04. Terrasse des plaisirs

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Alken

Elle m’a repoussé sur le lit et je l’observe alors qu’elle se déshabille sensuellement devant moi. Je m’appuie sur mes coudes et j’admire le spectacle qu’elle m’offre. Les bretelles de sa robe tombent lentement sur ses bras, dénudant ainsi sa jolie poitrine. Quelles jolies poires s’offrent à ma vue ! Je fais mine de me redresser pour pouvoir les toucher et les caresser, mais elle me repousse de son index dressé puis le fait aller de gauche à droite devant mon nez pour m’interdire de m’approcher d’elle. Je continue donc dans mon rôle de spectateur alors que le tissu tombe à ses pieds. Elle me fait une petite danse du ventre simplement vêtue de sa petite culotte en dentelles. Elle est magnifique.

Elle s’appuie ensuite contre le mur et se penche en avant, ses mains faisant descendre son sous-vêtement. Mes yeux se perdent sur la vision divine de ses jolies fesses rondes qui encadrent un petit abricot que j’ai envie de venir dévorer. Je veux une nouvelle fois me relever, mais elle me lance un regard pour me signifier de rester où je suis. C’est elle qui s’approche de moi et défait un à un tous les boutons de ma chemise avant de s’attaquer à mon pantalon qu’elle se dépêche de m’enlever. Elle stoppe un instant, le temps de prendre en considération mon sexe qui se dresse tel un menhir. Depuis qu’elle a offert son magnifique cul à mes caresses, je bande et je n’ai qu’une envie, c’est de venir m’enfoncer en elle et la faire gémir comme lors de notre première étreinte.

J’ai cependant l’impression qu’elle a d’autres envies car, ses doigts s’enroulés autour de ma verge, elle m’entraîne à sa suite jusqu’à la terrasse de mon appartement après un rapide arrêt devant ma table de chevet pour récupérer un préservatif. A cette heure-ci, il n’y a personne, mais ce n’est pas non plus comme si personne ne pouvait nous voir. L’air frais nous fait frissonner tous les deux mais je cesse vite de réfléchir quand elle s'accoude sur la balustrade qui donne sur la rivière et se cambre en positionnant ma verge contre son intimité trempée.

J’enfile rapidement la capote, protection nécessaire pour ces relations sans lendemain, je saisis ses hanches et me positionne derrière elle, sans un mot. J’écarte un peu les jambes pour me retrouver à la bonne hauteur et je presse mon gland sur ses lèvres qui s’écartent naturellement pour accueillir ma virilité en son sein. Je me penche en avant et empaume ses seins dont les tétons se tendent encore plus sous mes doigts. Ma bouche se pose sur son dos et notre étreinte se fait d’abord lente et sensuelle avant de vite se transformer en ruades sauvages de ma part. Elle ne retient plus ses cris et je me moque de savoir si un voisin nous entend. La seule chose qui m’intéresse, à ce moment, c’est l’orgasme qui est en train de grandir au fond de moi. C’est ce plaisir qui nous submerge alors que je me déchaîne sans retenue au fond d’elle. Cela faisait si longtemps que je n’avais pas joui comme ça et nous restons ainsi, l’un dans l’autre, un bon moment avant que notre désir ne se calme enfin et que nous retrouvions notre souffle.

— Je ne savais pas que tu avais un côté exhibitionniste, ris-je alors que je me retire enfin d’elle.

— Je ne le savais pas non plus, sourit-elle en me suivant alors que je rentre pour jeter le préservatif. Il faut croire que la vue m'a inspirée.

— La vue m’a aussi inspiré ! dis-je en admirant une fois de plus ses courbes extraordinaires. Tu es sublime, j’espère que tu ne regrettes pas d’être montée avec moi.

— Je ne crois pas. Mais je te propose qu'on remette le couvert dès que tu seras suffisamment en forme, histoire que mon passage ici soit inoubliable, susurre-t-elle sensuellement à mon oreille en caressant mon bas ventre avant de se diriger vers ma chambre.

Je n’ai plus vingt ans, mais la vue de son corps nu et surtout sa main qui me branle lentement à peine suis-je entré dans la pièce, réussissent des miracles. Lorsque ses lèvres se referment autour de mon sexe et qu’elle le lèche sans me quitter des yeux, il a vite fait de retrouver toute sa vigueur. Toujours à la manœuvre, elle me guide comme rarement j’ai été pris en main par une femme et vient s’asseoir sur moi.

— Les préservatifs sont dans la table de chevet.

Elle se penche alors au-dessus de moi et je ne résiste pas à la tentation de saisir ses tétons entre mes lèvres. Le gémissement qu’elle pousse vaut tout l’or du monde et elle profite clairement de la situation alors que je sens mon sexe tendu se poser contre son intimité. Elle se frotte dessus et je sens le bout de mon gland se couvrir de sa cyprine et coulisser de plus en plus facilement sans jamais entrer. Quand je relâche enfin son sein, elle pousse un petit râle de frustration, mais je l’étouffe avec un baiser.

— Si tu ne me mets pas un préservatif tout de suite, je risque de faire une grosse bêtise, tu sais… dis-je d’une voix rauque, le souffle court.

Elle sort le petit emballage plastique et l’arrache fiévreusement avant de le passer sur ma verge dressée. Sans plus me faire patienter, elle s’empale sur moi, ses mains sur mon torse. Elle est musclée et agile et m’offre un spectacle époustouflant. Ses longs cheveux coulent en cascade sur son dos jusqu’à ses fesses et elle prend mes mains pour les poser sur sa poitrine gonflée d’envie. Le rodéo qu’elle pratique est divin et je réponds en levant mon bassin à chacun de ses mouvements. Ses doigts se posent sur son clitoris et j’ai vraiment l’impression qu’elle m’utilise pour atteindre le nirvana. J’adore cette sensation que toute son énergie est utilisée pour atteindre l’orgasme, ce qui arrive enfin. Je la sens se tendre sur ma verge alors qu’elle se cambre et qu’elle gémit jusqu’à ce que je cède à mon tour aux joies d’un orgasme qui me surprend à nouveau par son intensité.

Elle s’effondre alors sur moi, puis se désengage de ma verge et se couche à mes côtés. J’en profite pour me débarrasser du morceau de plastique qui a recueilli à nouveau tout mon plaisir et je la rejoins dans mon lit où elle s’est glissée sous la couette, toujours nue.

— Tu restes, ce soir ?

— Peut-être, ça va dépendre si je me réveille dans la nuit, murmure-t-elle en se lovant contre moi.

— Bonne nuit, Belle au bois dormant, je ne te promets pas de ne pas recommencer si, moi, je me réveille cette nuit.

Elle me sourit, dépose un petit baiser sur mes lèvres puis s’endort dans mes bras. Malheureusement pour moi, je ne me suis pas réveillé pendant la nuit, épuisé par mes exploits de la soirée alors qu’elle, visiblement, n’a pas terminé la nuit à mes côtés. Je me lève cependant le sourire aux lèvres et suis surpris de voir que Kenzo est en train de prendre son petit déjeuner sur la terrasse. Je ne peux m’empêcher de sourire en me remémorant ce que j’y ai fait la veille au soir, et viens m’asseoir en face de lui.

— Tu as passé la nuit ici ?

— Non, j’ai passé la nuit chez un pote, et je me suis dit que j’allais finir mes vacances ici, à la maison. Toi, Papa, tu as l’air d’avoir bien dormi, dis-donc.

— Comme un loir !

— Comme un lapin qui a baisé toute la nuit, non ?

— Ne parle pas comme ça à ton père et futur professeur, jeune Padawan ! Je fais ce que je veux de mes nuits !

— Pas de détails, s’il te plaît, j’ai pas envie de savoir avec quelle MILF tu couches.

— Une MILF ? C’est quoi ce vocabulaire ? Tu ferais mieux de t’entraîner plutôt que de passer tes journées à mater du porno. Tu veux un café ?

— Va pour le café. Et une MILF, c’est en gros une mère de famille, une vieille, quoi.

— Je sais ce que c’est, merci, ton père est peut-être un vieux con, mais c’est un vieux con qui a aussi accès à Internet ! Tu veux venir au centre aujourd’hui pour t’entraîner un peu ? Ce n’est pas encore ouvert aux élèves, mais on est en train de tout préparer. Si tu viens me donner un coup de main, tu pourras sûrement avoir un peu de temps pour profiter des équipements tout seul.

— Ce n’est pas encore ouvert aux élèves, hein ? Donc, non merci. Je compte bien profiter de mes derniers jours de vacances ! Et pitié, j’ai pas besoin de savoir que tu mates du porno, Papa.

— Jeune Padawan, à ton âge, j’aurais vendu mon père et ma mère pour avoir l’opportunité d’une salle rien que pour moi. Mais bon, je vais te laisser à tes occupations de jeune et aller retrouver avec un plaisir que je vais cacher, je crois, ta mère qui va encore me faire une scène parce que tu n’as pas dormi chez elle la nuit dernière, soupiré-je en débarrassant la table.

— Je crois que je vais faire une semaine chez chacun de vous. Ça me gonfle de vous voir vous disputer, sérieux. C’est la merde, les darons séparés, vous abusez.

— Ouais, j’ai dit à ta mère que tu ferais comme tu voulais, mais tu sais comme elle est. Elle veut tout contrôler, et son plaisir, c’est de me faire chier. Bref, je suis content qu’elle ait enfin son propre appartement. Je retrouve ma liberté et la folie de mes vingt ans !

— Donc, dans ta tête, t’as vingt ans, là ? Alors c’est de la cougar que tu te tapes ? ricane-t-il. Y en a au moins un qui apprécie cette séparation, c’est mieux que rien.

— Je peux te dire que la femme qui était dans mon lit hier soir, tu n’aurais pas dit non, jeune homme. Un vrai délice !

— Ah, non merci, les vieilles, ça me branche pas, moi, grimace mon fils en se levant. Tu peux me filer un peu de thune ? Faut que je me rachète des joggings pour la rentrée.

— Des joggings ? Tu n’as plus rien à te mettre ? Tu veux combien ?

— J’en sais rien, moi, c’est Maman qui sortait la carte bleue avant, bougonne-t-il. J’ai plus rien à ma taille, en tous cas, ou presque.

— Tiens, voilà deux cents balles. Ça devrait te suffire.

Kenzo s’en saisit rapidement, vient coller sa joue imberbe sur la mienne que je devrais raser pour une bise de remerciement et file dans sa chambre. En le voyant comme ça, sorti de l’adolescence, mais pas encore vraiment un homme, mon cœur se remplit de fierté paternelle. Ou alors, ce sont les restes des orgasmes de la nuit dernière qui me font cet effet là ?

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