Une brume légère

Moins d'une minute de lecture

Ton nom, oui,

l’Imprononçable,

celui toujours en fuite de soi,

je l’ai murmuré au sein

des conques marines,

dans la pulpe verte des oasis,

sur les hauts plateaux

où glisse la lumière.

Toi à qui je destinais

mes gestes,

ma voix,

le lac gris de mes yeux,

pouvais-tu, au moins,

en saisir la fugue,

en goûter la singulière fragrance ?

Ton nom je l’ai vu surgir

au bout de mon stylet,

creuser la feuille de cuivre,

mordre le métal,

puis fondre au loin

dans une brume légère.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire jean-paul vialard ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0