Ytale, ville de cristal et des miles éclats

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Mes pupilles dévièrent de mon monde silencieux lorsque la cité s’illumina. Ytale, ville de cristal et des miles éclats. Un surnom dont se vantaient les mages de lumière ayant participé à sa beauté. Un jeu magique traversant la citadelle astucieusement sans perdre une seule once de puissance. Tout était calculé, l’enchantement venait par la lumière du soleil, s’allumant progressivement avec lui jusqu’à créer cet halo d’énergie qui guidait les voyageurs à travers les plaines infinies.

A présent la vie allait reprendre dans les rues de la cité. Tous s’éveilleraient dans cet éclat de magie sans y prêter attention tant la lassitude des jours similaires les uns aux autres les poussaient à ignorer cette prouesse de lumière. Tous s’éveilleraient dans cette ville dénuée de sens sans prêter la moindre attention aux délicieux paysages s’évadant derrière ces murs.

Des plaines dont l’infinité était à couper le souffle. S’étendant jusqu’à la mer de saphir, ces immenses étendues laissaient libre court aux différentes courses des plus intrépides. Un seul chemin de terre sinueux perçait ce brun calciné par l’astre de feu, guidant les derniers pas des voyageurs jusqu’au repos de la citadelle. Ce mois rouge avait encore été éreintant pour la nature et pour moi-même. Je préférais lorsque, au mois bleu, ces mêmes étendues se couvraient de la couleur la plus pure puissant exister. Une étendue de neige alors vidée de toute course, seul le chemin était emprunté à cette période.

A droite de ce vaste espace et jusqu’au dos d’Ytale se trouvaient d’immenses êtres bravant chacune des trois saisons. Des êtres hauts de quatre mètres en moyenne et d’au moins deux d’envergure. Des forces de la nature dont se servait allégrement la ville d’Alesy. Cité immortelle, un surnom jusqu’alors inchangé, un surnom dont personne ne se souvenait l’origine tellement il était ancien. Certainement qu’alors, les êtres défenseurs l’encerclant y étaient pour quelque chose. Une ville qui avait toujours existé et qui existerait encore pour bien des années.

Venaient finalement, à gauche d’Ytale et à perte de vue, les glaciers éternels. Le mois bleu y faisait rage à chaque instant, laissant ces immenses montagnes couvertes d’un miroir d’une pureté à couper le souffle. La vie humaine n’y avait pas sa place selon tous. Selon moi… c’était alors le seul endroit où tout mon être voulait vivre. Loin, isolée de tous, loin des regards emplis de jugement ou de pitié que je devais soutenir chaque jour.

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