Sous un cerisier

Une minute de lecture

Je ne peux croire en ton regard fuyant

À peine hier tu dormais sous mes yeux

Au plus profond de mes rêves soyeux

Mon cri d'agonie n'était si bruyant

Tu me fais mal. Non. Tu me fais du bien

Tes doigts sur ma peau, ta peau sous les miens

Je te retenais par tous les moyens

Donnant de l'amour, sans savoir combien

Habillée de joie, de vie, de velours

Tu joues de tes mains sur la peau des gens

Si vivre sans toi n'est pas dérangeant

Quand mon cœur te voit il redevient lourd

Pourquoi n'étais tu pas aussi câline

N'ai-je auparavant eu que de la chance

Mes bras se moquaient bien de ton absence

Tu devais être mon adrénaline

Mon corps délivré se dessèche vite

Le sang devient froid, la peau devient pierre

Je suis déjà loin. Oui. Si loin derrière

C'est de l'eau de mer que mes yeux évitent

Je tente de fuir la marée rebelle

L'eau est si salée. Je ne voulais qu'elle

Que deviendrais-je sans cette toxine

Un arbre dont sont noyés les racines

Passion que je chasse de ma mémoire

Amour que ne supportent mes épaules

Je laisse couler la tragique histoire

D'un grand cerisier qui devint un saule

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 4 versions.

Vous aimez lire Miraya ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0