Tous mes cadeaux sont sur ma table basse. Je commence à en mettre de côté afin de donner ceux qui son déstinés à un couple d'amis chez qui je dois me rendre dans deux heures.

Je mets ceux de ma sœur et son copain avec ceux de ma mére et de mon frére. Un peu plus loin, je place ceux de Rénald, Fouine et Lulu. Et puis, il y a un noir à carreaux rayés...
"D’où vient-il ?" Je ne sais plus. Bêtement, je réfléchis à qui celui la pourrait être, il n'y a pas de prénom (contrairement à mes habitudes) j'y songe donc en regardant la table.
De la précédente logique de rangement, dont je suis accoutumé; celui-là en sort totalement.
Il n'était pas rangé selon ma logique.
Je l'ai pourtant bien emballé s'il est chez moi. C'est donc, logiquement, moi qui l'ai acheter. Et pourtant pas le moindre souvenir de ce qu'il peut contenir, ou de la personne à qui il est destiné.

Je m'assois donc, le mystérieux colis à la main, dubitatif. "Comment puis-je avoir oublié une chose pareille." Ma copine dort, je ne peux même pas lui demander. "de toute façonn c'est moi qui ai acheter et envelopper tous les cadeaux cette année. "

Je décide donc de le secouer doucement afin que les bruits qui s'en dégageraient puissent me donner un indice quant à son contenu : un frottement.
Je le secoue à nouveau afin d'en savoir un peu plus : Toujours ce même frottement.
Me voilà donc sur mon BZ à secouer un colis que j'ai moi-même emballé pour savoir ce qu'il contient.

"Boarf, j'ai qu'à l'amener à mes amis, ils l'ouvrirons et ont verra bien ce qu'il y a dedans... "

"Et en même temps je n'ai pas trop envie de devoir m'expliquer, si le cadeau ne leur est pas destiné qu'il ne leur soit donc pas approprié. Ou pire, s'il leur plaît mais que ce n'était pas pour eux, je n'aurais jamais le courage de leur dire la vérité."

Je me ravise donc, et ne suis toujours pas plus avancé dans cette Histoire. J'inspecte précautionneusement le colis. "Ai ce bien moi qu'il l'ai emballé? oui vue l'état du machin, ce ne peut être moi qui l'est emballé. "

"MAIS ALORS QU'EST-CE QUE C'EST?!"

Comme à mon habitude face à ce genre de situation, je pose le probléme et vaque à une autre occupation... Je trouverais bien la chose en n'en faisant une autre.
Je pars ainsi faire la vaisselle, un petit coup de balai, j'étends mon linge, en passant devant à chaque fois je l'inspecte, comme s'il ne m'inspirait pas confiance. Plus que trente minutes avant que je ne doive quitter mon domicile pour me rendre chez ce couple d'amis et cette question m'obsède. "Plus qu'une solution : l'ouvrir" S'il est pour mes fameux amis, je n'aurais plus le temps de le remballer maintenant. Donc je vais chercher un cutter et coupe doucement le scotch de façon à ce que ça ne se voit le moins possible. J'écarte doucement le papier pour découvrir... Du carton. Je laisse échapper un sec mais retentissant:
-Merde ! Et je me fais intérieurement ce douloureux constat. Je dois tout ouvrir.

Une fois toutes les bandes adhésives coupées, je vois enfin le carton déballé. C'est un carton parfaitement neutre, pas le moindre indice sur ce qu'il contient.
Résigné, je prends mon cutter et ouvre délicatement le présent.
" Qu'est-ce que c'est que cette horreur?"
J'en sors un pull vert et gris. Un genre de pull de Noël en laine, avec des étoiles rouge et jaune en motif. "Une véritable immondice, jamais je n'oserais offrir une telle chose à ceux que j'aime ! "
-Mais pourquoi tu l'as déballé maintenant ?! Je voulais qu'on ouvre nos cadeaux ensemble. Me dit derrière moi mon aimée. Je réalise donc, avec horreur, que ce que je tiens dans les mains m'est destiné.
Je réponds :
-Ah mais c'est pour ça ! Je l'ai ouvert en pensant que j'avais oublié à qui j'avais fait ce colis. Ahah! Je suis bête. Je suis désolé mon amour. En tout cas il est très beau, je te remercie beaucoup. Je peux le mettre maintenant? On est que le vingt trois, mais je l'aurais pour toutes les fêtes comme ça.
-C'est vrai, il te plaît?
-Ah, mais beaucoup, vraiment merci.
Pour finir, mes amis se sont tellement moqués de moi que ma copine s'est vexée. J'ai donc une excuse géniale pour ne pas subir cette horreur pour les fêtes.
"Merci, petit Jésus"