Chapitre 12

3 minutes de lecture

Liam sorti son téléphone.

De : Emi

À : Liam

« Coucou, j'espère que Dylan va bien. On a dit que vous ne vous sentiez pas bien.

Sinon, après les cours, on va voir Alice.

Ça vous dit de venir avec nous ?

Réponds vite. Bisous. »

Après quelques instants d’hésitation, il mit l’écran devant les yeux de Dylan, qui le lut machinalement. Grâce au message, il parut non seulement se rendre compte qu'il n'était plus seul dans son appartement, mais également plein d’espoir. Liam sourit. Il aurait dû y penser plus tôt. Ce qu’Alice avait fait, seule Alice pouvait le défaire.

De : Liam

À : Emi

« Coucou Emi.

Merci beaucoup, vous nous sauvez la vie.

Et, oui, je voudrais vous accompagner pour voir Alice. Dylan aussi. On se retrouve où et à quelle heure ?

A tout à l’heure »

-Elle doit m'en vouloir... articula difficilement une voix mal assurée.

Liam sursauta violemment. Dylan se tenait derrière lui, les traits tirés, l’air épuisé et gêné.

-Mais non, je... tenta-t-il de le réconforter.

La sonnerie de son téléphone le coupa.

De : Emi

À : Liam

« On se retrouve devant le lycée à seize heure trente. Butler nous emmènera.

Ne soyez pas en retard. »

Ce dernier lut le message de son amie et transmit l’information à son frère de coeur. Ils discutèrent le restant de l’après-midi. Liam essayait désespérément de réconforter Dylan, de lui expliquer qu'il n'était pas fautif, que l'état d'Alice était déjà mauvais avant son intervention, mais rien n'y faisait. Au bout d’un moment, et voyant qu’il n’arrivait à rien, Liam consulta son téléphone… et se rendit subitement compte qu’il était déjà seize heures. Il fallait qu’ils se dépêchent.

Arrivés au lycée, ils virent Ashley courir vers eux.

-Dylan ! T'était où ?

Le jeune lui lança un regard tellement las qu’elle n’insista pas. Elle le regarda passer sans rien dire, l'air déçue. Emi, qui venait de les voir, prit le relais en leur hurlant dessus :

-Ah, vous voilà enfin ! J'ai cru que vous vous étiez perdus ! Dépêchez-vous ! Le docteur nous attend !

Ils se dirigèrent vers le point de rendez-vous, Emi leur faisant un compte rendu détaillé de ce qu’ils avaient manqué. Dylan esquissa un léger sourire. Il n'avait pas manqué grand chse, que ce soit au niveau des cours ou des potins.

Arrivés au dit point de rendez-vous, ils aperçurent une grosse berline noire. A l’intérieur, le docteur, comme disait Emi, les attendaient. Il ne semblait pas impatient, même pas pressé. Il détailla Dylan de la tête au pied, et le jeune homme, une fois n’est pas coutume, ne réagit pas. Il se contenta de rendre son regard à l’homme en face de lui. Ce dernier finit par détourner les yeux et annonça d’une voix claire :

-Elle va mieux.

Immédiatement, le visage de Dylan se détendit. Ils se comprenaient.

Ils entrèrent ensuite dans la voiture. Elle sembla glisser sur la route les menant jusqu’à un immense manoir. Les reflets argentés des pierres attirèrent l’attention de Liam, qui n’avait jamais rien vu de pareil. Elle semblait très précieuse. Cependant, une étrange femme, qui sortait de la maison, le détourna de sa contemplation.

Elle était très élégante, et sa robe rose aux allures victoriennes rappelait parfaitement les tons doux de ses cheveux, tout aussi roses. Une sorte de bustier doré entourait sa taille fine. Elle semblait artificielle, mais en même temps si réelle, si humaine...

Elle passa les jeunes gens en revue du regard. Lorsqu'elle prit la parole, sa voix aussi douce que du cristal empli l'air comme un murmure.

-Bonjours maître. Mademoiselle vient de se réveiller. Elle semble se remettre peu à peu de ses... accidents.

Le professeur sembla soulagé d'un énorme poids.

-Merci Mariette. Cette semaine a été assez éprouvante, je te prierais donc d'emmener ces jeunes gens voire mademoiselle. Je dois faire part de cette nouvelle à.…

Il nous jeta un petit coup d'œil et secoua la tête.

-Attention à la ménager.

Après ces mises en garde, il pénétra dans le manoir. Sans même un mot de remerciement pour la jeune femme. Celle-ci se tourna d'ailleurs vers les invités, un joli sourire aux lèvres.

-Messieurs, mesdemoiselles, veuillez me suivre, je vais vous emmener voir ma maîtresse.

Et elle partit dans le manoir. Le jeune homme étouffa un hoquet de stupeur, tandis qu'à ses côté, Emi cessait de respirer.

Une grosse clef dorée sortait de son dos.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Eellva ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0