Je suis encore un papillon qui se cogne contre une fenêtre,
Mais j'insiste pour passer,
Et il y a dans l'air comme un parfum de moutarde,
Et j'ouvre grands les poumons.

Si on va dans la rue, on peut voir que les gens parlent par réseaux
Et utilisent des mots et des associations d'idées si ancrés dans notre inconscient collectif
Qu'il serait très difficile, voire impossible de revenir à leur source.
J'ai l'impression d'avoir oublié tout ça.
Je sais faire semblant, mais ce sont mes dents qui parlent dans leur cocon.
Les images des choses sont parties il y a un moment déjà.

Je me demande si c'est la chaleur.