Adeline à l'étang

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Adeline était un peu stressée, mais en même temps, c'était excitant. Se retrouver là, enfin acceptée par ce groupe de filles, ce cercle si fermé. Connaître leur endroit secret et y être invitée. Les autres avaient déjà sauté dans l'eau, les yeux rivés sur elle.

Elle ne devait pas montrer sa timidité. Mais savoir que le secret de ce lieu avait été dévoilé à quelques garçons triés sur le volet la rendait hésitante. Ils pensent qu'aucune d'elles n'est au courant qu'ils les matent... alors que ce sont elles, précisément, qui ont tout fait pour qu'ils sachent où les trouver.

Adeline était une magnifique jeune femme. L'an prochain, ce serait la fac et il était plus que temps de gagner en expérience. Ces filles-là étaient exactement ce dont elle avait besoin. Lorsqu'elle se contentait de leurs miettes (comme le faisaient l'écrasante majorité des filles du lycée), Adeline se retrouvait avec des garçons tendres, qui la respectaient, lui parlaient... Mais ne la baisaient pas. Elle avait compris qu'à son âge, elle devait faire un choix: être respectée et rester vierge (au mieux connaître les plaisirs du missionnaire, voire de l'amazone), ou oublier un temps ses idéaux féministes et connaître l'ivresse des corps transpirant qui s'entrechoquent. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'en gagnant en maturité, les mecs qui l'intéressaient au-delà du physique comprendraient que culbuter une femme de toutes ses forces, sans aucune retenue, dans l'abandon le plus total, ça pouvait parfaitement être une forme de respect.

Car Adeline n'avait pas envie de douceur. Enfin, si, bien sûr. Elle aimait qu'on la caresse, qu'on l'embrasse dans le cou. Mais elle voulait surtout sentir ce que ça faisait que d'être remplie. Pas d'un doigt, voire de deux, mais remplie d'un sexe bien raide. Elle aimait la douceur d'une verge, cette peau fine déformée par des veines saillantes, la solidité de ce membre qu'elle pouvait prendre à pleine main pour l'astiquer. Elle aimait ça, branler un mec. Ça lui était arrivé avec deux. Son ex, qu'elle avait plaqué le mois précédent, et celui avec qui elle était sortie en première. Pendant qu'ils lui pelottaient les seins sous son t-shirt, elle plongeait sa main dans leur jean ouvert et baissait les yeux vers l'objet de tant d'envies. Elle sentait son ventre se tordre quand le gland turgescent crachait sa purée blanche et épaisse et que son copain s'accrochait à ses seins. Comme une envie d'uriner sans avoir besoin de le faire. Cette sensation la suivait encore plusieurs minutes, même après que son copain ait refermé son pantalon. Celui de cette année n'avait même pas osé mettre sa main dans sa culotte.

Alors il lui fallait se tourner vers des mecs moins intéressants, mais qui osaient. Du moins, d'après le groupe de filles qui l'attendait dans l'étang. Elle retira enfin son short en jean et se retrouva en culotte-soutien-gorge devant ses nouvelles amies. Elle se faisait scruter. Et quelque part, elle aimait ça. Peut-être que les garçons étaient déjà là. Combien pouvaient-ils être? Qui pouvaient-ils être? Peu importe. Le simple fait de se savoir épiée la rendait déjà moite.

Elle se dépêcha de retirer le reste et plongea directement dans l'eau sous les acclamations des autres filles. L'excitation était à son comble, elles semblaient toutes heureuses de compter une nouvelle adhérente à leur club restreint. Elles étaient maintenant sept. Et il fallait bien avouer que Sybille, l'instigatrice de ce petit groupe, avait le nez pour attirer les plus belles filles dans leur cercle. Elle était d'ailleurs particulièrement fière de voir Adeline les rejoindre. On était au mois d'avril, on se croyait déjà en été et il était grand temps qu'elle arrive enfin à recruter cette Adeline. Il était juste hors de question de le lui proposer tant qu'elle était avec ce ringard de Tristan. Maintenant que c'était oublié, elle pouvait intégrer l'équipe.

Assise sur le bord de l'étang, les tétons encore tirés par la fraîcheur de l'eau, elle regardait les autres s'amuser dans l'eau. D'où elle était, elle avait déjà repéré les trois garçons au courant de leur endroit secret. Elle fit signe à Adeline de la rejoindre, avec un sourire aguicheur. Une fois mouillés, les cheveux châtains d'Adeline devenaient presque noirs. Sybille, elle, avait les siens d'un blond couleur paille. Elles étaient presque l'opposé à tous points de vue. Adeline avaient des seins de taille moyenne et ronds, les aréoles très sombres et les tétons proéminents. Elle était plutôt filiforme, même si ses hanches commençaient doucement à s'accentuer. De longues jambes musclées et un ventre plat, puis entre les deux, un pubis qu'ele avait rasé en un ticket de métro. Sybille, elle, était toute en chair. Elle avait la poitrine la plus grosse du lycée, sans qu'ils ne tombent le moins du monde. Ses tétons étaient minuscules et semblaient constamment pointer. Elle était plus petite qu'Adeline, mais aussi plus puissante, le corps plus nerveux. Elle avait choisi un pubis bien lisse. Elle ne l'avouerait jamais à personne, mais c'était uniquement parce qu'elle n'aimait pas les pubis à poils blonds.

-- Tu es bien consciente qu'on ne vient pas ici juste pour s'amuser, Adeline? lui souffla-t-elle une fois que sa nouvelle amie fut face à elle, encore dans l'eau jusqu'à mi-poitrine.

-- Leïla et Louise m'ont fait comprendre qu'il n'y aurait sûrement pas que nous.

-- Ils sont trois, là, mais ne les cherche pas. Ils ne doivent pas savoir qu'on sait.

-- C'est excitant, lui répond Adeline. Et ils viennent souvent?

-- Ils ne savent pas toujours quand on vient ici. Et ils ne sont pas tous les trois à chaque fois. Mais peut-être leur a-t-on laissé comprendre qu'il y aurait une nouvelle, aujourd'hui...

D'un coup, Adeline eut envie de passer ses bras sur sa poitrine. Elle avait le sentiment d'être devenue une bête de foire à son insu, et la sensation n'était pas vraiment agréable. Mais en même temps, elle ressentit cette brûlure au bas-ventre, caractéristique de son excitation.

-- Ils vont fantasmer sur toi, Adeline. Si ça se trouve, aucun ne t'avait calculée jusque-là. Maintenant, ils vont penser à toi en se branlant, le soir avant de dormir.

Derrière Adeline, les autres filles s'étaient calmées. Elles semblaient écouter la conversation. Mais la nouvelle les avait oubliées. Elle plantait son regard dans celui de Sybille. Celle-ci lui souriait en coin, les yeux pétillants de malice, en lisant le mélange de gêne et d'excitation chez Adeline. Elle aimait provoquer ça, surtout chez une femme. Et celle en devenir devant elle éveillait en elle des désirs ardents, Adeline pouvait le remarquer, tellement les yeux de Sybille semblaient la dévorer. Les cinq autres filles restaient témoins silencieuses de ce moment. Elles se regroupèrent simplement, se prirent les mains sous l'eau, attendant le moment où Adeline serait définitivement des leurs.

-- Vous venez ici juste pour qu'ils se branlent en pensant à vous? demanda Adeline, en grande partie juste pour briser ce silence.

-- Pour nourrir leur désir, Adeline. Pour qu'ils soient comme des fous à chaque fois qu'ils nous voient, qu'ils aient envie de nous comme des bêtes sauvages. Pour les garder en notre pouvoir, pour en faire ce qu'on veut. Et crois-moi, Adeline. Tu as mis un pied dans notre petit cercle d'amies, et déjà, je suis sûre qu'ils bandent tous les trois. Peut-être même sont-ils en train de se branler en nous regardant.

Les mots de Sybille avaient le don d'être exactement ce qu'Adeline voulait entendre. Parler de cul sans détour, prendre son plaisir sans tabou, sans retenue. Son coeur battait à tout rompre et heureusement que l'eau était fraîche. Adeline aurait cuit sur place, sinon, tellement Sybille réussissait à l'exciter.

-- Et comment on y met le deuxième pied? demanda-t-elle avec une voix tremblante.

-- Fais-moi jouir, répondit Sybille sans hésiter, en ouvrant ses cuisses devant la nouvelle recrue.

Adeline fut parcourue d'un frisson. Elle scruta Sybille, pour voir si elle était sérieuse. N'y trouvant aucun signe de plaisanterie, elle se retourna vers les autres, qu'elle découvrit blotties les unes contre les autres. Elles lui souriaient aussi, la regardaient avec envie. Et comme pour lui faire comprendre qu'elles étaient toutes passées par là et qu'il n'y avait pas à s'en faire, au contraire, Leïla à la peau chocolat et Jade l'autre blonde du groupe s'embrassèrent à pleine bouche. Déjà, les mains se faisaient caressantes. Louise et ses airs de Mercredi Adams enlaça Leïla par derrière, les mains malaxant lespetits seins de la belle métisse aux cheveux crêpus, lorsqu'ils étaient secs.

Adeline comprit qu'elle n'avait pas le choix. Elle se tourna à nouveau vers Sybille, qui se mordillait la lèvre inférieure, le regard remplit d'une luxure qui fit défaillir Adeline. C'était ça qu'elle recharchait. C'était exactement de cette manière qu'elle imaginait le sexe: sans barrières. Elle fit un pas hésitant vers la chef du groupe. Sybille ouvrit encore un peu plus ses cuisses et se pencha légèrement en arrière, offrant à la nouvelle venue une vue imprenable sur sa vulve.

-- Nous ne sommes pas simplement les filles les plus désirées du lycée, Adeline. Ce que nous voulons, c'est jouir de la vie, devenir de véritables fantasmes, pour ces trois mecs, et tous ceux du lycée à travers ce qu'ils peuvent raconter à leurs copains... Et même dans le reste de la ville, quand des histoires extravagantes arrivent aux oreilles des adultes. Et tu sais ce que c'est le fantasme le plus répandu chez les mecs, mis à part les infirmières?

-- Deux femmes... répondit Adeline machinalement, les yeux rivés sur le sexe de Sybille.

Elle voulait tant que tous ces plaisirs soient les siens. Il lui fallait connaître tout ça, savoir ce que c'était, cette envie de sourire et sifflotter qu'avait sa mère, après qu'elle se soit faite baisée par son père. Ils pensaient qu'elle ne les entendait pas, mais Adeline les écoutait. Les râles, les couinements, même retenus. De l'extérieur, ils ressemblaient à des efforts pénibles et de la douleur. Mais ils sortaient toujours de là rayonnants.

S'il lui suffisait de faire jouir Sybille pour connaître tous ces plaisirs, Adeline était prête à le faire. Et puis... Il fallait bien l'avouer: Sybille avait une jolie chatte toute rose. Elle plongea entre ses cuisses et lui suça directement le clito. Sybille réagit violemment à cet assaut et crocha dans ses cheveux en lâchant un cri aigu qui résonna entre les arbres. Adeline entendit les ricanements satisfaits des autres filles, mais de loin.

Tout son esprit, tous ses sens, étaient attentifs à une seule chose: le sexe de Sybille. Sa peau avait le goût de l'étang, mais les lèvres qu'elle lappait à toute vitesse avaient un goût prononcé, à la fois amer et enivrant. Elle recula légèrement la tête et posa son doigt sur le haut du sexe de Sybille. Il lui fallut appuyer un peu pour sentir la présence d'un clitoris, alors que le sien, sous l'eau, était turgescent à souhait. Loin d'être aussi gros que ceux qu'elle avait pu voir sur Pornhub, pour comparer, elle s'était rendu compte qu'il était plus proéminent que la moyenne, ressortant parfois de sa protection charnelle en tout petit gland qu'elle aimait branler de deux doigts, comme s'il s'agissait d'un tout-tout petit sexe d'homme.

Une fois qu'elle sentit le bouton de Sybille sous son doigt, elle l'agita vivement, comme elle le faisait parfois sur elle-même. Son amie se tendit et s'agrippa de plus belle à sa tignasse. Derrière elle, les gémissements et roucoulements commençaient à donner au moment une ambiance luxurieuse qui plaisait énormément à Adeline. Elle sentit les jambes de Sybille l'entourer, sa main la plaquer entre ses cuisses tout en couinant de façon très aigue, sans rien retenir de ce qui sortait de sa bouche. L'esprit d'Adeline avait décollé. La jeune femme avait pris la place de la lycéenne encore vierge.

Elle planta deux doigts d'un coup sec au fond du sexe trempé de Sybille et suça son clitoris en l'aspirant de toutes ses forces. Surprise par tant d'enthousiasme, Sybille se mit à crier au milieu des bois. Les cinq autres s'approchèrent de la nouvelle recrue, attirées par sa lubricité. Adeline sentit une main se glisser entre ses cuisses, une autre caresser ses fesses, et d'autres sur ses seins. Elle sentit encore cette chaleur se propager dans tout son corps, perdant littéralement tout sens de la réalité.

Plus les mains la caressaient, la pelotaient, la branlaient, plus elle dévorait Sybille, agitait ses doigts en elle, les faisait aller et venir avec force jusqu'à la faire crier. Adeline releva soudain la tête. Lui avait-elle fait mal? Elle se rendit rapidement compte que non, pas du tout. Allongée dans l'herbe, Sybille agitait son bassin sur les doigts encore logés en elle. Adeline se rendit compte qu'elle venait d'offrir un orgasme à Sybille. Sûrement le premier orgasme qu'elle donnait de sa vie. Qui aurait cru que ça aurait pu être à une fille?

Sybille se laissa aller dans l'herbe, le corps inerte, souriant aux rares nuages dans le ciel. Pendant ce temps, Adeline se faisait assaillir d'attentions par cinq paires de mains, des bouches à ne plus savoir qu'en faire. La tête lui tournait alors que des doigts la fouillaient, se retiraient pour laisser la place à d'autres. Elle s'accrocha aux cuisses de Sybille, tourna la tête vers Shana et sa peau d'ébène. Celle-ci posa ses lèvres épaisses contre les siennes, leurs langues se mirent à danser ensemble. De ce qu'elle voyait, Leïla suçait son sein gauche, Jade mordillait le gauche. Jamais elle ne les avait sentis aussi gonflés, aussi durs. Elle en avait presque mal, mais elle n'avait aucunement 'intention de leur dire d'arrêter.

Il s'agissait sûrement des mains de Louise et Moira qu'elle sentait entre ses cuisses. Elles avaient glissé un doigt chacune dans son vagin palpitant et allaient et venaient sans arrêt, en rythme inversé, tant et si bien qu'Adeline s'en retrouvait constamment remplie. Les mains de Shana attrapèrent son visage juste avant que tout son corps se tende malgré elle, comme si elle savait exactement ce qui allait se passer et à quel moment. La belle noire lui tourna le visage vers une Sybille rayonnante. Le soleil reluisait dans ses cheveux blonds et éblouit Adeline prise de spasmes augmentés par les doigts en elle qui, maintenant, restaient tout au fond d'elle. Les cinq filles l'enlaçaient, se collaient à elle, alors que Sybilline se penchait vers elle:

-- Laisse ton corps s'exprimer, Adeline... Lâche tout, ma belle...

Les caresses, les regards, le lieu, les garçons cachés plus haut dans les fourrés, les doigts, les mots. Tout un ensemble qui fit enfin hurler Adeline. En relâchant le cri qu'elle retenait depuis de longues secondes, Adeline s'ouvrit en même temps à son premier vrai orgasme, aussi ravageur que fulgurant, la tête dans la poitrine de Sybille qui la serrait contre elle. Ses cris résonnèrent longtemps dans la forêt alentour et lorsqu'elle reprit plus ou moins ses esprits, Adeline souriait béatement. Les sept lycéennes étaient encore enlacées lors que Sybille déclara:

-- Les filles, nous avons une nouvelle soeur. À nous sept, nous ferons de cette ville une véritable Babylone, et tous serons à nos pieds!

Un sourire carnassier apparut sur le doux visage de Sybille. Un ange passa. Et Adeline éclata de rire, rapidement suivie des cinq harpies qui l'avaient fait jouir et de Sybille elle-même pour terminer, qui finit par reprendre la parole:

-- Allons boire un verre au Sunset. Il faut qu'on te voit avec nous, pour officialiser tout ça! Moira, c'est ton tour!

-- Oh oui!

Celle-ci s'empressa de se rhabiller, sans même se sécher et partit entre les arbres en courant. Au regard interrogatif d'Adeline, Sybille répondit avec malice:

-- Elle va vérifier si nos voyeurs ont éjaculé... en te regardant jouir!

La jeune Adeline rougit à cette idée. Elle ne savait pas encore qu'un jour, elle se moquerait d'elle-même d'avoir ressenti cette légère honte.

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