Analyse d'une relation amoureuse

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Avec le soutien de  Rogue Wave, PelchMelba 
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La première fois que j’ai repris contact avec Bernadette ?

C’était pendant l’époque du premier confinement dû à la covid-19. Je me suis reconnecter sur skype après de longues années d’inactivités et là j’ai eu la surprise de retrouver son profil et en ligne. Au départ, il n’y avait pas de sentiment amoureux, j’ai seulement entamé la discussion pour avoir des nouvelles d’elle. Elle m’a répondu et m’a raconté les drames et préjudices qu’elle a subi entre temps (la perte de ses parents, son frère qui en veut à sa vie au point qu’elle a été obligé de changer de numéro de téléphone et son amie d’enfance Gwendoline qui est revenue dans sa vie après son divorce pour se mettre en colocation avec elle). Pour ma part, je traversais la période la plus noire de ma vie… Un appel de la gendarmerie nationale m’avait donné l’alerte que dorénavant ma seule chance de m’en sortir libre était de me créer une double personnalité mensongère et bien que le processus de création était en cours, la pression était si forte que pas même les anxiolytiques ne réussissaient à me calmer… Et pourtant, le simple fait de reprendre contact avec Bernadette, de discuter avec elle et surtout de la réconforter dans son propre malheur apaiser ma propre condition encore plus effroyable…

Comment ai-je réussi à obtenir des sentiments réciproques ?

J’ai ressenti le besoin de reprendre contact avec Bernadette, une femme de mon passé. Je me demandais ce qu’elle avait pu devenir et j’espérais qu’elle est une vie stable et équilibrée… La reprise de contact s’est d’abords déroulée sur des périodes courtes et très espacées dans le temps puis le contact est devenu de plus en plus régulier. Dans un premier temps, j’ai eu l’idée de la séduire dans le simple but d’obtenir une relation sans lendemain mais très vite mes sentiments pour elle ont pris le dessus et désormais je voulais sincèrement construire quelques chose de sérieux avec elle. À ce stade, une problématique se faisait connaître… Comment construire quelques chose avec une femme lorsque moi-même je ne possède pas de bien immobilier qui deviendrait notre foyer ? Impossible, c’est pourquoi j’inspectais toutes les annonces où je pouvais trouver un bien immobilier à acquérir. Ce que je souhaitais, c’était de faire construire une petite villa alors je regardais tous les terrains constructibles dont les prix étaient dans mon budget, je me suis renseigné auprès des architectes et agences pour avoir des informations sur les constructions, j’ai même dessiné mes propres plans architecturaux et pour mener à bien ce projet de vie à des coûts plus abordables, j’ai étudié les méthodes d’auto construction. Je suis même allé jusqu’à demander avec insistance auprès d’un vieil ami maçon, professionnel dans le métier depuis plus de vingt ans, de m’enseigner les rudiments de la maçonnerie. J’avais donc mit en place un processus qui me permettrait d’optimiser un projet de vie avec Bernadette. Elle comptait énormément pour moi, c’est pourquoi je n’ai pas perdu de temps pour le lui annoncer le projet que j’avais pour nous. J’ai peut-être fait des projets trop hâtivement mais ce processus a amorcé des sentiments réciproques. Cela n’était sans compter l’envoi d’un bouquet de fleur directement livré au lieu où elle réside suivit d’une robe, d’une paire de chaussures assorties et du parfum. À sa demande, je me suis occupé d’effectuer des démarches administratives qui lui ont permit d’obtenir l’acte de naissance de son défunt père afin qu’elle puisse reconstituer son arbre généalogique. Enfin pour résumer, Bernadette avait besoin d’attention particulière et d’aides, pécuniaires compris, et j’étais là pour le lui apporter et la faire rêver avec le projet de vie que j’optimisais pour nous. Nous étions complémentaires et notre couple s’amorçait progressivement.

Comment la relation distancielle est entrée en jeu ?

Parce que nos sentiments réciproques étaient bien présents malgré le fait que la relation soit exclusivement par téléphone et en visioconférence (Gap et Lille ne sont pas des villes mitoyennes). J’ai d’ailleurs été la victime de nombreux quolibets notamment par celui que je considérais comme un ami, Christophe, le maçon aux gros sourcils, qui m’a permit d’apprendre le métier du bâtiment, m’a constamment injurié de « mongolien » car pour lui c’est inconcevable d’aimer une personne loin de nous (un passage descriptif sur ce grossier personnage est prévu plus loin). Bernadette et moi sommes les preuves vivantes que Christophe parle sans savoir (d’autres détails peuvent le justifier). Bernadette et moi nous appelions tous les jours, principalement les après-midis quand j’avais mes temps de pause journalières. Elle me racontait la vie qu’elle menait depuis cinq déjà. Une vie en collocation avec son amie d’enfance, Gwendoline, et deux squatteurs paresseux et schizophrènes dont un qui profite des locaux et de la nourriture au frais de la princesse sans verser le moindre centimes de contribution. Je pars du principe qu’il y a une relation de couple dès lors que les sentiments de respect, de confiance, d’amour, de complicité et de confidentialités sont mutuels. Dans notre cas de figure actuel, tous ces éléments ont trouvé leur place donc la relation de couple a bien eu lieu. L’un comme l’autre nous nous sommes respectés (excepté lors de la rupture mais cela vient en dernier lieu), l’un comme l’autre nous nous sommes fait confiance, l’un comme l’autre nous nous sommes aimés (le simple fait de se dire « je t’aime » mutuellement confirme la règle), l’un comme l’autre avions été complices au point de se confier beaucoup de secrets (tout en gardant une part d’ombre secrète que l’on s’est clairement promit de se la dévoiler lors de nos retrouvailles physiques). Donc certains pourront dire que cela ne peut pas être une relation de couple sous prétexte que l’on ne sait jamais vu en vrai, et Christophe est le stéréotype parfait, mais ces personnes ne sont que des mauvaises langues. Nous nous sommes déjà rencontrés physiquement par le passé, en l'an de grâce 2013, donc nous savons tous les deux qui avons-nous l’un en face de l’autre et le fait d’avoir eu un écran entre nous n’a absolument rien changé à la relation.

Qu’est-ce qui a fait que je me suis sentis élevé dans la société ?

Le fait de me sentir aimer ! Aimer et me sentir aimer en retour a été la combinaison parfaite qui m’a permit de mieux appréhender la vie dans son ensemble. Le fait de m’occuper d’une femme, de l’aimer et puis surtout de la conseiller dans la vie quotidienne en sachant qu’elle a eu un niveau d’étude et d’éducation très bas m’a permit de me sentir plus mûr et plus viril. Elle me confiait souvent des raisonnements et des projets de vie propres à une adolescente. Je trouve que cette attitude immature est des plus adorables et cela ne faisait que renforcer mes sentiments pour elle. Cependant, je me sentais obligé de devoir lui expliquer que sa logique était incorrecte néanmoins, après avoir effectué la correction, je venais lui apporter une solution alternative logique pour optimiser son propre intérêt. Cet amour qui se renforçait de jour en jour mais aussi la maturité que je lui apporté me procurait une sensation de bien-être et jour après jour je ressentais que cette femme ne pouvait être que la femme de ma vie. Aujourd’hui, une part de moi est assez audacieuse, ou peut-être assez folle, pour continuer de croire que cette théorie demeure exacte (théorie expliquée en détail plus loin).

Comment j’ai pu faire trop de cadeaux ?

Je suis tombé dans l’excès ! J’ai d’abords commencé par lui envoyer une carte postale jointe à un bouquet de fleur pour tenter de la ramener vers moi lorsqu’elle a commençait à devenir distante envers moi. Je ne lui ai rien fait mais ce que j’ai fait dans la vie à ce moment-là était digne d’un fourbe et d’un menteur. Je me suis comporté comme tel car j’ai agis de la même manière que l’employeur en face de moi encore plus vicieux. Je l’ai combattus avec ses propres armes, des armes de fourberies et de mensonges (explications plus loin) qui n’ont fait qu’éloigner Bernadette de moi. J’ai donc voulu corriger le tir en lui faisant un premier cadeau puis au fil du temps que mes sentiments grandissaient pour elle, je n’avais qu’une envie, celle de la couvrir de cadeaux. Le fait de lui faire des cadeaux et de prendre l’initiative de vouloir l’aider financièrement, outre le bonheur que cela me procurait de la rendre heureuse, me permettait de corriger les erreurs que j’avais pu commettre. Je m’investissais beaucoup dans cette relation car j’espérais vraiment, et je l’espère encore malgré moi, construire quelques chose de sérieux avec Bernadette.

Comment ai-je réussi à contrôler totalement mon égo ?

Mon alter-égo ! Il a toujours été là depuis mon enfance mais ce n’est qu’après le traumatisme du 07 Avril 2020 qu’il a prit le dessus sur moi (description détaillée plus loin). Il est sans arrêt une mauvaise conscience qui me contredit sans arrêt et pourtant l’amour de Bernadette m’a permit de remettre la bête en cage. Malheureusement, la rupture a provoqué un chagrin d’amour si intense qu’il a donné une force colossale à cet égo lui permettant de se libérer de ses chaînes. Bernadette n’était pas seulement ma femme, c’était mon équilibre. Il est vrai que cela peut paraître ubuesque de dire « ma femme » alors que nous ne sommes même pas mariés, et cela n’était qu’un éléments supplémentaires qui donnait de la vigueur aux quolibets du maçon aux gros sourcils, mais cet amour était si intense que je la voyais, et la voit toujours, comme ma femme. J’avais sincèrement l’intention de lui faire ma demande un jour prochain.

Comment ai-je été trop influençable ?

Je me suis laissé incité par Christophe aux gros sourcils qui, après avoir vu que l’organisation dans la structure ou nous avions travaillé, était déplorable à commencer à voler de la marchandise en m’endoctrinant le cerveau pour me faire comprendre que ce que nous faisons c’était une manière de rétablir la justice vis à vis de Victor l’employeur fourbe qui s’est fichu de nous. Je me suis laissé influencer par Eddy, le cuisinier véreux, qui m’a extorqué 600 €, d’abords pour lui permettre une avance pour se racheter un téléphone afin qu’il puisse appeler son fils unique. Je me suis laissé influencer par Hajir, le magouilleur, qui m’a plongé dans le vice des jeux de la française des jeux, heureusement que j’ai su arrêter à temps (même s’il m’arrive lors de rares occasions à me prendre quelques tickets). Je me suis laissé influencé par Christophe aux gros sourcils qui, au lieu de m’apprendre les rudiments de la maçonnerie, s’est servit de moi comme d’un petit chien pour lui tenir compagnie dans son quotidien monotone, similaire à celui d’un retraité. Je me suis laissé influencer par un employeur qui m’a promit un CDI au détriment d’un employeur honnête qui n’a pu bénéficier de mes compétences professionnelles à juste titre et le partage d’un contrat, certes précaire, mais en compagnie de véritables amis. Mais par dessus tout, j’ai l’impression d’avoir été influencé à tord et à travers par la femme de ma vie, Bernadette.

En quoi, j’ai eu confiance en moi ?

J’ai pris des initiatives qui allait au-delà de mes compétences professionnelles pour assurer des postes de salariés qui avaient démissionnés. Je suis allé au contact des gens avec plus d’assurance moi qui suit d’un naturel timide et renfermé. J’ai engagé des démarches pour mettre en place des processus professionnels et personnels pas seulement pour moi mais je l’ai fait aussi pour Bernadette. Ma femme, Bernadette, m’avait même demandé si je pouvais effectué les démarches que j’ai fait pour son défunt père mais pour obtenir l’acte de naissance de la défunte mère de son amie Gwendoline. Je lui ai promis que je le ferai et comble de l’ironie, je l’ai fait deux mois après notre rupture car une promesse reste une promesse et un serment est sacré. La confiance en moi m’a fait gérer un recrutement d’employé qui, à l’époque, n’était pas dans mes fonctions de le faire. Je l’ai fait pour le bien-être et le bon fonctionnement de l’entreprise et parce que l’employeur en question, le même directeur fourbe qu’était Victor se moquait royalement de sa propre entreprise et nous prenait tous pour des cons en nous faisant croire qu’il allait « arranger les choses » comme il le déclarait si bien. Lorsque la goutte d’eau a fait déborder le vase, que pour la Nième fois, Victor s’est foutu de moi après tout l’investissement que j’ai fait pour l’entreprise, je lui ai présenté ma démission puis celui-ci m’a prit en traitre et m’a dit que je ne pouvait pas démissionner n’importe comment et qu’il me fallait une promesse d’embauche en CDI alors j’ai utilisais mon association culturelle et artistique pour faire une fausse promesse d’embauche en CDI et démissionner. Le fait d’avoir fait un faux en écriture a éloigné Bernadette de moi, bien qu’elle n’eut jamais été au courant du mensonge que j’ai fait à mon employeur mais le fait de lui avoir envoyé ce bouquet de fleur, l’a ramené vers moi…

Comment est arrivée cet excès de confiance ?

À plusieurs reprises… Après avoir fait un faux en écriture pour démissionner auprès d’un employeur fourbe et vicieux, j’ai fait une seconde fausse promesse d’embauche afin d’aider un ami à démissionner auprès de ce même employeur fourbe et vicieux. Le fait de voir, de manière récurrente, Christophe aux gros sourcils voler de la marchandise sans gêne dans cette entreprise, sans oublier le fait qu’il me justifiait ses actes frauduleux par un acte de justice venant rétablir l’équilibre cosmique, m’a incité à voler à mon tour une table et six chaises que j’ai donné à des membres de ma famille pour une maison de vacances. Je faisais des cadeaux surprises à Bernadette à tout va au point qu’elle a dû prendre une certaine aise à rester dans sa zone de confort avec le couillon que je suis de l’entretenir à distance. Mais un moment où elle fut mal, à la mi-août, dans un excès de confiance, je lui ai dis que j’allais venir en voiture la chercher sur Lille pour la sortir de la misère dans laquelle elle était censée être et dont elle m’a confié. Cet excès de confiance de ma part, mêlé au faux que j’ai fait à la même période pour sortir un ami de la misère professionnel a fait fuir Bernadette de moi.

Comment ai-je procédé dans mon écoute active ?

De manière générale, j’ai tendance à écouter les gens, ou à minima, les laisser parler. Dans le cas de figure de Bernadette, j’étais en écoute active constante car non seulement j’étais attentif à la moindre de ses paroles mais aussi je lui donnais toujours le raisonnement mature lui permettant de corriger ses raisonnement illogiques par un processus logique pouvant lui montrer la voie à suivre. Une fois, elle m’a même dit « L’autre jour en marchant au parc, j’ai vu une femme avec son enfant et malgré ma maladie j’ai pensé qu’un jour nous pourrions connaître cela toi et moi… » J’ai été ému et bouleversé par ses paroles car moi aussi qui d’ordinaire n’est pas spécialement envie d’avoir des enfants juste pour faire comme tout le monde, mon amour pour elle me faisait changer cet état d’esprit que j’avais.

Comment ai-je eu une emprise excessive sur Bernadette ?

Pour commencer notre amour ! Elle me racontait que notre amour suscitait des jalousies à l’égard de ses colocataires et principalement de son amie Gwendoline qui lui a souvent répété que je n’étais « qu’un homme comme les autres qui s’intéresse aux femmes pour assouvir ses désirs sexuels, etc… » Elle lui a aussi dit « de se méfier de moi car le jour où je rencontrerai Gwendoline, je risque de tomber sous le charme de cette dernière et de délaisser Bernadette ». Malheureusement Bernadette a dû finir par croire aux paroles ubuesques de son amie Gwendoline car à la mi-août, elle m’envoie un Nième message de détresse me disant que Gwendoline se mettait à lui faire du chantage et devenait nocive envers elle. Alors, j’ai agis sous impulsion et je lui ai dis « Bon alors écoute, à la fin du mois je prends ma voiture et je viens te chercher à Lille comme ça tu pourras déménager de cet endroit et vivre une vie paisible et sereine à Gap » et là Bernadette a fait volte-face soudainement et m’a dit de la laisser tranquille qu’elle n’avait plus envie de rien et qu’elle préférait rester dans sa merde que de perdre son amie Gwendoline en venant habiter chez moi.

Qu’est-ce que je ferai si Bernadette réapparaîtrait devant moi ?

D’abords, je voudrai lui présenter mes excuses pour mes actes malveillants. Ensuite, je tiendrai énormément à lui révéler le lourd et noir secret que je porte depuis 2020 (mon mensonge auprès des autorités, etc…), je tiens vraiment à ce qu’elle sache tout de moi… Ensuite, si c’est sentiments pour moi sont toujours d’actualités, et je suis sûr et certains qu’il y a encore un peu d’amour au fond d’elle pour moi sinon comment moi je pourrais toujours en avoir pour elle… Je lui ferai ma demande en mariage ! Je sais pertinemment que si je n’arrive pas à ressentir pour une autre femme ce que je ressens pour elle c’est tout simplement car nous sommes fait l’un pour l’autre !

NOTA BENE :

« S’engager dans une formation est quelques chose d’honorable en soi, mais c’est quelques chose qu’il faut faire pour soi. »

Quand j’ai choisi d’apprendre le métier de la maçonnerie et du bâtiment c’était pour optimiser un projet de vie que j’avais, du temps où Bernadette et moi étions en couple. Je voulais apprendre la construction et la rénovation de maison dans le but de créer une zone de confort pour Bernadette et moi. Bernadette m’ayant quitté, je me suis retrouvé deux mois en maçonnerie en me posant une et une seule question : « Qu’est-ce que je fait là ? »

À l’inverse, si je me suis engagé dans la formation longue de Responsable d’Établissement Touristique, c’est avant tout pour moi et mon évolution professionnelle. Étant titulaire d’un B.E.P. Hôtelier-Restaurateur et d’un B.P.J.E.P.S. Culturel et Artistique et ayant dix ans d’expériences dans l’hôtellerie, l’artistique et le tourisme, mon désir et de pouvoir apprendre à gérer une structure hôtelière et touristique. Cette année, j’ai vu le schéma de Bernadette et moi se répéter en voyant mon collègue de formation qui s’est engagé en ayant le projet de vie de reprendre un camping avec sa compagne avec qui, il s’est séparé en milieu de parcours et chez qui une seule question lui est venue en tête : « Qu’est-ce que je fait là ? »

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Commentaires & Discussions

Bernadette, la femme de ma vie...Chapitre2 messages | 5 mois

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