Romarin

Moins d'une minute de lecture

On dirait qu'une larme

A coulé sur ta joue

Et tracé ce sillon

Aussi blanc que la neige

La neige qui colore

Et ton ventre et ton cou

Est une neige chaude

Et soyeuse à merveille.

Sur ton dos c'est le gris

Des cailloux du chemin

Qui roule sous ma main

Lorsque je te caresse

Le vert de tes grands yeux

Qui brillent de tendresse

Est le lac immobile

Où je noie mon chagrin

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