La jeunesse consciente

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J’ai longtemps entendu ces termes et je me suis souvent attardé sur le sens que tout un chacun pouvait y donner : la jeunesse consciente. Jeunesse, ça passe. Consciente, euh, conscience ? Ouais à la limite, je comprends. Ces quatre heures hebdomadaires de philosophie m’auront servi à quelque chose depuis la Terminale. Mais jeunesse consciente, alors là, blackout ! Mais consciente de quoi, dirions-nous ? Et c’est là tout le débat. Consciente d’elle-même de son existence, ou consciente de ses actes, de ce qu’elle fait dans l’immédiat, ou alors consciente de son importance dans le monde et de son impact sur celui-ci. Personnellement, j’essaie d’en découvrir toute la profondeur. Si à mon âge juvénile, certains jeunes songent à faire des « plans » pour aller en boîte avec des « meufs », d’autres à planifier des projets d’avenirs, moi, être insignifiant, peut-être, j’analyse souvent cette discordance de faits, et je m’interroge. Qu’est-ce que c’est qu’une jeunesse consciente ?

           Je suis, comme certains d’entre vous à la recherche d’une raison de vivre. Et comme beaucoup, je ne sais pas. Quoi donc? Je ne sais pas comment m’y prendre, à qui m’adresser pour trouver des réponses par exemple. Il m’arrive de me faire confiance, et de faire des introspections pour savoir, pour trouver… mais je faiblis vite et j’oublie. Aussi loin que mon esprit puisse aller, aussi profondément puisse-t-il naviguer dans mes pensées, un sursaut de « conscience » me ramène vers ceux que j’ai de plus chers au monde, ces êtres qui m’ont engendré. Sages esprits, mûrs d’expériences, mes parents ont toujours su me conseiller quand j’étais dépassé, me déconseiller lorsque je dépassais les limites. C’est sans doute pour cela qu’ils condamnent ces actes euphoriques qu’ils qualifieraient de « délinquance à outrance », et je peux vous laisser deviner lesquels. Des conseils, ils n’en manquent pas et s'il y a bel et bien des personnes bien placées pour nous guider dans ce sens, ce sont bien eux. A l’ombre de leurs sagesses, nous nous demandons légitimement pourquoi ils le font? Pourquoi se sentent-ils soucieux ou contraints de nous guider à la lumière de leurs histoires ? L’amour, n’est-ce pas ? Et surtout la crainte de nous voir sombrer dans le vice, dans le mal. A ce point, pour appréhender la question de la jeunesse, il m’est alors naturel de savoir quel est ce mal, ce tabou qu’il faut taire à tout prix.

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