Adeline à la cave

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Il n'avait pas fallu longtemps à Adeline pour faire partie intégrante du groupe que Sybille avait baptisé les Sardanapales. Elle leur avait expliqué que c'était le nom d'un roi assyrien qui avait vécu dans le luxe et la luxure. Adeline trouvait ça un peu naze mais elle passait du bon temps avec ses nouvelles amies. Contrairement à ce qu'elle aurait cru, elle n'avait pas à cacher son amour pour les études. Elle adorait passer du temps le nez plongé dans les bouquins et elles la laissaient faire sans la railler ou la rabaisser. Elles étaient moins futiles, en fait, que ce qu'elle avait pensé.

Sybille était définitivement bien barrée. Elle parlait souvent de la domination des Sardanapales sur la ville et peut-être plus loin, d'ici quelques années. Elle parlait d'un monde où les orgies seraient légion, où sexe et pouvoir seraient intimement liés. Adeline avait beau lui rétorquer que c'était déjà bien souvent le cas, elle n'en démordait pas: il fallait que ce soit au grand jour, que le sexe ait une part importante dans les relations politiques et commerciales, de façon naturelle. Ainsi surviendrait la supériorité de la femme sur l'homme.

Et elle n'était pas sans arguments. Pourquoi toutes les religions avaient-elles fait du sexe quelque chose d'aussi sale? Pourquoi dans toutes les religions, la femme était-elle la fautive? Aujourd'hui encore, malgré un siècle de laïcité, la fautive, c'était la violée autant, sinon plus, que le violeur. Le "péché originel" n'était en fait que la preuve que la femme avait plus de couilles que l'homme, qui préférait un paradis dirigé par un tyran sadique que la vraie liberté. Celle-ci avait un prix, bien entendu, et il s'appelait le libre arbitre.

Adeline appréciait les envolées lyriques de Sybille sur le sujet. Elle la trouvait terriblement sexy.Il lui arrivait même de se caresser, avant de dormir, les yeux fermés, en la revoyant lui parler ainsi, avec une telle conviction dans le regard, de la supériorité de la femme. Quelque part, Adeline était d'accord, même si ses convictions à elle penchaient plutôt vers l'égalité.

Cette attirance pour la meneuse du groupe était partagée avec les autres filles. Mais il n'y avait aucune jalousie entre elles, il y avait de la place pour chacune, sans préférence ni favoritisme. Avec les garçons, c'était pareil. Si un d'eux s'intéressait à une fille plutôt qu'une autre, il n'y avait pas de rancoeur. De même, si une d'elles désirait un garçon, il lui suffisait de le dire aux autres et toutes respectaient la règle d'or: première à s'exprimer, première servie.

Ainsi, Adeline savait qu'elle ne devait pas faire les yeux doux à Thomas et Christian, officiellement en couple respectivement avec Sybille et Shana. Sinon, il n'y avait que Fabien, sur lequel Louise avait des vues. Mais Adeline n'eut pas besoin de choisir parmi les autres "proies", comme disait parfois Sybille. C'est Anthony lui-même qui l'aborda, à la sortie des cours, pour l'inviter à se balader ensemble. Près de la barre HLM où il habitait, il y avait un petit bois, où Adeline le suça avec un grand plaisir. Il n'avait pas prévu de capote, alors il n'eut le droit qu'à plonger ses doigts en elle pour la faire jouir. Il avait été un peu trop pressé, maladroit, si bien que le soulagement n'avait pas été total.

Mais elle ne refusa pas sa deuxième invitation pour autant. Il avait un beau et doux sexe. Adeline lui avait même demandé de se raser, et il avait accepté sans broncher. Alors elle avait aussi demandé de trouver un lieu où ils pourraient s'allonger, ailleurs que dans les bois. Anthony avait répondu qu'il trouverait l'endroit parfait.

Lorsqu'il l'avait guidée jusqu'aux caves de son immeuble, elle avait été déçue. Se faire dépuceler dans une cave, c'était un peu glauque. Était-elle si désespérée pour accepter ça? Mais Anthony avait fait des efforts. C'était loin d'être le grand luxe, mais il avait allumé des bougies - parfumées, s'il vous plaît! - pour donner une ambiance plus accueillante au lieu sombre. Il y avait là une table basse, avec deux verres et une bouteille de bière qu'il avait chapardée à ses parents, et un matelas, juste à côté. Adeline était décidée, mais aussi un peu anxieuse. Anthony était un beau garçon, plutôt sympa, mais c'était loin d'être le coup de foudre.

Son empressement prit à nouveau le pas sur la qualité de ses caresses et ses baisers, mais il réussit à lui faire oublier que ça allait être sa première fois. Il malaxait trop fermement ses seins mais elle adora l'odeur de ses cheveux pendant qu'il suçait plus calmement ses tétons. Ces attentions-là la firent mouiller rapidement, et comme s'il l'avait senti, Anthony s'affaira à lui retirer le bas. Pour l'occasion, elle s'était fait un ticket de métro, en espérant que ça lui plairait. Elle s'allongea sur le matelas et Anthony plongea entre ses cuisses.

Elle sentit sa langue la fouiller énergiquement. Elle se mit à onduler, laissant libre court à ses gémissements, ayant déjà oublié où ils se trouvaient. Elle s'irrita légèrement lorsque le garçon remonta sur son ventre, puis sur ses seins, juste au moment où elle commençait à se sentir perdre pied. Elle roula sur le côté et grimpa sur lui pour lui ouvrir le pantalon. Son sexe était extrêmement bandé, dur comme la pierre. Elle la caressa délicatement des deux mains, comme pour en sentir chaque nervure. Ce membre allait la pénétrer et elle eut envie d'un peu de solennité, tout d'un coup.

Anthony retira son t-shirt pendant qu'Adeline s'occupait de son pantalon, sans oublier ses chaussettes. Hors de question de se faire dépuceler par un garçon nu en chaussettes! Elle était assez ouverte d'esprit pour ne pas trop s'attacher au lieu - ni même à la personne, au fond - mais les chaussettes, non!

Elle revint rapidement à ce pieu érigé, posa sa main sur ses bourses et les malaxa doucement. Elle n'avait d'yeux que pour ce membre, et maintenant si près du but, elle avait un peu peur d'avoir mal. Elle posa délicatement ses lèvres sur le gland turgescent et ouvrit légèrement la bouche. Millimètre après millimètre, elle le sentait lui remplir la bouche. Bientôt, son bout rond caressa le fond de sa bouche. Pour la première fois, elle alla plus loin. Le râle d'Anthony l'incita a encore continuer, malgré les hauts le coeur qui menaçaient de lui nouer la gorge.

-- Oh la vache! cria-t-il lorsque les lèvres d'Adeline se refermèrent sur sa garde.

Il s'accrocha à ses cheveux. Adeline crut d'abord qu'il allait la rejeter. Mais au contraire, il la maintenait là. Difficilement, elle réussit à aspirer de l'air par le nez, tout en sentant les larmes lui monter et sa gorge se resserrer encore un peu.

-- Oh putain, Adeline!

Le garçon devint fou et se mit à donner des petits à-coups de reins encore plus loin dans sa gorge. Adeline se concentrait le plus possible pour se détendre, mais bientôt, elle sentit comme une envie de vomir et releva la tête en toussant. Les larmes coulèrent pour de bon, l'air qu'elle aspirait lui brûlait les poumons, la bave qu'elle n'arrivait pas à aspirer coulait en filets sur la queue d'Anthony, encore agrippé solidement à sa tignasse. Malgré tout ça, Adeline était encore plus excitée. Sans plus réfléchir, elle se pencha à nouveau vers cette queue, mais il la retint.

-- Attends, sinon je vais jouir. Putain, c'est trop, ça.

-- Une gorge profonde, ça s'appelle, lui lança-t-elle comme si elle était une grande habituée.

-- Je sais comment ça s'appelle, lui répondit Anthony en attrapant la capote posée sur la table basse. Mais c'est la première fois qu'on me le fait.

Elle regarda avec attention comment il déroulait le préservatif sur son sexe, pour s'en rappeler. Elle eut à cet instant l'idée de se rendre dans un sex-shop pour s'acheter un gode, qui, en plus de lui faire du bien, lui permettrait de s'entraîner à enfiler des capotes sur des queues. Dès qu'Anthony fut prêt, ils reprirent leurs baisers, leurs caresses. Avec délicatesse, il allongea la belle Adeline sur le dos. Elle sentit le plastique contre sa vulve et ouvrit grand les cuisses. Elle n'eut pas la force de lui demander de faire attention. Anthony était persuadé qu'elle n'était plus vierge depuis longtemps.

Son gland écartait doucement ses lèvres, et elle en avait déjà le souffle court. C'était tout à fait autre chose que des doigts. C'était puissant, imposant, solide comme un roc, et brûlant comme l'enfer. Elle n'eut qu'à peine le temps de s'habituer à cette présence en elle que l'empressement d'Anthony refit surface en un solide coup de reins. On avait dit à Adeline que le dépucelage pouvait parfois être douloureux. Mais elle ne s'était pas attendue à cela. Elle ne put retenir un hurlement, tout en agrippant de son corps entier à celui du garçon qui resta un moment interdit, paniqué.

-- Ça va, Adeline? lui demanda-t-il. Je t'ai fait mal? Je suis désolé, je...

La jeune fille lui sourit et posa son index sur ses lèvres. Sans rajouter un seul mot, Anthony entama de doux va-et-vient. La douleur s'estompa petit à petit, pour laisser place à un sentiment de plénitude. Elle le serra contre lui et il accéléra avec parcimonie. Sa queue lui envoyait des pics de plaisir de plus en plus puissants, elle avait l'impression d'avoir le vagin écartelé, et elle aimait ça. Elle se faisait enfin baiser, elle était aux anges, elle voulait que ça dure éternellement, même s'il était évident qu'Anthony n'était pas le plus doué, d'après ce qu'elle avait entendu des expériences des autres. Mais elle était bien, comblée. Si bien qu'elle n'entendit pas tout de suite la porte s'ouvrir. Anthony non plus, d'ailleurs, le visage plongé dans le cou d'Adeline.

-- Ben merde, Antho! On se fait pas chier!

Adeline et son limeur au bord de l'explosion sursautèrent. Avec effroi, elle sentit Anthony prêt à quitter son fourreau et par réflexe, elle s'agrippa à lui pour l'en empêcher.

-- Qu'est-ce que vous foutez là, putain?

Adeline avait déjà vu le plus petit des deux garçons qui avaient débarqué. Idriss, si ses souvenirs étaient bons, un gamin de quatrième ou troisième. L'autre, celui qui avait parlé, semblait un peu plus vieux. La peau toute noire, ses dents blanches éclataient dans la pièce sombre.

-- Continue, dit-elle distinctement à Anthony.

Celui-ci sursauta à nouveau, semblant ne pas comprendre.

-- Tu veux que...

-- Oui, le coupa-t-elle.

L'incompréhension toujours lisible sur lui, Anthony se remit à aller et venir, les yeux rivés sur cette fille qu'il semblait ne plus connaître. Elle tourna le visage vers les deux autres et tout en gémissant, elle leur dit sans hésiter:

-- Préparez-vous, ce sera votre tour, après, si vous avez des capotes.

L'inconnu noir sourit de toutes ses dents en sortant un sachet de sa poche arrière qu'il posa sur la table basse de la même manière qu'on pose sa pièce sur le bord du babyfoot pour réserver sa partie. Adeline en fut excitée. Elle avait toujours rêvé d'un dépucelage hors du commun. Elle allait être servie. Elle prit le visage d'Anthony dans ses mains et l'embrassa à pleine bouche pour lui donner du coeur à l'ouvrage, tout en se demandant si le suivant confirmerait la réputation des hommes noirs.

-- Baise-moi, murmura-t-elle à Anthony qui peinait à se remettre dans l'action. Défonce-moi...

Elle vit son regard changer. Elle ne comprit pas forcément sur l'instant, mais germa en elle en disant ces mots celle qu'elle deviendrait plus tard. Les mots prononcés à un homme qui vous pénétrait étaient autant si ce n'est plus importants que les caresses qu'on lui prodiguait. Le garçon se mit à aller et venir comme un dératé, comme s'il courait un sprint. Adeline ne put retenir ses cris en sentant ses hanches cogner les siennes, ses bourses tapoter sur son périnée. Elle sentait ses seins pointer comme jamais et une brûlure l'envahir dans tout le corps.

Il lui sembla perdre conscience un instant. Elle s'entendait pourtant crier, tout en intimant son amant de continuer, de ne pas s'arrêter, mais c'était comme si ce n'était pas vraiment elle. Dès qu'Anthony retira son pieu de son antre, la chaleur s'estompa. Elle lui sourit en le regardant retirer le préservatif. Puis aussitôt cracher son foutre sur son ventre. Elle l'étala sur sa peau à mesure qu'il se vidait sur elle. Adeline savait déjà qu'elle ne se laverait pas avant le lendemain, pour garder cette odeur de sexe sur elle le plus longtemps possible. Elle devenait enfin cette femme qu'elle avait tant espérer devenir: adaptée à la société, sans pour autant se priver des plaisirs de la chair. Elle tourna le visage vers le prochain et lui sourit. Anthony se leva, sûrement déçu, quelque part, mais il ne dit rien.

-- T'es une belle salope, lui dit le garçon en s'approchant d'elle, les mains déjà occupées à ouvrir son pantalon. Je vais te montrer ce que c'est un vrai homme.

C'est alors qu'elle vit la taille de son sexe. Le gars éclata de rire en voyant sa réaction. Elle s'était sentie si remplie avec Anthony qu'elle n'imaginait pouvoir recevoir ce membre-là entre ses cuisses. S'il n'était pas beaucoup plus long, il était nettement plus épais. Ce qui fit naître chez Adeline autant d'envie que d'appréhension.

-- Ton copain n'a pas de capote ou il n'ose pas? lui demanda-t-elle pour se redonner de la contenance.

-- Il en a pas. Mais je suis sûr que tu serais pas contre lui offrir une petite gâterie, hein?

Le second amant de sa vie lui parlait en s'astiquant le manche. Il vint se mettre à genoux entre ses cuisses encore ouvertes et sembla surpris:

-- C'est ta... Putain, Antho! Tu l'as dépucelée!

Ledit Antho ouvrit de grands yeux ronds sur Adeline, incrédule. Celle-ci lui sourit avec malice et lui fit signe de venir près d'elle.

-- J'espère que ma queue va rentrer dans ta petite chatte! s'exclama le jeune homme qui venait de dérouler sa capote le long de sa verge.

Alors qu'Anthony s'asseyait timidement sur la table basse, Adeline se fit manipulée sans trop de ménagement, pour se retrouver à quatre pattes sur le matelas. Elle ne savait pas trop comment réagir. Il était clair que le garçon qui s'apprêtait à al pénétrer avec son membre énorme n'en était pas à sa première fois, lui. Elle se retourna, l'esprit ailleurs, et vit Idriss, seul et timide dans son coin, bien que visiblement hypnotisé par la vulve d'Adeline.

-- Viens là, lui dit-elle. Tu vas quand même avoir le droit à ta gâterie.

Alors qu'il s'approchait, manifestement aussi excité que stressé, elle sentit la main virile du black lui fourrer un doigt, la fouiller partout. Elle se remit à gémir, tendue de partout. Idriss arriva devant elle et aussitôt, elle lui défit le pantalon. Son sexe était plus petit que les deux autres, et c'est peut-être ça qui le rendait si timide, au fond. Elle lapa son gland en le branlant, remarquant que le fait de s'occuper de lui calmait l'électricité qui se dégageait de son bas-ventre.

-- La première fois qu'une fille touche ta queue? lui fit-elle avec malice.

Idriss hocha la tête, les joues en feu, et Adeline l'avala d'un trait. Elle serra ses lèvres sur sa garde et commença des va-et-vient en aspirant son gland aussi fort qu'elle fort qu'elle pouvait. Le jeune garçon gardait la bouche grande ouverte, avait du mal à respirer. Elle se doutait qu'il allait jouir en moins de deux et s'appliqua à lui offrir une fellation dont il se souviendrait toute sa vie.

Elle fut pourtant coupée dans son élan par un gland démesuré qui appuyait, forçait littéralement le passage de sa vulve à peine déflorée. Elle s'agrippa à la cuisse d'Anthony, près d'elle, tenta de continuer de sucer Idriss du mieux qu'elle le pouvait, mais chaque millimètre que gagnait le black en ouverture de ses lèvres la tétanisait.

-- Je vais t'écarteler la chatte! ricana la jeune homme en poussant de plus en plus fort.

-- Aaaaahhh!!

Le gland du garçon l'avait pénétrée. Elle fut prise de secousses sans savoir si c'était un orgasme ou la douleur. Elle comprenait enfin l'expression "avoir la chatte en feu". Un instant, elle voulut lui dire d'arrêter, mais, solidement accroché à ses fesses, il continuait de la percer. Il n'y avait pas d'autre mot. Il semblait grogner autant d'effort que de plaisir, malaxait son postérieur. Puis enfin, elle sentit comme un coup porté au fond de son antre. Elle tomba en avant, le visage dans le matelas, en retenant un hurlement.

Elle sentit Anthony se tendre, puis se lever. Mais il n'eut pas le temps de prononcer deux mots pour stopper l'assaut de son ami qu'Adeline reposa sa main sur sa cuisse pour l'arrêter.

-- Laisse-le... J'adore, putain...

-- T'es sûre? lui demanda-t-il avec une sorte de panique sur le visage.

-- Oh putain, oui, certaine! Tu pouvais pas m'offrir meilleur dépucelage, Anthony!

Le jeune homme n'eut pas besoin de plus. Elle le sentit reculer, pour mieux la transpercer à nouveau, d'un solide coup de reins, en grognant à nouveau. Elle réussit à retenir le cri de douleur qui venait, la respiration bloquée et les yeux exorbités. D'un coup d'oeil vers Anthony, elle comprit à quel point une petite chatte écartelée était excitant. Le voilà qu'il était de nouveau tout dur, les yeux rivés sur la queue qui la remplissait à en exploser. Lorsqu'elle sentit le jeune homme reculer encore, elle sauta sur le petit pieu d'Idriss et reprit sa fellation. De sa main gauche, elle branla énergiquement Anthony qui n'en demandait pas tant.

Ainsi concentrée sur autre chose, elle supporta mieux les va-et-vient du black, qui commençait à accélérer. Elle commençait à s'habituer à le sentir cogner au fond de son antre. C'en était même délicieux, et bientôt, les cris qui sortaient de sa bouche étaient emplis d'un intense plaisir. Idriss jouit rapidement, sans pouvoir anticiper quoi que ce soit, et elle avala goulûment son sperme. Il souriait de toutes ses dents. Il était plutôt mignon, une fois qu'il avait dépassé sa timidité. Elle voulut lui sourire, mais les assauts de l'inconnu noir l'en empêcha.

À ses grognements, elle sut qu'il n'allait plus durer longtemps. Elle laissa un instant la queue d'Anthony pour se pencher en avant, reposer son visage sur le matelas. Mais le jeune homme en décida autrement. Il attrapa ses cheveux et la tira en arrière. Elle grimaça de douleur, autant parce que son cuir chevelu la lançait que parce que le jeune homme la pilonnait maintenant sérieusement. Pourtant, la douleur fut rapidement par une sensation beaucoup plus plaisante. Elle sentit comme une boule exploser dans son ventre et se propager dans tout son corps. Elle hurla sans vraiment s'en rendre compte et en redemanda encore sans y avoir réfléchi.

Son corps était remué de spasmes qu'elle n'arrivait pas à retenir lorsque le garçon se retira d'elle et la retourna pour l'allonger sur le dos. Elle entrouvrit les yeux pour le voir souriant, haletant comme un boeuf. La capote pendouillait de son sexe, remplie de foutre. Il la retira et la vida sur les seins d'Adeline avant de se lever et ranger son sexe encore un peu gonflé dans son pantalon.

-- Allez viens, Idriss, laissons les amoureux! s'exclama-t-il en tapotant l'épaule d'Anthony encore en train de se palucher devant une Adeline ondulante de plaisir.

Pendant un moment, ils ne firent que se regarder mutuellement en silence. Anthony avait ralenti ses va-et-vient et Adeline caressait ses seins pour y étaler le foutre, et portait parfois ses doigts à sa bouche pour y goûter.

-- Crache encore pour moi, Anthony, lui dit-elle d'une voix qu'elle espérait lascive.

Il se mit à genoux au-dessus d'elle, et elle le branla jusqu'à recevoir son dû sur le visage. Il l'étala lui-même, cette fois, et elle adora ça.

C'est d'une démarche peu assurée qu'Adeline quitta la cave où elle s'était faite dépuceler, le matelas taché de sa cyprine et de son sang; le visage, les seins et le ventre maculés de sperme. Elle avait l'impression que chaque personne croisée ne pouvait que sentir cette odeur de sexe. Après avoir quitté Anthony, elle s'arrêta chez Sybille, comme elle l'avait promis, et lui raconta tout dans les moindres détails pendant que son amie léchait sa peau au goût de jus d'homme.

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