Petite grenouille bleutée

Fais attention, le prédateur

Qui te convoite est avisé

En voyant tes belles couleurs

Que tu es une véritable

Poison, mais le vilain reptile

Te trouve à son goût, adorable

Amphibien, venin inutile

Le serpent est immunisé

Contre tes puissantes toxines

Pour lui, ni risque ni danger

Et c’est ta fin qui se dessine

Maintenant qu’il t’a avalée

Pauvre grenouille empoisonnée

Qui croyait bien ne rien risquer

Car tu effrayes tes meurtriers.

Mais…

Un seul être vous mange et tout est terminé !

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semaine 34 : Merci à Lamartine (et Queneau), pour son aide dans la rédaction du dernier vers.

JI 17/05/19