3 – Mise en pratique

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Rencontrer une femme. Allais-je aller dans un bar lesbien ? Cela se trouvait certainement sur Strasbourg. Mais m’y rendre seule ne me tentait pas trop, une sorte de timidité me l’interdisait.

Un jour, je me rendis sur le site habituel, cherchant une vidéo avec la belle Shyla. Elle était devenue pour moi la référence absolue. Je connaissais tous ses sourires, ses manières de faire, et tous les détails de son corps. Elle était plutôt petite comparée aux autres filles. Son visage était un peu rond, une bouche étroite, des yeux en amande, dont la couleur pouvait varier d’un gris-bleu jusqu’à être parfois pratiquement noisette. Elle avait trois tatouages : deux étoiles sur la nuque, un petit oiseau à six ailes sur le flanc, et une rose près du pubis. Seule la corole de la fleur était colorée de pourpre. Le reste était dessiné d’un simple contour bleu, discret. La teille de ses seins étaient plutôt limitée, mais s’harmonisaient parfaitement avec son corps svelte et légèrement musclé. Son sexe était la plupart du temps décoré d’une agréable toison noire, dégagée autour des lèvres.

Mais je m’égare ! Je disais qu’en cherchant une vidéo, je fus dirigée comme bien souvent vers une publicité, « Vous cherchez à rencontrer des filles dans votre ville ? ». Oui, tout à fait ! Mais je n’allais pas répondre à cette question en ligne, l’endroit me paraissait douteux. Je me mis à chercher un site de rencontres, tout simplement ! Après avoir fait un comparatif rapide entre ceux qui existaient, je finis par en choisir un, et je créais un profil précisant que j’étais lesbienne. Photo ou pas photo ? Au bout d’une courte réflexion, j’optai pour la première option. Timidement, je déposai une photo d’identité et j’installai l’appli correspondante sur mon téléphone pour avoir des notifications. J’allai me coucher. Ce soir pas de Shyla, rechercher les applications m’avait coupé l’envie.

Quoique. L’idée même qu’une femme pourrait me répondre commençait à m’émoustiller et m’empêcher de dormir. Je commençais à caresser mon corps, quand tout à coup « ding ! » fit l’application. Prenant le téléphone avec ma main gauche, je m’enfonçai un doigt avec la droite.

Lezcoquine67 « Salut ! »

Nath67 : « Hello ma belle » répondis-je utilisant ma main gauche, un peu maladroite.

Lezcoquine67 : « J’aime bien ta photo ma jolie, on peut se rencontrer ? »

Nath67 : « J’espère que tu es vraiment coquine, c’est clair qu’on peut se voir ! »

Lezcoquine67 : « Demain soir ? Je te montrerai si je suis coquine ! »

Nath67 : « Oh oui ! »

Mon doigt faisait merveille à l’intérieur de mon corps et rendait ceux de l’autre main de plus en plus imprécis sur le clavier.

Lezcoquine67 : « Vingt deux heures au Elle’s Angels ? »

Nath67 : « C’est ma première fois avec une femme, ça ne te dérange pas ? » Il me fallut du temps pour pouvoir écrire tout ça, j’étais toute tremblante d’excitation.

Lezcoquine67 : « Ne t’en fais pas ma jolie, j’ai l’habitude, alors, c’est OK ? »

Nath67 : « Tu m’étonnes ! »

Lezcoquine67 : « Bon ben à demain, fais de beaux rêves ma mignonne »

Nath67 : « OUI ! »

Je posai mon téléphone et me concentrai sur les va-et-viens de mes doigts dans mon puits d’amour, jusqu’à atteindre un bon orgasme. Lorsque le moment fut terminé, je pensai alors : Mais je n’ai même pas vu une photo d’elle avant d’accepter !

Toute la nuit je me fis des films, imaginant tantôt une vieille femme laide, tantôt une jeunette craquante. Je dormis mal.

Au petit matin je lui envoyai un message :

Nath67 :« Au fait, ce soir, on se reconnaît comment ? »

Pas de réponse… elle dort certainement encore.

Toute la matinée, à mon boulot, j’attendais. Puis vers midi : « ding ! »

C’était elle !

Lezcoquine67 : « J’ai ta photo je te reconnaîtrai, t'inquiète ! »

La réponse ne m’avançait pas tellement, mais je n’osais pas lui demander directement une photo.

Je cherchai l’emplacement du bar sur internet et je trouvai assez facilement.

Arrivée au soir, j’étais prête, impatiente, surexcitée, mais aussi angoissée. J’avais tout misé sur le rouge. La robe, les sous-vêtements, les ongles, les lèvres, les escarpins. Une couleur vive qui ferait tourner toutes les têtes à mon entrée dans le bar. Il y a moyen qu’elle me voie.

Lorsque je poussai la porte de l’établissement, je parcourus rapidement les tables des yeux. Des filles riaient, causaient, s’embrassaient librement à pleine bouche. Sympa ! Et une petite blonde de mon âge arborant un sourire avenant, assise seule à une table, me fit un grand coucou de la main. Ouf, je ne suis pas tombée sur une moche.

Des cheveux courts, elle avait une robe noire. À mon approche elle se leva, j’allais lui faire la bise lorsqu’elle me surprit en collant sa bouche contre la mienne, un petit baiser en passant !

— Eve, me dit-elle ! Tu vois que je suis coquine !

— Nathalie ! Moi aussi je suis coquine, et je lui rendis son smac.

— Ça commence bien, on se commande quelque chose ? Ils font de bons cocktails ici.

Je m’assis en face d’elle, elle me dévorait des yeux et moi aussi.

— Je te préviens Nath, je suis un coup d’un soir. On peut être amenées à se revoir, mais pas de rendez-vous à l’avance. Je fais comme ça me chante avec qui j’ai envie. Raconte-moi ta vie un peu ! C’est ta première fois alors ?

Je lui racontai un peu ma vie, elle me raconta la sienne, sirotant nos boissons. Elle aimait bien prendre des femmes mariées pour leur donner une expérience unique. C’était un peu une spécialité pour elle. Ainsi le fait que ce soit ma première fois lui convenait parfaitement.

— Excuse-moi je voudrais te demander une chose auparavant, me fit-elle, je n’accepte pas que tu me fasses l’amour avec des ongles aussi longs. Tu pourrais me blesser.

Elle me tendit un coupe-ongle et je m’exécutai, comprenant bien qu’un doigté pourrait faire mal. Ça m’était déjà arrivé à moi-même, mais je n’avais pas osé cette solution que je jugeais extrême, les ayant toujours entretenus longs.

Puis elle enchaîna :

— Tu veux qu’on aille où pour faire l’amour ?

Elle était cash !

— Surprends-moi, Eve !

— Et si on allait se prendre un petit coin de nature, dans un parc, ça te dit ? Il fait beau !

— Ils sont fermés à cette heure-ci !

— Sauf pour moi… dit-elle en agitant une petite clef, je travaille à la ville !

— Et pour le confort ?

— On se mettra sur un parterre de trèfles bien confortable et que je pratique souvent !

Elle était pétillante de joie, son sourire était communiquant, j’adorais.

— Génial ! Je te suis, ma coquine !

On se mit à se bécoter joyeusement en sortant du bistrot, nos mains caressantes collées aux fesses l’une de l’autre. Arrivée dehors je la serrai contre moi et l’embrassai tendrement avec la langue. Puis nous montâmes dans sa voiture. J’avais le cœur battant, elle m’offrirait cette première fois tant attendue.

Arrivées au parc, nous entrâmes et elle ferma la grille à clef derrière nous.

— Tu préfères avoir de la lumière ou faire ça dans le noir ?

— Si je te vois ça sera mieux !

— OK ! Viens par ici.

Elle m’entraîna à sa suite, dans une heureuse cavalcade, jusqu’à une étendue d’herbe épaisse au-dessus de laquelle il y avait un réverbère. Elle alla tourner un bouton et nous eûmes de la lumière. Ici on ne nous verrait pas depuis la route.

Sans plus de cérémonie, elle fit glisser sa robe par terre et m’invita à la rejoindre. Son regard sur moi se fit brûlant. Improvisant totalement, je me mis à danser langoureusement devant elle, retirai mes escarpins avec un clin d’œil appuyé.

— Oh ! Tu me proposes un effeuillage, j’aime !

Puis ce fut au tour de la robe de descendre. Pendant ce temps-là elle avait retiré son soutien-gorge et commençait à faire de même pour sa culotte.

Je me déhanchais devant elle, admirant en même temps sa poitrine gonflée. Je passai ma langue sur mes lèvres en prévision du festin. Je me retournai dos à elle et dégrafai mon haut qui vint rejoindre la robe au sol. Je tournai la tête dans sa direction, lui lançai un regard appuyé qu’elle accrocha du sien.

Puis je lui fis face à nouveau.

— Superbe ! Tu as une très belle poitrine ma chérie ! Tu me donnes faim.

Elle commençait à se masturber, à genoux sur l’herbe, les jambes écartées pour que je puisse bien la voir.

Je lui répondis par un sourire de désir pur.

J’approchai vers elle et subitement, je lui tournai le dos à nouveau. J’agitais mes fesses devant elle. Je me penchai en avant et fis glisser ma culotte jusqu’en bas des jambes. Et je sentis ses mains se poser sur mes fesses, un coup de langue sur mes rondeurs arrières suivit.

Se levant, elle se colla à moi et plaqua une main sur mon ventre tout en le caressant, la deuxième sur ma poitrine. Un baiser se fit sentir dans mon cou. Ça y est, je l’avais ma première fois !

— Couche-toi sur le ventre Nath, susurra Eve à mon oreille tout en caressant mes seins, mmmmh.

Son petit gémissement bref mais agréable me fit de l’effet. Je glissai au sol, le doux trèfle me chatouillait délicieusement la poitrine.

Elle appliqua tout d’abord son corps contre le mien. Il était chaud et bon. Je sentais sa poitrine collée contre mon dos. Sa bouche vint chercher mon cou qu’elle dégusta avec délectation. Tournant la tête je lui offris la mienne qu’elle prit sans hésitation, la pénétrant de sa langue puissante. Je la suçai.

Se redressant alors, elle commença à déposer mille baisers et petits coups de langue sur mon dos, descendant inexorablement vers mes fesses dont elle s’emplit la bouche. Je sentis sa main glisser vers mon pubis et le caresser doucement. Mon corps était en feu.

— Mmhhh… Continue, c’est bon…

Eve introduisit l’extrémité de son doigt dans mon puis d'amour. Je poussai un petit gémissement surprit, puis elle le retira de manière aussi surprenante qu’elle me l’avait mis.

— Pas tout de suite ma coquine, il faut attendre encore un peu…

Elle continua encore un instant puis me fit pivoter sur le dos. Après avoir gratifié ma fente de trois petits baisers elle se mit à la caresser à nouveau venant m’embrasser sur la bouche. Ses yeux rencontrèrent les miens, je tendis ma main vers sa chatte pour la caresser également. Elle se laissa faire. Notre regard et nos lèvres étant connectés, le désir augmenta. Elle plongea encore sa langue dans ma bouche pour me la faire sucer. Lorsqu’elle la retira, j’introduisis la mienne qu’elle accueillit généreusement.

Je sentis l’un de ses doigts pénétrer profondément en moi.

— Ah !

Et je l’imitai

— Oh !

Elle était chaude et mouillée à souhait. Pour la première fois je sentais l’humidité vaginale d’une autre, et c’était bon. Au bout d’une minute rentrèrent les deuxièmes doigts.

Prenant notre temps, petit à petit, nous accélérâmes le mouvement de concert. Les yeux dans les yeux, il ne s’agissait plus de se bécoter, l’intensité était trop forte, la tension devint tellement puissante, que je ne tins plus, une première jouissance vint… cri, et Relâchement.

— Tu te débrouilles bien pour une débutante !

Elle était dans le même état que moi.

— J’ai une bonne prof.

Elle descendit sa bouche doucement sur mon corps, l’embrassant tendrement pendant que mes muscles se décontractaient. Mon cou, ma gorge, mes seins, mais contrairement à ce que j’avais imaginé, elle ne s’y arrêta pas. Elle continuait la descente qui s’arrêta à ma vulve. Elle fit mine de vouloir l’embrasser et se retint à la dernière seconde, dérivant vers l’intérieur de mes cuisses. Ce jeu fit remonter la tension en moi.

— Tu es vraiment une petite coquine, réussis-je à dire.

Mon regard ne rencontra que son sourire satisfait. Puis, doucement elle commença à faire quelques baisers du bout des lèvres sur l’entrée de mon jardin secret, qui ne l’était plus pour elle. Chaque petit baiser déclenchait en moi une brève onde de plaisir. Elle appuya sa bouche fortement sur mes lèvres. Elle passa ensuite sa langue, de haut en bas le long de mon clitoris, lentement, une fois, deux, trois… Ce jeu me permit de sentir un bien être calme s’installer. Nous profitions de chaque instant. Je m’étais relevée sur les coudes pour la regarder faire. Elle se repaissait de mon humidité intime. Son visage n’exprimait que le plaisir de se délecter de mon organe.

Puis elle accéléra le mouvement, petit à petit, ne voulant pas provoquer un orgasme non désiré. Sa langue habile courait le long de mon clitoris et venait taper jusque contre mon petit capuchon. Quel plaisir, quel bonheur d’être aimée par une femme !

Ensuite elle colla sa bouche à mes lèvres et commença à provoquer des aspirations qui me rendirent folle. Oh mon dieu que c’était bon ! Elle le relâcha ensuite, continuant de me masser avec la main.

— Et maintenant mon arme secrète, me dit-elle.

Elle me montra sa langue, longue et puissante. Je n’aurais jamais imaginé un tel organe.

Elle souleva mon bassin, j’étais les jambes en l’air, elle me l’enfonça puissamment dans l’orifice vaginal, avec des mouvements d’avant en arrière, avec un rythme effréné. Quand elle fut fatiguée, elle se mit à sucer mes lèvres avec une ardeur nouvelle. Je n’en pouvais plus, mais c’était tellement bon, je voulais qu’elle continue. Puis le deuxième orgasme vint. Beaucoup plus puissant que le premier, et bien meilleur.

Elle relâcha doucement mon basin et me reposa au sol.

— Tu veux essayer ? Tu n’es pas obligée, je comprendrais.

— Vas-y Eve, couche-toi, je vais te le faire.

— Attends, je vais m’appuyer contre cet arbre, que je puisse voir pour te guider. Elle s’éloigna de deux mètres pour trouver le tronc de l’arbre qu’elle m’avait désigné. Dans une position semi-assise elle ouvrit grand les deux jambes, me dévoilant en gros plan son intimité. Je me couchai sur le ventre, la tête entre ses cuisses.

Elle caressait doucement mes cheveux sans vouloir me brusquer, dégageait mes mèches et me souriait aimablement. Je regardai sa vulve et la trouvai belle. Avec le pouce, je la caressai une première fois, osant à peine la toucher. Je lui procurai un baiser du bout des lèvres.

— Elle est belle, lui dis-je.

— N’aie pas peur, prends le temps que tu voudras.

Doucement je lui fis des dizaines de petits bisous. De plus en plus fort. Eve les accueillait avec gentillesse, puis je tentai la langue. J’avais déjà vu faire tant de fois, mais lorsque on y est réellement ce n’est pas pareil. La peau était délicate et bonne. Je promenai le prolongement souple de ma bouche dans les chairs roses. Je tendis cette extrêmité au maximum pour m’emplir les papilles de leur goût délicat.

Relevant la tête je lui dis doucement :

— C’est bon, Eve.

Elle me répondit avec un clin d’œil :

— Merci, Nathalie.

Je replongeai la bouche dans la douceur vulvaire. Elle me guidait dans mes actes de manière bienveillante.

— Là comme ça, un peu plus fort… un peu moins… bien, parfait, continue !

Et moi je la léchais, c’était le pied.

— Maintenant avec le bout de ta langue, viens comme ça, oui remonte comme ceci, jusqu’à mon petit bouton. Oh ! Recommence encore. Bien, voilà. Ah ! Oui ! Tu es adorable, très bien, tu vas faire des ravages dans les minous ! Ouh ! Utilise la force de ta mâchoire pour aller plus vite ! Ih ! Bien ! Oui !

Et elle se laissa glisser à côté du tronc de l’arbre, abandonnée à mes caresses buccales.

Je fatiguais. Lorsque l’on n’a pas l’entraînement qu’il faut ce n’est pas simple d’aller jusqu’au bout. Aussi, comme elle était complètement partie dans son plaisir, elle ne pouvait plus parler pour me guider. Je pris la décision de lui mettre les doigts et l’accompagnai jusqu’à sa jouissance ultime.

Quand elle eut joui, je me délectai de son divin nectar, n’en laissant pas une particule. Puis je revins sur elle pour l’embrasser. Je jouai avec ses seins que je n’avais pas pu goûter avant et lui proposai les miens qu’elle embrassa avec tendresse. Nous nous réfugiâmes enfin dans les bras l’une de l’autre.

— Nath, je te prédis un avenir de plaisirs immenses. Tu es très douée !

— Merci Eve. J’ai beaucoup aimé ce que tu m’as fait également. Et ton arme secrète ! Quel régal ! J’aimerais te revoir.

— Pourquoi pas de temps en temps, mais j’ai tant d’autres femmes à éduquer ! Je repère les nouvelles connectées, c’est comme ça que je t’ai écrit.

— Pour quelle raison tu ne mets pas de photo ?

— Le mystère, c’est toujours mieux !

— Je peux dormir avec toi ce soir ?

Elle me sourit d’un air gentil.

— Si ça te fait plaisir, d’accord. Viens chez moi.

Nous dormîmes lovées l’une contre l’autre et nous nous séparâmes après le petit-déjeuner. J’étais triste de devoir la quitter.

Après cette histoire j’eus d’autres aventures, d’une semaine ou d’un jour. C’était bon mais cela ne me satisfaisait pas. Je revis Eve quelques fois, elle me complimenta pour mes progrès et nous eûmes quelques bons moments.

Un jour j’eus une idée.

À suivre.

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