On m’appelle Johnny mais je ne suis pas fan de Hallyday. C’était l’idole des jeunes, je serais plutôt le comique des jeunes. Attention ! Je ne suis pas un Kev Adams ! Je dirais même que mes blagues et carambar dont je suis friand sont drôles tellement elles sont pathétiques. Mais même les plus tristes se mettent à rire devant mon sens de l’humour diabétique. Le ridicule ne tue pas d’où ma manie de signer mes pires blagues d’un rire contagieux.

Je suis trop petit pour jouer en NBA, trop grand pour remplacer passe-partout l’homme du fort boyard. Pourtant, je suis assez malin pour mener les casse-cous dans les traquenard. Je suis chevelu mais pas assez pour être un adepte de la coupe afro.

Je souris devant l’adversité et je me moque de mes rivaux. À quoi bon essayer de rivaliser avec eux ? Ce serait une guerre vaine car ma défaite est déjà annoncée. Ce n’est pas pour autant que j’abandonne les combats que je mène. Je pense que ne pas essayer est déjà une défaite.

Certains me trouvent impulsif car j’assume ce que d’autres ne veulent pas. Je suis impatient car je sais qu’hésiter nous fait perdre du temps. Du temps qui serait utile pour s’amuser, rire et passer de bons moments. Je ne passe pas par quatre chemins. Je fais mes choix à l’aveugle et cela tourne toujours mal pour moi vu que je me retrouve toujours dans une sale galère. Je peux compter sur mes amis pour m’en sortir. Pas sûr que je sois capable de leur renvoyer l’ascenseur. J’ai deux mains gauches alors difficile pour moi d’appuyer sur le bon bouton.

Je m’appelle Johnny et je ne suis pas sans famille. Pas comme Rémy.

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