Chapitre 27

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Cette nuit, je n’avais que peu dormis. J’avais mon premier cours de danse à l’Opéra de Glenharm et mon stress ne cessait de grandir. Pendant le petit déjeuner, Véra avait tout fait pour essayer de me calmer, en vain. Même Liva m’avait promis d’être à l’écoute de tout les conseils et ordres de Sélina, devenue sa supérieur en mon absence.

Je me présentais à sept heure quarante cinq devant les portes d’un immense bâtiment blanc et marron, très moderne. Une groupe d’une trentaine de jeune s’étaient réuni et je les rejoignis. Je me souvenais alors que Camilla m’avait parler d’une audition en début d’année. Quand le Professeur Lane sortie du bâtiment, toute les conversations s’arrêtèrent. Il ballaya la foule du regard avant de s’arrêter sur moi.


-Élia ! Approche. Je suis à toi dans un instant. Bonjour tous le monde, reprit-il. Vous êtes tous ici pour les auditions d’entrée au Conservatoire de danse. Vous êtes trente mais sachez qu’il n’y a que trois places. Parmis vous, je prendrais deux hommes et une seule fille. Je vous laisse avancer et vous présenter. Des numéros de candidats vous seront attribué.


Le groupe entra à l’intérieur du bâtiment, tandis que le Professeur Lane m’emmenais ailleurs. Dans une salle de danse où un trentaine de danseurs s’échauffaient. Quinze hommes et quinze femme si je comptait bien. Quinze couples, compris-je, qui allait bientôt être compléter par deux autres.


-Bonjour à tous. Je vous présente Élia Aubelin, l’une de nous nouvelle recrue. Contrairement aux autre, elle n’as pas passé l’audition. Elle a été repéré par Camilla en personne. Je vous demande de lui faire un bon acceuil parmi vous. Élia, tu peux aller poser tes affaires sur le banc au fond de la salle.

-Merci, Professeur.


Dés que je posais mon sac, le Professeur Lane quitta la salle. Surement pour aller retrouver les candidats. Une fille d’une vingtaine d’année s’approcha et s’assis à côté de mon sac. Elle était brune, le corps fin et élancé. Elle était assise avec tellement de grâce que ça ce voyait qu’elle était danseuse. Même les traits de son visage était délicat et parfaitement dessiné.


-Alors comme ça, c’est la fille du prof qui t’a repérer ? Tu doit être sacrément doué pour passer outre les auditions.

-Camilla est la fille du Professeur Lane ? Pourquoi n’est-elle pas ici ?

-Elle est dans un autre groupe. Alors dis-moi, en quoi est-tu si expetionnelle ?

-Je ne suis pas si exeptionnelle que ça. C’est juste que la danse, c’est toute ma vie.

-Comme nous tous ici, poulette. Qu’on soit d’accord, toi et moi. Nous sommes certes un groupe, une équipe mais il y a aussi de la compétition. Seul ton partenaire ne luttera jamais contra toi. Tu peux comprendre qu’on veuille tous le rôle principal lors des réprésentations. Tous le monde ne peux pas atteindre la gloire. Là est la compétition.

-Merci pour l’avertissement. Je saurais à quoi m’en tenir avec toi, rétorquais-je.


Une dizaine de minutes plus tard, le Professeur Lane et tous les candidats entrèrent dans notre salle. Celle-ci était suffisament grande pour que les trente candidats puissent danser sans être gêner, tout en étant regardé par les trente titulaires. Dés que tous le monde furent en place, Lane s’approcha de moi.


-Observe bien les jeunes hommes, l’un deux sera ton partenaire. Tu a la chance de pouvoir choisir alors choisi bien. Il est rare qu’un couple soit modifié par la suite.

-Compris.


L’une des filles titulaires lança une musique sur la chaine hi-fi. Tous se mirent à danser la même chorégraphie. Je compris rapidement qu’il s’agissait de la danse de l’audition, que tous avaient préparer avec minutie. Le Professeur Lane les fit ensuite passer par groupe de six, trois filles et trois garçons. A chaque passage, il en éliminait deux. Parmis tous ses garçons, l’un deux retint mon attention. Ses mouvements ne correspondait pas tout à fait à la danse, que j’avais fini par assimiler mais je voyais dans son regard que ça lui était égale. Il s’amusait et c’était tout ce qui comptait. Il avait une lueur de joie, des étoiles plein les yeux, par le simple fait d’être ici. Il était plutôt grand, ses muscles étaient bien dessiné sous son tee-shirt moulant. Ses gestes étient gracieux et son sourire encré sur ses lèvres. Lane remarqua mon regard posé sur lui et me sourit. Au bout d’une heure, il ne restait plus que trois filles et trois hommes, dont celui qui m’avait attiré.


-Élia, c’est à toi, m’interpella-t-il.


J’approchais alors de ce jeune homme d’une vingtaine d’année, passionnée par ce qu’il faisait.


-Tu t’appelle comment ?

-Gaëtan Morrow

-Tu sais improviser ?

-Oui.

-Tu sais improviser en duo ?

-Je n’ai jamais essayer. J’ai appris seul.

-Alors essayons.


Je fis un signe de tête au Professeur Lane qui relança la musique de l’audition. Les pas de Gaëtan était brouillon, parce qu’il hésitait. Il ne savait pas quoi faire, il ne me connaissait pas et avait toujours la chorégraphie en tête.


-Arrêtons, tu réfléchie trop. Tu veux choisir la musique ? Je peux m’adapter à toi.

-J’aimerais bien oui.


Il rejoingnis Lane, discutèrent quelques secondes avant qu’une musique bien plus entrainante ne commence. Je retrouvais alors cette lumière dans ses yeux, ce sourire sur son visage. Il ferma les yeux, respira et commença à danser. C’était à moi de m’adapter à lui. Je tentais de me brancher sur ses pensées, sur ses pas de danser. Après quelques mouvements, tout vint naturellement. Il avait réussi. Il avait réussi à se déconnecter du monde extérieur pour s’amuser.


-Bien joué, le félicitais-je.

-Candidats numéro vingt-six, Gaëtan Morrow, bienvenue à l’Opéra-théatre de Glenharm. Élia Aubelin, qui viens elle aussi d’arrivée, sera votre partenaire de danse officiel.

-Merci beaucoup.


Je l’attirais à l’écart de la salle, où il retira son numéro de candidats. Pendant ce temps, le Professeur Lane finissait de sélectionner le dernier couple. J’en profitais pour faire connaissance avec lui. Il évait vingt ans et avait grandit sans foyer. Ou plutôt, le studio de danse de son village avait été son foyer. La Maire de son village connaissait ses parents et avait fait tous ce qu’elle pouvais pour l’aider, jusqu’à lui donné la clé de son refuge.


-Votre attention à tous, les auditions sont terminé. Nous acceuillons donc deux nouveaux couples parmi nous. Élia et Gaëtan ainsi qu’Emeline et Tony. Élia est notre plus jeunes danseuse, tous juste agée de dix-sept ans. Je vous demandera à tous de l’aider au maximum. Vous pouvez prendre votre pause.


Celle qui semblait être la plus agée du groupe se plaça entre Gaëtan et moi. Elle nous poussa jusqu’à ce qui était la cafétéria de l’Opéra et s’installa avec nous.


-Je suis Mathilde et je suis à l’Opéra depuis dix ans. Et je suis arrivée quand j’en avait dix-huit. Je ne cherche plus à être célèbre maintenant, seulement à m’amuser.

-Mathilde est la plus âgée avec ses vingt-huit ans, rigola Jean. Tu as dix-sept ans, Élia, c’est ça ?

-Exact.

-Tu es la plus jeune depuis très longtemps, enchaîna Mathilde. Je vais te prendre sous mon aile, ne t’inquiète pas.

-Merci.

-Qui t’as appris à danser ? Tu as une super technique. Je t’ai vu improviser avec Gaëtan, c’était incroyable.

-C’est ma sœur. Elle a cinq ans de plus que moi.

-Cool. Tu fait autre chose, en dehors de la danse ?

-Je travail au palais Impériale. C’est là-bas que le Professeur Lane m’a vu danser, après que Camilla lui ait parler de moi.

-Incroyable. Tu sais, j’ai bien connue l’Impératrice.

-Comment ça ? la questionnais-je.

-Quand nous étions enfant, c’était ma mère sa nourrisse, j’étais régulièrement avec elle.

-Jusqu’à quel âge ?

-J’ai arrêter de venir quand j’avais quinze ans donc à ses neuf ans, si je ne dis pas de bétises. Je ne suis pas sûr qu’elle se souvienne de moi.

-Je peux lui demander si tu veux ?

-Tu peux lui parler facilement ?

-Mon poste me le permet, oui.

-Je ne voudrais pas que tu te fasse renvoyer par ma faute. Mais si tu peux, merci.

-Ne t’inquiète pas pour ça. Je peux lui parler de tout et de rien. D’ailleurs, comment s’appelle ta mère ?

-Margot. Ça ne fait pas longtemps qu’elle ne travaille plus au palais. Tu la peut-être connu d’ailleurs. En grandissant, notre relation s’est détériorée.


Margot. Comme par hasard, il fallait que l’ainée du groupe, celle qui me prenait sous son aîle soit sa fille. Etait-elle là pour rééquilibrer la balance ?


-Oui, je l’ai connu. Tu sais pourquoi elle est partie ?

-Oui, elle m’as tout raconter. Et je soutient totalement la décision de l’Impératrice.

-Ce que tu dit me rassure, ajoutais-je soulager.

-Tu sais ce qu’il s’est passé toi aussi ? Comme tu la connu ?

-Et bien…la fille en cause de son départ…c’était moi.

-Oh ! Et bien je m’excuse à sa place. Je prendrais d’autant plus soin de toi en le sachant.

-Merci Mathilde, rougissais-je.

-Je ne suis pas comme ma mère, rassure-toi.


Hormis la fille qui m’avait fait comprendre qu’elle tuerais contre moi, j’avais bien été acceuillit par toute l’équipe. L’Opéra-théatre était un rêve d’enfant, devenue réalité et j’avais vite trouvé ma place dans ce groupe.

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