Chap.4 : La folle aventure de la rosse de Noël (de Jacques Ioneau)

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La folle aventure de la rosse de Noël

  La scène se passe chez Gérard Tineur, célèbre tenancier de la plus célébrissime gargote de Laponie à l’enseigne du " Bar à Tineur ".

  Après avoir beaucoup goûté le Beaujolais nouveau, le pastis de Noël, hic ! le pineau des Charentes, rehic ! et avoir descendu le dernier verre hipps ! pour la route, burp ! les Reines… Oups pardon… les rennes… je n’aurais pas dû prendre le dernier Beeeeuuuuaaaarrrrrk sssplash ! Là, ça va mieux. Les rennes donc, sortent du troquet et cherchent leur traîneau en tentant de mettre leurs yeux en face des trous. Bourrés mais pas fous se disent-ils :

— On l’avait garé là !

— Ouais, entre la fourgonnette du facteur et le four solaire mobile de Cannelle (nom de la voiture de Cannelle&Violette, célèbre auteure du Mercantour) !

  C’est à ce moment que Gérard, le patron du bar, revenant vers son établissement après avoir assisté à la messe de minuit — tu parles ! Gérard à la messe ! quelle rigolade ! — leur demande :

— Que vous arrive-t-il mes amis, vous avez l’air désespéré ?

— On nous a volé notre traîneau !

— Ça alors, je viens de le croiser y a pas plus de cinq minutes conduit par un grand escogriffe et attelé à une espèce de mulet lépreux. Ils allaient pas vite vous devriez les rattraper rapidement !

Car tandis que les rennes s’abreuvaient, le fils du père fouettard, Jean Balthazar, ayant pulvérisé son propre traineau dans un virage, avait attelé sa mule à celui du père noël et était parti sans laisser d’adresse, comme n’importe quel chauffard l’aurait fait, sans assurance ou sans permis et en tout cas sans vergogne (Il faut dire qu’il était pressé car la fille du Père Noël (Voir la chanson de Dutronc) l’attendait chez lui).

  Le premier renne dit alors aux autres :

— Comme nous étions censés enquêter sur le vol du traîneau que nous avions commis, ça tombe bien, on le rattrape on prend des photos, on lui sa-botte l’arrière-train — normal, le renne possède des sabots — et on revient prouver au vieux gâteux barbu de Noël et à son lutin gaffeur, frimeur, menteur et j’en passe qu’on a élucidé le vol et donc que nous n’y étions pour rien. Tapez-là leur dit-il en tendant la patte !

  Tap ! tap ! tap ! et chacun de se congratuler en se tapant les sabots...

— Bravo ! Super ! Répond le concert unanime des autres rennes et les voilà galopant en zigzagant (après ce qu’ils ont bu, hic !) pour rattraper Jean Balthazar, sa mule épuisée et leur traîneau.

Pendant ce temps, le Père Noël, en l’absence des rennes et du traîneau avait affrété chez son copain Hubert un ballon dirigeable car sa tournée ne pouvait attendre, il envisageait de descendre ainsi du ciel par une échelle de corde jusqu’aux cheminées afin d’accomplir sa tâche et déposer les cadeaux dans les souliers des enfants sages, dans le cas bien sûr, où on ne retrouverait pas son traîneau.

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