amputerait ma liberté. Je n’avais finalement du mariage qu’une vision administrative. J’étais engagé sur papier, et je pensais sincèrement que mon investissement ne pourrait aller plus loin.

La vie m’a contraint à changer mon fusil d’épaule.

Nul besoin de souligner la malaise qui m’habitât lorsque je me retrouvais face à Laure le premier soir de notre vie sous le même toit.

Je dissipais ma gêne en déployant toute mon énergie à vider les cartons et ordonner les armoires, à tel point que lorsque je me glissais dans les draps, Laure était déjà profondément endormie. Cela aurait pourtant dû être notre nuit de noces.

Les premiers mois furent douloureux pour Laure. Je la sentais déçue par ma froideur, quant à moi, je profitais de mon premier emploi et de mes nouvelles activités sportives pour tenter d’excuser mes retours tardifs et mes absences récurrentes.

Je tentais malgré tout de remplir ce costume, trop grand pour moi, d’homme respectable en couvrant Laure de cadeaux et de promesses.

Lorsque je me revois à cette époque, je ne peux m’empêcher de m’interroger sur l’origine de cette inconséquence.

Comme un scénario de fiction mal écrit, ce ne fut que lorsque je faillis perdre Laure que je commençais réellement à m’attacher à elle. Ou peut-être fut-ce la peur de me voir ridiculisé par un rival qui me fit reconsidérer la situation...

A présent que plusieurs années se sont écoulées, je constate que nous n’avions pas choisi la manière la plus simple de devenir adultes ; mais au bout du compte, nous avions réussi le pari de grandir ensemble.

A l’heure où je vous parle, notre fils a presque quatre ans.

»

Je me souviens encore du jour où Guillaume et moi avons emménagé ensemble : comme nous nous sentions bêtes l’un face à l’autre !

J’étais toutefois pour ma part assez heureuse d’avoir pu quitter le domicile parental, et les premiers mois de vie commune furent pour moi l’occasion d’expérimenter à quel point cet anneau à mon doigt m’avait libérée.

Je dois avouer que mon statut de femme mariée m’emplissait d’une certaine fierté, surtout à l’université, où je me plaisais à susciter des jalousies auprès de mes congénères, qui, elles, sincèrement amoureuses, se désespéraient de voir leurs chers et tendres s’engager plus avant.

Je ne sais si nous avons réussi, mais aujourd’hui, certains de nos amis sont déjà divorcés, d’autres commencent à souffrir de leur célibat.

»

Laure a certaines qualités, mais surtout beaucoup de défauts.

Le premier, et presque le seul qui vaille la peine d’être évoqué, tant il surpasse les autres, est son inconstance.

Prenez Laure au réveil, par exemple. Vous trouverez une femme d’humeur assez agréable, tout sourire malgré ses yeux encore collés de sommeil. Laissez la partir sous la douche et retrouvez-la, dix minutes plus tard devant son bol de café : vous aurez en face de vous une espèce de furie, vitupérant après tout ce qui bouge, en l’occurrence, vous. Pourquoi un changement d’attitude si soudain ? Je n’en ai jamais eu la moindre idée, ni la plus petite explication de sa part. Me voilà réduit à imaginer un changement hormonal, dû au passage de la position allongée à la station debout...

Je me suis longtemps interrogé sur ces sautes d’humeur, et seules les hypothèses ésotériques semblent convaincantes.

Donc, avec Laure, j’ai rapidement appris à faire preuve de la plus grande prudence. A ne jamais m’installer dans le confort d’une parole d’amour ou d’un geste tendre de sa part. A me comporter tantôt comme une bête traquée, tantôt comme un funambule, tantôt comme un gros matou ronronnant.

»

J’ai souvent eu du mal à me regarder dans un miroir. Non que j’ai jamais été complexée par mon apparence physique, mais lorsque je me regardais en face, je voyais au-delà de mon regard, et cela m’était particulièrement désagréable. Je ne suis pas celle que vous croyez, ni celle que Guillaume a toujours connue : je suis bien pire.

Dans ma vie quotidienne, j’avais mes petits secrets. L’un d’eux était cette irrépressible envie de fuir. De fait, souvent, je fuyais, mais personne ne s’en rendait compte. Ce que mon entourage prenait pour de l’excentricité, pour une sorte de folie douce, était ma manière de m’évader de la réalité. Oui, souvent, je riais lorsqu’il fallait rire, je pleurais lorsqu’il fallait pleurer, j’accomplissais tous ces actes indispensables à ma survie.

Je me sentais schizophrène. Un ange et un démon dans la même enveloppe charnelle, vous imaginez les ravages que cela peut faire à l’intérieur. Je me revois, enfermée dans les toilettes, chez moi ou ailleurs, à pleurer toutes les larmes de mon corps en me demandant ce que je foutais là. Et puis, cela passait. Je reprenais le cours de ma vie, l’œil brillant, que les autres croyaient allumé d’une flamme intérieure.

J’aurais voulu être un pur esprit, un esprit pur aussi, et ma condition humaine m’était intolérable.

J’alternais des moments d’insouciance et de légèreté avec des périodes de questionnements effrayants. La plupart du temps, je m’accrochais à l’image de ce que je pensais devoir être la vie et je calquais mon comportement sur ce cliché.

De fait, il y avait toujours un décalage entre mes actes et mon ressenti.

Parfois, ce décalage était à mon honneur, mais la plupart du temps, il m’était défavorable, lorsque l’affection et l’empathie que je pouvais ressentir pour mes proches étaient effacés par une attitude égocentrique et agacée.

Je réalise aujourd’hui à quel point il est difficile de vivre face au mur que l’on peut-être pour soi-même.

»

Si je devais décrire ma femme sous une seule de ses qualités, j’évoquerai sa grande capacité à me surprendre. J’admirais l’insondable mystère et l’énergie inépuisable de la femme qui vivait à mes côtés.

Un exemple ? Lorsque je l’ai connue, Laure avait toujours porté les cheveux longs. A la naissance de notre fils, sa chevelure dense et brillante lui tombait sur les reins (je trouvais cela particulièrement sensuel).

Un soir, en rentrant du travail, je la trouvais…le crâne rasé. Pas les cheveux courts, non, le crâne rasé, presque à blanc. J’en restais bouche bée, mais déjà cette folie m’avait conquis. Qui d’autre que Laure aurait pu oser une chose pareille? Je ne connaissais aucune femme capable de tout réinventer ainsi.

Laure était dotée d’un charisme indéniable et animée d’un feu intérieur qui la dévorait. L’exubérance et la joie de vivre succédaient pourtant à des moments de grande hébétude.

Au fond, je sentais bien que tout cela cachait un profond malaise, même si je me refusais à y penser la plupart du temps.

Il m’est arrivé de voir Laure en rêve, au bord d’un gouffre, regardant obstinément au fond de l’abîme, comme hypnotisée, sourde à mes appels (je sais, c’est très nietzschéen ; je dois être un peu philosophe, au fond… ).

Parfois, j’étais stupéfait de la naïveté, voire de la stupidité de certaines de ses réflexions, qui, dans les moments de colère, me faisait considérer son âge mental comme proche de la minorité sexuelle.

Laure faisait pourtant preuve au quotidien d’une intelligence brillante, sans laquelle elle n’aurait pu exercer sa profession d’ingénieure spécialisée dans les nano-technologies.

A croire qu’elle me réservait les moments où son esprit se relâchait, pour ne plus ressembler qu’à celui d’un poulpe rassasié. Bien qu’un poulpe soit paraît-il doté d’une grande intelligence, qui lui permettrait d’ouvrir un récipient afin d’aller y retirer sa nourriture. Enfin, rien de comparable à l’être humain, tout de même.

Vous me trouvez dur ? Pas tant que çà, et je parle d’expérience.

Ce soir-là, Laure et moi avions décidé de passer une soirée « rien que tous les deux ». Voilà plusieurs mois que cela ne nous était pas arrivé.

Nous avions acheté deux places de concert ; notre fils était gardé à la maison par une baby-sitter. Comme Laure travaillait non loin de la salle de spectacle, il était convenu que je passerais la chercher là-bas, et qu’elle récupèrerait sa voiture au retour. Nous sommes partis manger un morceau avant le concert, repas au cours duquel nous faillîmes nous jeter les assiettes au visage. Lorsque l’on passe 90% de son temps en présence d’un enfant, les retrouvailles avec son conjoint sont parfois délicates. Ce fut le cas ce soir-là.

Laure m’exaspérait par son inquiétude : « dis, il faut surveiller l’heure, sinon on va être super mal placés, dans la salle…après, on rentrera vite, hein ? C’est la première fois qu’on fait garder Matthias par une baby-sitter…Ton portable, il est bien branché, dis, hein ?dis ? ».

De mon côté, je souhaitais juste profiter de l’instant présent, mais je crois que mon indolence l’énervait.

Le début du concert fut l’occasion d’un certain apaisement. J’étais fasciné par la dextérité des musiciens, électrisé par leur talent. Laure, elle, semblait intéressée par autre chose. Je le compris lorsqu’elle me souffla, en parlant du guitariste, « je trouve qu’il a une chevelure magnifique… ». Quatorze ans d’âge mental, je vous dis.

Toujours est-il que le concert se passa dans les meilleures conditions pour chacun d’entre nous.

Nous échangeâmes nos impressions durant le trajet qui nous mena jusqu’à sa voiture. Lorsque Laure descendit du break familial en me glissant avec un clin d’œil « c’est ici que nos chemins se séparent », elle ignorait à quel point elle était proche de la vérité. Moi aussi, d’ailleurs.

Arrivé à la maison, je réglai la baby-sitter et commençai à l’attendre.

J’aurai préféré apprendre qu’elle était partie, décidant de nous laisser, Matthias et moi, sur le bord de son chemin. Au moins, j’aurais eu quelque chose à lui reprocher, au lieu de la pleurer toutes les nuits comme un crevard.

Huit mois que je mords tous les soirs dans mon oreiller pour me retenir d’hurler.

Je comprends maintenant certaines choses qui ne m’étaient pas accessibles autrefois. J’emploie ce mot comme s’il s’agissait d’une époque lointaine, comme si j’avais acquis la sagesse sans l’âge, mais certaines situations font véritablement basculer dans la pleine conscience de soi-même.

En fait, j’étais simplement fragile. Totalement inadaptée à la vie humaine.

On ne sait jamais quand viendra le dernier instant. On vit la plupart de nos journées comme si elles devaient se renouveler sans fin.

Ce soir-là, Guillaume et moi avions besoin de nous retrouver. Je lui avais offert deux places de concert pour son anniversaire. Je ne sus pas vraiment si j’avais bien choisi, mais j’avais crû qu’une soirée à deux serait un bon cadeau.

Le repas se passa plutôt bien. Nous savourions ce moment de complicité. Le concert, au contraire, fut plutôt tendu. Chacun de nous semblait absorbé par son propre plaisir.

Guillaume partit devant, après m’avoir laissée à ma voiture. Il était environs deux heures du matin.

Là où je suis, il m’est permis de faire certains aveux, en l’absence d’oreille pour les entendre et de cœur pour en souffrir.

Lorsque, au volant de ma petite citadine, je vis la voiture qui arrivait en face de moi se déporter dangereusement sur ma voie de circulation, je ne fis pas vraiment grand-chose pour l’éviter. Juste un léger coup de frein, pour le principe, manière qu’on ne puisse rien me reprocher.

Je n’ai jamais suffisamment aimé la vie pour m’attacher réellement à quiconque. Je veux dire, pas suffisamment pour avoir envie de me battre pour quelqu’un.

Tout ce que je voulais, c’est que l’on me laisse la possibilité de partir. Aussi l’impact m’arracha-t-il un cri de douleur et de soulagement.

Au moins, aujourd’hui, je ne peux décevoir personne, même plus moi-même.

Le souvenir fera de moi une bien meilleure personne que je ne l’ai été de mon vivant.

Affreusement égoïste, dites-vous ? Pas tant que çà, et je parle d’expérience.

AmourContemporainChronique
Tous droits réservés
1 chapitre de 13 minutes
Commencer la lecture

Table des matières

Commentaires & Discussions

MalentendusChapitre2 messages | 5 ans

Des milliers d'œuvres vous attendent.

Sur l'Atelier des auteurs, dénichez des pépites littéraires et aidez leurs auteurs à les améliorer grâce à vos commentaires.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0