Horia ...

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La Grèce était un super beau pays. L’île sur laquelle nous avions accostée était petite mais il y faisait bon vivre et je pouvais sentir l’air iodée de la méditerranée. Solo m’avait fait visiter la maison et avait posé sur la commode de la chambre la boîte avec les quatre galets que j’avais gagné. Crow n’avait pas fait partie du voyage et j’ignorai pourquoi. Planqué dans son bureau, Solo y a avait passé trois jours entiers depuis notre arrivée.

Les pieds dans l’eau cristalline, je regardai les vagues s’échouer et se briser sur mes pieds. Soudain je sentis sa présence derrière moi. Il s’était changé et portait un short de bain noir avec une chemise blanche. Ses lunettes de soleil sur le nez, il ressemblait à un mannequin des magazines peoples. Quand il posa ses mains sur mes épaules, je sentis mon corps frissonner d’appréhension. Depuis notre arrivée, il n’avait rien dit, n’avait pas dîné avec moi, et le soir bien qu’il m’ait obligé à dormir dans le même que lui, il s’était contenté de se coucher et de penser. Bien que j’ai apprécié ces moments de répit et de paix, j’avais peur de l’orage qui allait éclater quand sa colère prendrait le pas sur sa retenue. Ses bras autour de moi, il tendit sa main et l’ouvrit. Elle contenait cinq galets et je déglutis attendant silencieusement sa proposition.

— Je n’ai aucune idée en tête, je veux juste me vider l’esprit et j’ai besoin de toipour ça dit-il.  

— C’est en lien avec Crow et son départ ? osai-je demander.  

— Ne cherche pas à négocier.coupa-t-il vivement. 

— Ce n’est pas ce que je fais. dis-je en prenant les galets de sa main.

— Attends-moi nue à genoux, les bras croisés sur ton ventre et le front posé au sol au pied du lit dans la chambre.

Je croisai son regard et fermai les yeux quand il caressa ma joue et ma lèvre de sa main rugueuse. Puis je quittai la plage et montai vers la maison avant de me rendre à la chambre. Je déposai mes galets dans la boîte et me rinçai les pieds dans la douche puis je me déshabillai avant de me mettre en position sur le sol au pied du lit. J’ignorai combien de temps, je restais dans cette position, mais je sus aussitôt qu’il était là. Je sentis sa présence et son regard sur moi.

— Debout. dit-il sèchement.

Je me levai et déglutis avant de le sentir approcher de moi. Ses mains se posèrent sur mon ventre et lentement il remonta avant de prendre mes seins dans ses mains. Il les malaxa délicatement avant de remonter vers ma gorge et mon visage. Ses mains encadrant mon visage, il plaqua sa bouche sur la mienne avant de me faire reculer vers le lit. Je tombai à la renverse dans le lit quand il m’y fis chavirer. Je déglutis et le vis se débarrasser de son short de bain. Son membre était tendu à l'extrême et des gouttes de liquide pré-séminale recouvrait son gland gonflé et gorgé de plaisir.

— Ecarte tes jambes pour moi. Montre moi ce qui m’appartient. dit-il avant de saisir ma taille tout en guidant son érection entre les replis de mon intimité.

J’avais accepté ses galets et je dus alors obéir et écarter mes jambes pour lui. Exposée à sa vue, ma respiration s’emballa quand il guida son érection en moi. Puis sans dire un mot, il plongea brutalement en moi et cela jusqu’à la garde. Je poussai un cri, car son sexe était énorme et mon corps n’était pas habitué à ce genre d’intrusion aussi brutale et soudaine. Cambrée sur le lit, ses bras autour de mes cuisses, il me pilonna avec une ardeur à couper le souffle. Son pelvis claquait contre mon pubis à chacun de ses coups de boutoir. Embrouillée et rapidement embarquée dans cette bulle brumeuse, je sentis mon ventre se contracter et cette douleur annonciatrice d’un orgasme, mais rapidement il se retira et me laissa frustrée, au bord du gouffre. Je laissai alors un gémissement de frustration m’échapper. Solo me retourna sur le lit et je cherchai à voir ce qu’il avait l’intention de faire quand sa main s’abattit sur mon cul avec force. Je mordis la couette et criai de douleur.

Il s’approcha d’une des commodes et sortit un masque en tissu avec lequel il me banda les yeux. Aveugle et impuissante, mes autres sens se mirent en alerte. Je sentis sa présence derrière moi, il me redressa à genoux sur le lit, son érection contre mes fesses et son souffle dans ma nuque. Solo se colla dans mon dos et saisit alors mes seins qu’il malmena. Il fit rouler mes tétons entre ses doigts puis il les pinça. Je tentai de lui échapper quand soudain je me retrouvai les bras en l’air accrochée à la barre transversale du lit baldaquin. Il tira sur quelque chose et je me retrouvai suspendue par les bras. Ses mains se posèrent à nouveau sur mes seins quand soudain je sentis une morsure sur mon téton, puis sur l’autre. Solo venait d’accrocher des pinces à mes tétons et s’amusait à tirer dessus. Je ne pouvais retenir mon cri avant de reprendre ma respiration. Nue et exposée à la volonté sadique de Solo, je m'attendais au pire surtout de sa part. Il s’éloigna et j’entendis un bruit sourd avant de sentir comme une espèce de banc souple contre mon ventre. Les liens se détendirent et je me retrouvai debout au pied du lit et mon buste était couché sur quelque chose de dur, le corps en avant et les bras au-dessus de ma tête. Solo s’approcha de mon visage et le caressa délicatement avant de plaquer sa bouche sur la mienne. Son baiser se voulait exigeant et intense. Il me rappela que je lui appartenais et que je n’avais pas mot à dire. Il mit fin à son baiser avant de s’éloigner à nouveau. Je l’entendis vaquer avant de mettre de la musique. En alerte, je tentai de me concentrer quand soudain il s’approcha de ma bouche.

— Ouvre la bouche petit papillon ! dit-il contre mon oreille.

Je déglutis et n’obéis pas avant qu’il ne me pince le nez. J’ouvris instinctivement la bouche pour respirer et sentis alors un objet rond, enfin une forme d'œuf métallique. Je le pris dans ma bouche, cela ressemblait à une grosse sucette pour enfant. Solo m’ordonna ensuite d’écarter les jambes. Je me sentis incapable de le faire quand soudain un claquement sourds et vif s’abattit sur mes fesses. Je poussai un cri strident de douleur étouffé par la sucette métallique. Ma fesse était en feu et Solo me demanda à nouveau d’écarter les jambes. J’obtempèrai pour éviter une énième fessée mais sa main s’abattit sur mon autre fesse et je sentis ma peau devenir brûlante. Les coups pleuvèrent et la douleur se mélangea à un plaisir malsain. Mon plaisir coulait le long de mes cuisses, mes fesses étaient en ébullition quand soudain une huile fraîche apaisa rapidement l’incendie de mon fessier endolori, jusqu’à ce que je sente le pouce de Solo s’aventurer vers mon anus. Il le provoqua et je me tendis d'appréhension avant de le sentir m’étirer sans ménagement. J’avais déjà subit la sodomie et la présence d’un crochet anal mais là seul son plaisir comptait, son plaisir et son besoin d’oublier ses problèmes. La douleur fit couler mes larmes mais la pression sur mon clitoris détourna rapidement l’attention. Solo me retira l’objet que j’avais dans la bouche et le frotta délicatement contre mes fesses et mon sexe trempé. Il le plongea dans mon intimité et le fit aller et venir avant de reprendre ses caresses s’attardant sur mon anus. Puis lentement, il fit pression dessus et je mordis mon bras pour étouffer mon cri quand je le sentis m’étirer douloureusement. Mes muscles s’étirèrent autour de l’objet froid et encore plus large que le crochet anal que Solo iavait introduit dans mon cul. La douleur était insupportable, puis je sentis mes sphincters se refermer autour de la tige et aspirer l’objet en moi, alors que mes jambes tremblaient tellement elles étaient tendues et contractées. Mes muscles se contractèrent autour de cet objet intrusif, lourd qui pesait contre mes muscles et les parois de mon fondement. Le souffle court, j’encaissai lentement sa présence, mais Solo saisit mes hanches et je sentis sa queue épaisse et large me pénétrer à nouveau. La présence de l’objet dans mon autre orifice rendit sa pénétration plus compliquée et douloureuse pour moi. Il grogna et lentement me pénétra, m'étirant de plus en plus.

— Putain ! dit-il en grognant.

— Solo! suppliai-je les larmes aux yeux.

— Dis-moi… dis-moi petit papillon ce que tu veux.

— Je veux jouir. dis-je dans un souffle. S’il te plaît… suppliai-je.

Sa main sur ma hanche, il s’enfonça d’un coup de rein sec et puissant jusqu’à la garde. Je criai et sentis mes muscles se resserrer autour de son membre qui allait et venait en moi sans plus aucune retenue. Solo me redressa et colla mon dos contre son torse, sa main sur mon sein prisonnier jouant avec mon téton torturé, qu’il malmenait encore plus, l’autre faisant pression sur mon bourgeon. J’ondulai moi même sur sa queue savourant le cocktail dangereux mais salvateur qu’était le mélange entre la douleur et le plaisir. Les yeux clos, ma tête contre l’épaule de Solo, mon esprit lui était ailleurs plongé dans un monde brumeux où la limite entre le plaisir et la douleur n’existait plus. Je lâchai prise et sentis mon corps convulser entre les bras de Solo. Mon ventre se serra, mon intimité pulsa sous les caresses de mon tourmenteur, mon corps s’embrasa sous ses doigts habiles et mon orgasme me pulvérisa littéralement. Son nom résonna dans tout mon être. Je m’écroulai épuisée, anéantie par mon orgasme et toutes les émotions que je pouvais ressentir en moi. Solo laissa alors un râle puissant lui échapper qui se mêla à l’écho de son nom. Son foutre brûlant jaillit en moi dans un jet puissant et libérateur. Toujours profondément plongé en moi, il s’écroula à bout de souffle dans mon dos. Lentement il détacha mes poignets qu’il massa délicatement avant de me masser les épaules endolories. Les yeux clos, son souffle chaud dans mon cou, il me serra contre lui et je le laissai alors faire car je n’étais qu’une loque après ce qu’il venait de se passer.

Quand je repris mes esprits, je sentis Solo me soulever dans ses bras et me porter jusqu’à la baignoire dans laquelle il prit place. Assise entre ses jambes, face à lui, je sentis alors entre mes fesses l’objet et je déglutis, gênée.

— Tu as mal ? demanda-t-il. Honnêtement, est-ce que ça te fait mal, petit papillon.

J’avais envie de lui cracher à la gueule pour sa question complètement débile ! Mes fesses étaient rouges, mes jambes ne me tenaient plus et la vérité me frappa de plein fouet. L’horreur du se voir sur mon visage parce que Solo sourit et planta un baiser sur la plante de mon pied.

— La vérité fait mal, petit papillon. dit-il. Tu me hais autant que tu as aimé ce que je t’ai fais dans la chambre.

Je détournai le regard pour ne pas affronter la vérité. Solo m’obligea à le regarder

— Tu as fait voler ma vie en éclat et toutes mes certitudes. Je n'ai plus rien, tu m’as tout pris Solo, même celle que j’étais avant. Je me hais autant que je te hais parce que tu me fais ressentir des choses que je ne devrais pas ressentir. Je ne devrais pas aimer être assise avec toi dans cette baignoire, je ne devrai pas éprouver de plaisir à coucher avec toi mais une partie de moi a aimé tout ça et ça me révulse. avouai-je

— Je sais. dit-il en m’attirant contre lui, m’incitant à le chevaucher. Je sais et je ne peux pas t’aider à choisir qui tu es, qui tu es vraiment ici au fond de toi. dit-il en caressant mon sein avant de venir le happer entre ses lèvres. Je te l’ai dit Horia, tu me détesteras, tu détesteras tout ce que je te ferais mais tu l’aimeras aussi. Tu ne seras plus jamais, la gentille petite fille discrète. Tu es plus que ça Horia, à toi de voir si tu acceptes la noirceur de ton âme comme j’ai accepté la mienne. dit-il avant de m’abaisser lentement sur sa queue tendue.

Les yeux clos, mes doigts dans ses épaules, je jetais la tête en arrière avant de soupirer en le sentant m’écarteler de nouveau. L’eau de la baignoire passa au-dessus un peu plus à chacun de nos va-et-vient. Solo grogna entourant son corps de mes bras avant de faire pression sur l’objet qui se trouvait dans mon anus. Il grogna et mordit la peau entre le vallon de mes seins m’arrachant un grognement sourd. Je jouis à nouveau et m’écroulai dans ses bras. Ma tête posée sur son épaule. Solo me garda dans ses bras et on resta allongé dans le bain.

— Tu comptes me l’enlever quand ce truc ?

— Ce truc est un plug. dit-il en enroulant mes cheveux dans ses mains.

— Ce plug, tu vas me l’enlever ? réitérai-je ma question.

— Il te dérange tant que ça ?

— Je ne vais pas garder ça en moi toute la journée…

— Si petit papillon. Je veux que tu le gardes en toi, je ne l’enlèverai que si tu ne le supporte plus.

— Solo…

— Je te l’ai dis Horia. Je te ferais mal, tu détesteras ça autant que tu aimeras ça et ce plug en toi tu le trouves intrusif, obscène mais il te comble. J’ai vu ton cul se contracter la première fois, cherchant à être comblé de nouveau, tu te sens remplie et excitée. Tu as peur, mais cette peur, elle t’excite. Tu as un sale caractère, tu es forte mais quand je te domine tu aimes ça et ça te perturbe. Tu m’appartiens Horia.

—Je vais gagner ces quatre-vingt-douze galets et gagner ma liberté.

— Crow est parti, il a l’intention de se venger et d’obtenir réparation pour son frère. Ce qui rend le deal caduc, puisque tu ne peux plus obtenir de plumes. Donc je te laisse le choix, cent-quatre-vingt-quatre galets et tu obtiendras ta liberté.

— Reconnais que jamais tu n’as eu l’intention de me laisser partir et que cette histoire de galets n’est qu’un écran de fumée.

— Je te mentirai si je te disais que cela ne m’a pas traversé l’esprit. Quand ton mari m’a entubé, j’avais dans l’idée de le détruire et pour cela j’ai enquêté sur lui, ses habitudes, sa famille, puis je t’ai vu sortir de ta maison pour réceptionner un colis. J’ai été surpris par ta beauté au point de t’observer à la dérobée. Des hommes à moi ont placé des caméras dans toute votre maison et je n’ai jamais cessé de t’observer. Je t’ai suivi pendant un mois entier, je t’ai regardé dormir. Tu es devenue une obsession même quand je me trouvai à l’autre bout du monde, je ne pouvais m’empêcher de lire les rapports de mes hommes, de te regarder vivre chaque instants de ta vie. J’ai cru devenir fou quand j’ai vu ton mari te rejoindre au lit, j’avais tellement peur d’assister à vos ébats, puis tu lui a tourné le dos et éteins ta lumière que j’ai éclaté de rire. J’aurai pu m’en prendre à sa maîtresse, mais quand j’ai marchandé avec ton mari, j’avais une possibilité de t’avoir, de t’arracher à lui et d’atteindre Macnamara un de mes concurrents direct en affaires. Te savoir ici dans mon lit, doit le rendre fou de rage et tu veux savoir moi ça me donne le sourire. Mais je t’ai promis ta liberté seulement Crow est parti donc le contrat est caduc.

— Cent-quatre-vingt-quatre galets et je suis libre ? Tu le promets.

— Oui. Je te le promets. dit-il contre mon front.

— Je n’ai pas le choix, c’est mon seul moyen pour pouvoir enfin vivre libre.

— Tu oublies ton oncle. Il veut ta mort.

— Je serais libre et c’est tout ce que je veux. dis-je.

Face à ma réponse Solo fronça les sourcils et soupira. On resta dans la baignoire longuement avant que je ne sombre dans ses bras où avec une grande cruauté du destin, je me sentais en sécurité.


Je me réveillai seule dans le lit, endolorie et courbaturée par nos ébats. Je pris la liberté de m’habiller et enfilai un legging avec un des t-shirts de Solo avant de partir à sa recherche. Je traversai la maison quand j’entendis alors des coups de feu étouffés dans le jardin. Je fronçai les sourcils et me rendis vers le bruit. J’arrivai à un stand de tir aménagé sur l’île et je le vis. Il était là avec un flingue dans la main et il tirait en rafale dans une cible assez éloignée. Quand il arrêta, je le vis poser l’arme et se retourner vers moi.

— Tu es réveillée ?

— Toi aussi. dis-je.

— Je n’ai pas dormi. dit-il.

— Tu es inquiet pour Crow ?

— Il se jète dans la gueule du loup avec la seule idée en tête, celle de se venger.

— On ne peut pas le lui en vouloir.

— Crow est comme mon frère. Ses parents sont devenus les miens quand j’ai perdu les miens. Tu ne peux pas comprendre !

— J’ai perdu mes parents, je peux comprendre son désir de vengeance. Ma mère était enceinte quand elle est morte.

— Horia…

— Je te laisse, tu as besoin d’extérioriser ta colère et ton inquiétude et je ne veux pas être le punching-ball. J’ai encore des courbatures, merci.

Je m’éloignai quand soudain, il me saisit par le poignet et saisit ma gorge avant de m’embrasser avec rage.

— Je dois me rendre l’étranger quelques jours, je pars ce soir. Je veux que tu restes ici. Il n’y a rien sur l’île pour que tu puisses communiquer avec l’extérieur. Des hommes assureront ta sécurité et je pourrai voir chacun de tes gestes. La maison est truffée de vidéo surveillance.

— Bon voyage, alors.

— Je suis tenté de te baiser avant de partir. dit-il en me soulevant dans ses bras avant de me ramener à la maison pour un énième round.

Un round qui me mit chaos et laissait mon intimité très sensible mais aussi mon anus. Solo m’avait littéralement baiser, devant comme derrière et cela jusqu’à son départ. Je m’étais réveillée seule dans le grand lit et dans cette grande maison. En regardant l’heure, j’avais trouvé un mot sur la table de nuit.

“ Mon petit papillon, je suis parti. Je rentre au plus vite, promis. Je t’ai laissé deux galets pour ton joli derrière. Promets-moi de manger et de prendre tes médicaments.

Solo.”

Je soupirai et grimaçai en me redressant dans le lit. Je pliai la carte et me levai avant d’ouvrir ma boîte à galets. Je posai les galets à l’intérieur avant de prendre une grande inspiration, puis je posai la carte qu’il m’avait écrite avant de me rendre dans la salle de bain. Je fis couler l’eau de la baignoire avant d’entendre du bruit en bas. Vivement je saisis la chemise de Solo et m’enroulait dedans avant de m’approcher de la fenêtre de la chambre. Dehors, il faisait noir, mais la lune était assez haute dans le ciel pour voir dehors. Vivement je compris que des hommes en noir étaient en train d’envahir la maison. Je me rendis dans la salle de bain et allumai l’eau de la douche avant de quitter la chambre en courant. Je me rendis à la chambre d’en face qui donnait sur les falaises et me rendit sur le mur en pierre le long de la façade de la maison. Des tirs fusèrent dans la villa et je sursautai avant de prendre une grande inspiration. Je me mis à compter avant de reprendre ma fuite le long de la paroi de maison. Si je faisais un faux pas, c’était la chute assurée dans les falaises. Quand je fus arrivée près de la gouttière, je grimpai sur le toit de la maison et restai allongée sur celui-ci. Je m’assis près de la cheminée, hors de vue de quiconque.

— Patron, il n’y a personne ici ! Ils ont fui, il y a peu. dit un homme au téléphone.

Soudain ce dernier s’écroula avec un trou au milieu du front. Peu à peu, je vis plusieurs hommes tomber sous les coups d’un tireur planqué.

— Sur le toit ! Dit un homme.

Vivement je me planquai quand les tirs fusèrent. Rapidement je détalai sous des tirs nourris et alors que j’allais y passer, je glissai du toit et tombai dans le vide avant d’être rattrapé par une poigne ferme. L’homme me tira dans la maison et on roula au sol avant. Je m’écartai de lui avant de le voir tirer et abattre à lui tout seul six hommes. Il me tendit sa main et quitte à choisir à qui donner ma confiance, je décidai de le suivre. On quitta la maison et on traversa en courant jusqu’aux falaises. En route, il attrapa un sac noir comme si il avait anticipé sa fuite. Ses doigts autour de mon poignet, il m’ordonna de sauter avec lui et de ne pas le lâcher. Je serrai mes doigts autour de son poignet et le suivis dans l’eau agitée. Dans l’eau il me donna une mini-bouteille d’oxygène et on nagea alors jusqu’à un zodiac. Il m’aida à monter à bord où je me mis à tousser avant qu’il ne jure. Il s’approcha de moi et releva la chemise qui était tâchée de sang.

— Et merde ! dit-il avant de sortir un talkie-walkie, puis une trousse de secours avant de prendre une aiguille et un flacon.

Son injection dans mon cou eut un effet immédiat et je sombrai alors qu’il me couvrait d’une couverture de survie.

— Dors Horia, tu ne risques plus rien. Tu es libre maintenant. dit-il en caressant mes cheveux.

J’ignorai qui c’était mais ses paroles étaient rassurantes et j’ignorai si c’était vrai où pas, mais j’avais envie d’ y croire.

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