Scp scribopolis : Scp-105 contre le glouglou rouge.

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Iris : Hum, où suis-je ?

Docteur : Restez allongée, mademoiselle. Vous êtes dans ma salle de consultation. Nous vous avons retrouvé inconsciente sur le sol, et nu. Sauriez-vous vous souvenir de quelque chose ?

Iris : C'est possible, laissez-moi juste le temps de fouiller dans ma mémoire.

Docteur : Pourriez-vous déjà me donner votre nom ?

Iris : Je m'appelle Iris Thompson, mais on utilise peu ce nom pour parler de moi. La plupart du temps, les gens disent juste scp 105 pour m'interpeller ou m'évoquer.

Docteur : Qui est ce on ?

Iris : La fondation.

Docteur : Ho, votre travail !

Iris : Pas vraiment. Mais c'est eux qui m'ont envoyé sur une mission bizarre. Paraît-il pour enquêter sur un phénomène étrange.

Docteur : Mais c'est un travail, c'est très bien ça, mademoiselle, d'avoir trouvé un emploi !

Iris : Mais vous êtes sourde ! Je vous ai dit que ce n'était pas vraiment ce qu'on pourrait appeler un emploi.

Docteur : Bref, dites-m'en plus sur cette enquête ?

Iris : La fondation avait tenté à plusieurs reprises d'obtenir des informations sur une cité bizarre, qui s'amusait à la tourner en ridicule. Publiant même des infos sur nous. Mais comme aucune équipe n'est jamais revenue, pour ne pas prendre de risque il fut décidé de nous envoyer moi et scp-076, aussi appelé Abel.

Docteur : Votre collègue de travail ? Mais pourquoi vous ?

Iris : Abel étant increvable, ils ont pensé que c'était la meilleure solution. Aucun risque de ne pas le voir ressortir vivant de la cité.

Docteur : Et c'est ce qu'il s'est passé ?

Iris : Je ne sais pas vraiment là.

Docteur : Commencez donc par le début.

Iris : On s'est donc introduit dans la cité. Puis, nous avons parcouru les lieux. Mais alors que tout était calme, un livre s'est ouvert et nous avons été aspirés dedans. On s'est retrouvé dans un cimetière.

Docteur : Un cimetière ?

Iris : Oui. Et on avait un sacré comité d'accueil. Il y avait un fossoyeur, deux fantômes de vieillards usés, et le pire, la mort avec un tutu rose. Le premier réflexe d'Abel fut d'enfoncer une lame dans la faucheuse. Ça à fait marrer toutes les personnes présentes.

Docteur : Il a essayé de tuer la mort ?

Iris : Oui ! Vous n'êtes pas la seule à être surprise, mais laissez moi donc vous raconter ce qui s'est dit.

George : Didiou gamin qu'est-ce tu fous donc ? T'sais donc pas que c'est la foutue mort ? Faut vraiment être un illuminé de la cafetière pour avoir ce genre d'idée.

Ginette : Ma p'tite demoiselle, faudrait voir à mieux choisir votre bonhomme la prochaine fois. Il a l'air super con votre mari là !

Iris : Mais enfin ce n’est pas mon mari !

Ginette : Pas marié ? C'est du propre dit donc ! Les jeunes pu aucun respect pour les traditions.

Docteur : Ho ! Donc ce Abel est donc votre petit ami, en plus d'être votre collègue de travail ?

Iris : Mais pas du tout ! C'est la vieille bique qui a compris n'importe quoi ! C'est juste mon coéquipier.

Docteur : Ho je vois. (note à moi-même : le sujet semble détester qu'on parle de sa vie de couple et ne l'assume pas). Mais continuait donc, je vous en prie.

Iris : Soit, Abel a continué de tenter de planter la mort sans succès. C'est alors qu'un autre fantôme a essayé de le raisonner.

Bébert : Aller gamin, tu vois bien que ça ne sert à rien. Si tu veux, j'ai plein de magazines à lire, avec des filles en petite tenue. Ça sera plus utile que ce que tu fais ! Mais attends ! Merde c'est mon couillon de p'tit fils qui les a maintenant !

Iris : Monsieur, ce genre de chose ne l'intéresse pas. Il ne pense qu'à se battre.

Bébert : Du coup c'est lui le couillon ? Tenté de tuer la mort, personne n'a jamais été assez con pour essayer un truc pareil, et lui il insiste.

Iris : Dîtes, vous ne sauriez pas comment quitter cet endroit ?

George : Vin diou petiote, y'a ptèt bien une solution, mais z'aller pas aimer ça vous les jeunes.

Iris : Et c'est quoi votre proposition ?

George : Va y avoir un concours du plus grand buveur de glouglou rouge ! La mort va réaliser n'importe quel souhait du gagnant. C'est p't être votre billet de sortie.

Iris : Encore faut-il gagner. Et il se passe quoi si on perd ?

Bébert : Ma p'tite demoiselle, bas si tu perds tu vas surtout cuver dans un coin et avoir un sacré mal de crâne. Au pire, le plus grave c'est te pisser dessus en dormant.

Iris : Charmant comme façon d'annoncer les choses. Soit, il reste plus qu'à participer.

Docteur : Mais alors, vous avez bu ?

Iris : Bas ouai, pas trop le choix ! Pourquoi cette question ?

Docteur : Juste pour savoir si vous avez vraiment vécu ce que vous dites, ou si vous m'avez juste monté un flan pour ne pas dire que vous avez picolé dans un coin. (note à moi-même : le sujet semble avoir eu une forte consommation d'alcool. Possibilité d'un acte sexuel occasionnel et non assumé à cause de la boisson. Il est possible que le sujet invente des histoires pour cacher la vérité). Et donc, ce concours de glouglou rouge ?

Iris : Déjà, il m'a fallu convaincre Abel d'arrêter de se battre, car après avoir attenté à la vie de la mort, il a essayé de tuer le fantôme nommé Bébert. Mais là encore, sans succès. Puis, on s'est retrouvé au centre du cimetière avec plein de morts-vivants qui nous regardaient et sifflaient de joie. Le fossoyeur nommer George participait au concours de glouglou rouge, ainsi que d'autres de ses collègues. Y avait même deux commentateurs fantômes et la mort avec un tutu aux couleurs des arbitres de catch.

Peter : Hé bien mes amis ! Bienvenu à notre grand concours de buveur de glouglou rouge ! Ho, mais attendez que se passe-t-il ! Un concurrent semble essayer ! Oui ! D'agresser notre bonne mort-arbitre !

Steven : Quelle honte ! Quelle indignité ! Du jamais vue dans cette compétition, quel manque d'esprit sportif mon cher ami !

Peter : Mais voilà que le coup d'envoi est finalement donné. Regardez la challengeuse qui commence à boire, tandis que son voisin en fait de même.

Steven : incroyable ! Que dis-je ! Incredible ! A-t-on jamais vu un homme soulever un fut de glouglou rouge et le boire cul sec comme du petit lait ! Je crois bien que oui ! Nous avons un favori pour cette compétition.

Peter : Mais attention la partie n'est pas finie, car voilà la challengeuse qui est au bout de ses capacités après un demi fût de glouglou rouge !

Steven : Ha bas oui, hein ! Regardez-moi ça comme elle court à poil dans le cimetière tellement elle ne sait plus où elle est ni ce qu'elle fait !

Docteur : Vous avez couru nu dans un cimetière ? Mais qu'est-ce qui tourne pas rond chez vous ?

Iris : mas rien, c'était leur boisson bizarre qui m'a fait ça ! Habituellement je suis quelqu'un de très sage et de très calme !

Docteur : D'accord, on va dire que c'est vrai (note à moi-même : possibilité de mensonge ou d'une nature dévergondée refoulée par le sujet). Et comment tout cela s'est fini ?

Iris : Comme cela. Le concours a dût être très long, car il se terminait à peine quand j'ai repris connaissance. Tout ce que je sais, c'est qu'Abel l'avait remporté.

Peter : Hé voilà notre vainqueur ! Ha qu'il est beau ! Qu'il est fort ! Mais qu'a-t-il donc gagné ?

Steven : Tout d'abord, un souhait de son choix réalisé par notre bonne mort ! Mais ce n'est pas tout ! Le concurrent reçoit aussi une sainte pelle ! Ha oui, oui, oui ! Ainsi qu'un nécronomicon flambant neuf des éditions « mourus ta mère » ! Mais également des coupons de réduction pour des cercueils de chez « Crevé Père-Fils-et-Frères ».

Peter : Monsieur attendez, vous oubliez vos coupons de réductions !

Docteur : Pourquoi il n'en voulait pas ? Il aurait pu avoir un cercueil deux place à petit prix, si vous voyez où je veux en venir.

Iris : Mais ça suffit avec vos allusions débiles ! Y'a rien, donc aucun intérêt à parler de ça.

Docteur : d'accord, d'accord ! Et donc vous avez réussi à rentrer chez vous ?

Iris : Aucune idée. Après qu'Abel ait fait son souhait, nous sommes revenus dans l'étrange cité, mais ce con à fait son vœux avant que j'ai pu récupérer mes fringues. Puis je me suis évanouie une fois de plus. À mon réveil, j’étais ici et vous me parliez docteur. Au fait, comment je dois vous appeler ?

Docteur : Bonobo ! Docteur Bonobo

Iris : Pourquoi un tel nom ? C'est pas commode !

Docteur : Levez-vous, et retournez-vous. Vous allez vite comprendre mademoiselle.

Iris : Quoi ? Mais qu'est-ce que... Haaaaaaaaaaaaaaaaa !

Docteur : Elle est à nouveau tombée dans les pommes. (Note à moi-même ? Scp-105 capturé. Scp-076 ? Sûrement en train de cuver quelque part ou barrer de la cité sans la blondasse).

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