Le rêve devenu réalité

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Après avoir enfin réussis a faire mes sacs remplis d'affaires et de babioles, nous descendons rejoindre ma grand-mère pour lui dire au revoir. Mais à son regard, je compris qu'elle savait ce qui s'était passé à l'étage. Elle avait ce grand sourire qui en dit long sur notre pensée, vous le connaissez vous aussi. Je la regarde avec douceur, et lui rendis son sourire, ce qui lui fit grandir le sien. mais au moment ou j'allais quitter la maison, quelqu'un fit son entrée. Ma maman, que je n'avais pas vu depuis des mois suite à une violente dispute qui nous a fait ne plus nous voir. Raison pour laquelle je ne lui avait pas présenter mon petit copain Anthony.

-tu ne nous présente pas? me dit elle.

-Maman, je te présente Anthony, mon copain

-A ce sujet, me coupe-t-il la parole. Je ne souhaite plus être ton copain, mais...

puis il posa le genou a terre, devant les yeux ébahis de ma mère et de ma grand-mère.

-Mais j'aimerais être ton mari dans les années à venir, continua-t-il. Je sais que c'est peut-être un peu tôt pour vous tous, mais je ne me voit pas vivre ma vie sans votre fils, dit-il a ma mère, ni sans votre petit-fils, dit il en se tournant vers ma grand-mère.

Toutes deux nous regardèrent d'un air tellement ébahis, ne sachant pas quoi dire. Et je dois avouer que moi non plus je ne savais pas quoi répondre a sa demande. Certe je trouvais sa question  hâtive, mais en même temps, je ne me voyais pas dire non. Mon amour pour lui n'avais aucune limite, et je vois, à ce jour, ma vie avec lui. Voyant mon état on ne peut plus surpris, il se tourna vers ma grand-mère, et lui demanda ma main.

-Comme je vois que tu n'es pas à ton aise, je fais ça dans les bonnes formes, je demande ta main à tes parents, me dit-il d'une voix douce et assurée. 

-Mon petit, lui dit ma grand-mère, je te donne la main de mon petit-fils, à condition que tu la garde pour toi, posée sur ton coeur et ton âme. 

Puis, il se retourna vers ma mère et lui posa la même question. Elle le regarda, puis me regarda et s'avanca vers moi. Elle pris mes mains dans les siennes, me regarda droit dans les yeux, et me dit:

-Léo, je sais qu'on a pas été très proche ces derniers mois, voir même depuis pas mal d'année, mais je vois que malgré tout, tu t'es bien débrouillé. Tu as réussi à avancer dans ta scolarité, et maintenant, je vois que tu as trouvé quelqu'un de merveilleux pour faire ta vie. je te souhaite tout le bonheur du monde. 

Puis elle se tourna vers Anthony, lui pris ses mains également et lui dit:

-Anthony, on ne se connait que depuis quelques minutes, mais je vois dans les yeux de mon fils qu'il t'aime. Et je vois dans les yeux de ma maman qu'elle t'apprécie également. Et elle ne s'est jamais trompé sur le compte d'une personne. je te donne donc la main de mon fils avec grand plaisir. Prends en soin, je te le confie.

Je vis dans les yeux d'Anthony de l'émerveillement, de la joie et toute sorte de bons sentiments envers ma famille. Il remercia mes deux ainées, les embrassa avec plein de tendresse, et revient poser son genou à terre devant moi toujours avec cette même question.

-Veux-tu m'épouser?

Et c'est avec les yeux pleins de larmes de joie que je lui répondis un grand "Oui". Et à ce moment la, j'ai vu dans les yeux de ma mère et de ma grand-mère de l'amour, de la joie et du bonheur. Je ne pense pas en avoir déjà vu autant dans leurs yeux. 

Anthony se releva, m'embrassa, puis se tourna vers elles et leurs dit:

-Je vous promet de protéger votre fils, de le chérire et de ne jamais lui faire de mal.

Puis, ma maman nous dit quelque chose dont jamais je ne l'aurais cru capable. 

-Les enfants, je tiens à m'occuper de votre mariage. Du début à la fin. Des fleurs, des invitations, de l'organisation. Je veux vraiment m'occuper de tout. Est ce que vous êtes d'accord?

Anthony me regarda, comme pour me demander mon accord. Je lui fit signe de la tête, et il répondais oui pour nous deux, ce qui fit sauter de joie ma maman. 

-Mais j'aimerais quand même vous demander une faveur, lui dit Anthony. C'est que ma maman vous aide également. 

-Et moi, dis-je à voix haute, j'aimerais aussi que mamy aide a quelque chose, si tu es d'accord évidement, dit-je à ma grand-mère en la regardant.

Toutes deux acceptèrent les deux conditions, sans aucune objection.

Puis, après avoir passé deux heures à discuter avec ma petite famille, Anthony et moi prenons donc la route pour rentrer dans notre nid d'amoureux. Une fois arrivé, nous étions tellement fatigués de toutes ces émotions que, à peine posé dans le fauteuil devant un film que nous nous assoupissions tout les deux, bras dessus bras dessous

à notre réveil, tout me semblais être un rêve. Je me retournais donc vers Anthony, le regarda dans les yeux et lui demanda:

-Est ce que tu m'as vraiment demander en fiançailles devant ma famille ou est-ce que ce n'étais qu'un rêve?

-Ce n'étais pas un rêve, me dit il d'une voix douce en me caressant le visage. Je l'ai vraiment fait. Et j'espère que ta décision ne change pas.

-Tu rêves qu'elle va changer, lui rétorquais-je. Si je t'ai dit oui devant ma famille, ce n'est pas pour revenir sur ma décision en privé. Je t'aime, je veux vivre avec toi, me marier et fonder une famille, avec toi.

Je vis son visage s'émerveiller, ses joues rougissaient de plaisir. Malheureusement, le rêve revenais a la réalité, puisque nous devions partir tout deux à nos occupations professionnelle. Lui à son rôle de prof, moi à celui d'élève. Et le plus dur, c'était de devoir continuer à tout cacher aux yeux de tous. Enfin, à tous, sauf à ma meilleure amie Marina, à qui je me suis empressé de tout raconter dans les moindres détails.

-Non mais tu es en train de te foutre de moi là, me dit elle une fois mon récit fini.

-Non je ne me moque pas de toi. Tout ce que je viens de te raconter s'est vraiment passé. Moi-même parfois j'ai du mal à y croire. Mais ce matin, je lui ai demandé si c'était un rêve ou pas, et il m'a bien dit que ce n'en était pas un. Je suis vraiment fiancé à Anthony, notre prof.

-Léo, tu sais que si cela se découvre, lui risque de se faire radié de son métier de prof, et toi viré de l'école?

-Oui je le sais. ça me fait peur, je ne te le cache pas, mais on s'aime. Et si il faut que je change d'école pour que l'on puisse vivre en paix et s'aimer comme on le veux, je le ferai.

Marina me regarda d'un air que je ne lui connaissais que rarement. Un mélange entre inquiétude, bonheur et peur.

-Marina, je vois dans tes yeux que tu as peur, mais que malgré tout tu es heureuse pour moi. Mais rassure toi, peut importe ce qui se passe, que je change d'école ou non, tu resteras à jamais ma meilleure amie. D'ailleurs, j'aimerais que tu sois mon témoin lors de mon mariage. Je tiens à ce que ma meilleure amie soit à mes cotés lors du plus beau jour de ma vie.

Je vis dans ses yeux un émerveillement. On aurait dit que c'était la chose la plus merveilleuse qu'on ne lui avait jamais dite. Elle sauta de joie, me prit dans ses bras et me serra tellement fort que je n'arrivais plus a respirer.

-Tu m'étouffes, lui dis-je d'une voix étouffée.

-Oh je suis désolée, me dit-elle en me lâchant et en me laissant donc respirer. Mais je suis tellement heureuse de ce que tu viens de me demander que je ne me suis pas retenue. Mais bien sur que je veux être ta témoin. Je ne raterais ce jour pour rien au monde. Même avec une jambe en moins, je viendrai.

Avec les larmes aux yeux, je la pris dans mes bras et la serra très fort. Et nous nous sommes mis a pleurer tout les deux d'émotion. Les larmes de bonheur coulaient sur mes joues. J'étais submergé par toutes ces émotions. Je ne savais plus ou donner de la tête. Je me suis donc effondré sur le muret qui se trouveais derrière nous, comme si le monde s'écroulait autour de moi. Marina me regardait, comme si elle ne comprenait pas ce qui m'arrivait. Et c'était le cas. Elle me demanda alors:

-Qu'est ce qui se passe? Tu n'as pas l'air bien. Tu veux que j'appelles quelqu'un?

-Non, ça ira, ne t'inquiète pas, lui répondis-je en souriant. C'est juste que ça fait beaucoup d'émotions forte en très peu de temps. J'ai un peu de mal à supporter tout ça.

-Ok. bon... je m'occupe de tout. Enterrement de vie de jeune garçon, costume et tout le bazard. Et ta maman n'aura pas le choix de m'accepter pour l'aide. Demain, après les cours, on va aller voir un superbe magasin de costumes que j'ai repérer. Tu vas voir.

La journée se termina sans encombre majeur, juste quelques faiblesses dû à toutes ces émotions. Je ne rêvais que d'une chose tout au long de la journée, c'était de retrouver mon petit nid douillet, avec l'homme que j'aimais. Plus que quelques heures à tenir, et cette journée sera finie.

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