Chapitre 29 : La dernière réunion

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— Tu as encore beaucoup à apprendre, Meenos.

Adossée sur l’envergure de son siège, Twéji dévisagea son fils avec une once de dédain. Ce dernier s’était installé en face de sa génitrice, les jambes croisées, ses bras appuyés sur les accoudoirs rembourrés. Quelques orbes minuscules voletaient de part et d’autre de la pièce, prodiguant un éclat tamisé auquel s’ajouta celui de l’astre diurne. Pourtant, la chaleur avait beau assener depuis la baie vitrée, aucun des militaires n’exsuda ni ne retroussa ses manches.

La générale pianota de ses doigts sur sa table en métal argenté, les glissant entre les encombrements de papiers. Des rictus s’épaissirent sur ses traits à mesure qu’elle cillait.

— La philosophie de Fegwhan Huyir englobe des concepts intéressants, concéda-t-elle. Mais sa vision du monde s’avère simpliste, une fois que l’on perce au-delà de sa fausse complexité.

— Il suffit d’ouvrir des livres d’histoire pour s’apercevoir de la véracité de ses propos, insista Meenos. Notre violence ne fait hélas aucun doute. Et encore, elle écrivait avant notre contact avec les humains, qui viennent renforcer sa vision pessimiste de nos civilisations.

Twéji cessa de tapoter sur la table, et se suspendit plutôt aux propos du soldat.

— Ainsi sonne le déplorable constat, déclara-t-elle. Bien des philosophes, si prompts à étaler leur intelligence, ne peuvent dresser un portrait complet de nos sociétés. Voilà pourquoi ils préfèrent s’étaler sur des aspects qui concordent avec leurs conclusions. Inévitablement, se restreindre aux guerres donne un point de vue biaisé de l’histoire.

— Il n’y a même pas besoin de s’y focaliser, contredit Meenos. Au-delà de notre époque anormalement paisible, il faut bien dresser le constat.

— S’il y a la guerre, il y a la paix. S’il y a la maladie, il y a la guérison. S’il y a le meurtre, il y a le sauvetage. Tel est le pacte de société auquel nous adhérons tous, souvent sans en prendre conscience. Un équilibre naturel, infaillible même.

— Les bonnes actions compensent les mauvaises ? Ha, il semblerait que d’autres lectures vous ont influencée, mère. N’approuviez-vous pas les principes de Fegwhan ? Je suis vos pas, voilà tout !

— Comme tu l’as toujours fait, au lieu de réfléchir par toi-même.

Meenos arqua un sourcil, ses ongles ripant sur les accoudoirs. Il peinait à soutenir le sévère coup d’œil que lui accordait sa mère.

— Moi qui croyais vous rendre fière…, soupira-t-il.

— Ton potentiel ne demande qu’à être exploité, clarifia Twéji. J’apprécie ta dédication à la protection de nos patries, mais acquérir un esprit indépendant est tout autant crucial. Peut-être devrais-tu être transféré pour un autre poste, afin de te forger une nouvelle expérience.

— Ce qui reviendrait à abandonner mes devoirs ! Nous n’avons même pas érigé de nouvelles barrières depuis le passage de Vazelya !

— Merci de me rappeler mes échecs… Il n’y a plus rien à protéger en ces lieux, Meenos. Laisse-moi endosser mes responsabilités et suis ton propre chemin.

Une lueur favorable s’intensifia bientôt sur toute la pièce. Mis en exergue, inspiré par un élan inédit, le militaire se redressa de son siège. Il avait crispé ses poings à hauteur de sa taille, s’était affermi jusqu’à en durcir ses nerfs. Si bien que la générale resta bouche bée en le fixant.

— Vous n’auriez pas dû laisser Héliandri et son groupe pénétrer dans la forêt, dit-il. Mais pour une seule erreur, combien avez-vous de succès, mère ? C’est vous que je dois défendre avant tout !

Les ultimes vagues d’empathie se dissipèrent dans le néant, bientôt supplantées par de sévères rictus. Twéji resserra sa main sur le rebord de la table, jugeant âprement sa progéniture.

— Fils, à qui t’adresses-tu ? assena-t-elle.

— À ma mère, balbutia Meenos. La personne qui me sert d’inspiration au quotidien.

— Là tu te fourvoies ! Permets-moi donc de rectifier. Je suis Twéji Huderes, grande générale du Ruldin. Celle qui a mené des troupes victorieuses jusqu’au désert de Nuyos ! Celle qui a su faire preuve d’objectivité en bannissant ton lâche de père de l’armée. Celle qu’on ovationne chaque fois qu’elle parade à Shonres-Varoth !

— Justement, mère ! C’est votre statut d’héroïque soldate que je respecte. La raison pour laquelle j’ai peur pour vous. Vous risquez de recevoir le blâme pour la récente débâcle !

D’un geste de la tête, la générale désapprouva les propos du soldat. Suite à quoi elle se releva lentement, sans le quitter de son intransigeant regard, et se racla la gorge en même temps. Le passage des années ne courbait guère sa carrure. Des étincelles jaillissaient de sa silhouette, apte à paralyser Meenos, qui se hissa malgré tout.

— As-tu saisi l’importance de ma tirade, Meenos ? insista-t-elle. Ma réputation est aussi solide que le fezura. Tu as toujours souffert d’un excès d’anxiété, mais là, je suis déçue.

— Avez-vous songé aux potentielles réactions ? Votre renommée pourrait être la source même du blâme que l’on pourrait vous imputer ! Songez à Guvinor dont nous avons appris l’arrestation !

— Le contexte est différent. Guvinor s’est révélé coupable de trahison envers ses principes. De mon côté, je ressortais d’un affrontement contre des jhorats, et refusais d’épuiser davantage mes troupes. Nous procédions ainsi avant de dresser le bouclier, alors pourquoi la hiérarchie considérerait qu’il s’agit d’un souci cette fois-ci ?

— Pardonnez-moi, mère, mais j’estime que vous vous trompez.

Inopinément, un sourire émergea sur la figure de la générale. Elle n’avait pas arrêté de dévisager Meenos, mais son regard était devenu inquisiteur.

— Développe, somma-t-elle.

— Vous n’avez pas laissé passer n’importe qui, argüa Meenos. Chasseuses et chasseurs de primes récolteraient une coquette somme pour la capture de Héliandri Jovas. Non contente d’être revenue des ruines de Dargath, elle était prête à y retourner, en plus grande compagnie. Vous sous-estimez sa résilience, mère.

— Donc tu insinues qu’elle et ses compagnons pourraient être encore en vie aujourd’hui ?

— Oui. D’autant plus que vous les avez avertis à propos de Nasparian.

— Sans doute car je souhaitais me soulager la conscience. Mais le constat reste identique : nul ne peut s’opposer à lui, même bien avisé. Et affirmer que Nasparian n’aime pas les intrus serait un euphémisme.

— Nous saurons d’ici peu si le statu quo sera préservé. Car j’imagine que nous ne resterons pas isolés bien longtemps. Je ne vous demande qu’une chose, mère : soyez prête.

— Je le suis quelles que soient les circonstances. Et les conséquences.

La scène se suspendit à ces mots. Peu à peu la tension se relâchait, aussi Meenos exécuta une révérence typiquement militaire. Quelques plis déparèrent sa figure au moment où il quitta la pièce, laissant la générale vaquer à ses devoirs.

Ceux-ci se résumaient à davantage de lectures. Guère les rapports et les lettres, qu’elle éplucha avec promptitude, plutôt ses lectures de chevet. Tant de philosophes méritaient son temps, mais avaient rédigés de si longs essais qu’elle peinait à tous les consulter. Une heure après l’autre, s’enchaînant à la vitesse de ses chapitres, elle se heurtait aux visions diverses de sociétés intriquées de complexité. Twéji prenait soin d’appréhender chaque point de vue, surtout ceux divergents du sien, bien qu’elle soupirât à la vue de certains paragraphes.

Elle était si immergée que l’astre du jour progressait sans qu’elle y prît garde. Pour sûr, quelques rayons ensoleillés pénétrèrent par-delà la vitre et lui réchauffèrent le dos, mais elle les nota juste lors de ses pauses. Ainsi, quand des sifflements se répercutèrent alentour, Twéji releva à peine les yeux. Il fallut qu’on frappât à la porte, et alors elle sursauta.

— Générale ! interpella une militaire. Venez dehors, nous avons de la visite ! J’ai bien reconnu les couleurs, l’armée nirelaise est présente !

Sans même finir son chapitre en cours, ou même sa page, Twéji plaqua son livre en position ouverte sur la table. Elle aperçut alors, par-delà la vitre, des dizaines de ghusnes atterrir sous ses yeux ébahis. Même si elle s’évertuait à garder un visage de marbre, son cœur battait à tout rompre, l’exhortant à se hâter vers l’extérieur.

Tout autour de la chaumière s’était formée une élégante spirale. Une pléthore de ghusnes s’était déjà étendu aux abords de la forêt, et leurs destriers s’assuraient qu’ils eussent tout l’espace nécessaire. Ils se présentaient dans un spectacle synchronisé, où chaque mouvement se complétait, où les ailes se déployaient et se recourbaient en un ensemble harmonieux. Bien des cercles furent tracés à hauteur des arbres, mettant d’innombrables cavaliers en exergue.

Les militaires nirelais se manifestèrent en contraste avec leurs homologues du Ruldin. Quoique d’aucuns avaient opté pour des broignes et brigandines, la plupart étaient engoncés dans de lourds plastrons de sobre couleur grise, çà et là cannelés de teinte saphir. D’épais gorgerins, coudières et tassettes renforçaient le poids de leur équipement, sous lequel ils se haussaient malgré tout. Arcs à triple courbure et lances à double pointes dominaient parmi la sélection des armes en vônli, tout comme les épées à la base élargie et les haches au tranchant courbé. Plusieurs scintillaient sous les effets des enchantements, prodiguant des éclats sur des attirails sinon ternes.

Si l’armée s’était rassemblée tel un essaim, quelques individus s’y particularisèrent, comme isolés au milieu de la densité. En peu de temps, Meenos identifia les apparents intrus, atterrissant à une cadence distincte des soldats. Déjà ses yeux s’étaient écarquillés au moment où il les désigna à sa génitrice.

— C’est bien lui ! s’exclama-t-il. Guvinor Heï Velham en personne ! Mais… Pourquoi est-il ici ? Entouré par des centaines de militaires, en plus ?

Twéji suivit les indications de son fils et aperçut le grand et imposant ludram descendre de sa monture. Son aura se répercutait davantage que celle des militaires, et de surcroît sa paire de lames rayonnait. Il y avait peu de renforcements sur sa large veste noire et son pantalon haut. Mais ce qui interpella la générale fut que deux femmes le flanquaient. L’une ludrame, l’autre humaine, égale par leur statut, guère par leur stature.

— Le félon se fait remarquer plus aisément, commenta un autre ludram. Décevant.

— Et qui êtes-vous ? demanda Meenos.

— Prax Heï Nézomal, membre du parlement nirelais, tout comme le jugé ici présent. Quelques-uns parmi nous ont voulu s’assurer que le trajet se déroule sans encombre.

S’ensuivirent les politesses de vigueur, ralenties par la lente démarche de Prax et des homologues. Tout le temps que Twéji s’y attela, elle remarqua l’accusé en retrait, à qui elle coula de réguliers coups d’œil.

Tant de sifflements de ghusnes, cumulés aux armes cliquetant en concert, rendaient les échanges plus ardus. Ce pourquoi Prax haussa la voix en hélant Twéji.

— Je serai le dignitaire, affirma-t-il. Générale, je vais tâcher d’être concis. Guvinor Heï Velham est accusé de trahison, pour avoir fait sortir Héliandri Jovas de Parmow Dil, où elle avait été pourtant assignée pendant plusieurs années.

— Pourquoi l’avez-vous emmené jusqu’ici, dans ce cas ? interrogea Twéji. Sa place est en prison. Ne me dites pas qu’il bénéficie d’une immunité parlementaire !

— Parce que les secrets d’antan ne peuvent être dissimulés éternellement. Guvinor a confessé s’être rendu dans ces ruines il y a un demi-siècle, et exploré ce qu’il se trouvait au-delà. Il affirme que les dangers de là-bas risquent bientôt d’ébranler nos sociétés. À lui de nous le prouver. Bien accompagné, comme de juste.

— Je vois… Pourquoi être venue à ma rencontre ?

— Pour plusieurs raisons. Premièrement, nos vaillants ghusnes nous ont permis de traverser Menistas en un court laps de temps, mais étant inadaptées à traverser un portail dans les profondeurs, les troupes devront continuer à pied. Deuxièmement, nous aurons besoin de vos mages pour désactiver le bouclier à l’orée de la forêt. Et enfin, il est temps de livrer Héliandri Jovas et ses compagnons à la justice.

— Ah… À ce propos…

— Je n’aime pas ces insinuations, générale.

— J’ai bien rencontré la compagnie de Héliandri, mais je ne les ai pas emprisonnés. Je les ai laissés passer.

Soudain le temps se suspendit sous l’effet d’intenses réactions. Là où Prax se pétrifia sous la révélation, le dédain transperçant depuis son regard, Guvinor et ses gardes du corps se sentirent comme allégés. Ils eurent beau être cerclés par une nuée de soldates et soldats, un large sourire éclaircit bientôt leur visage.

Twéji, quant à elle, se gratta la nuque, inapte à affronter le mépris des parlementaires. Une myriade d’excuses tourbillonna en elle quoiqu’elle peinât à les exprimer. Puisque l’attention s’était centrée sur elle, la générale réalisa que nulle échappatoire ne la sauverait.

Alors elle détailla chacun de ses échecs. Depuis la capture de Vazelya et Dehol, menant à leur évasion et la destruction du bouclier magique. Leur rencontre avec le groupe guidé par Héliandri, conduisant à l’affrontement avec les jhorats. Lorsque la générale décrivit ces colosses, Guvinor lui-même parut se décomposer, comme s’il s’agissait de la première mention. Quand Twéji mentionna l’altercation subséquente, ce fut Prax qui tressailla, la dureté refusant de le dérider. Plus elle s’attardait sur les inavouables éléments et plus sa grandeur, naguère indubitable, paraissait s’affaisser sous les assauts visuels.

Un long mutisme frappa dès qu’elle eut fini. La douzaine de politiciennes et politiciens présents pesèrent ses propos, toutefois Meenos refusa de les laisser souffler.

— Je vous interdis de juger ma mère ! déclara-t-il. Que connaissez-vous de ses exploits ? De la bravoure dont elle a fait preuve pendant plus d’un demi-siècle de service ? Elle n’est pas parfaite, mais elle s’est toujours battue ! Non seulement pour le Ruldin, mais pour tout Menistas !

À peine les concernés purent-ils se consulter que Prax se détacha déjà de ses homologues. Mains jointes derrière le dos, toisant Guvinor au passage, il s’avança par foulées pondérées pour mieux appréhender l’étendue de la forêt.

— Ainsi Héliandri a disparu sans jamais être réapparue, songea-t-il. Qu’elle soit responsable de sa propre fin, je ne vais pas verser une larme. Ni pour le garde du corps ayant prétendument pris congé. Mais combien d’innocents a-t-elle emporté sous terre par ses fausses promesses ?

— Surveillez votre langue, enfoiré ! rugit Akhème.

Elle était prête à défourailler, positionnée au-devant de Guvinor, les yeux injectés de rouge. Mais ce dernier se plaça devant Akhème, bien plus placide, même s’il défia son collègue du regard.

— Ils sont vivants, affirma Guvinor.

— D’où provient cet excès d’optimisme ? persiffla Prax. De ton cœur, peut-être ?

— Ils sont avertis des menaces, parés à toute éventualité.

— J’ai perçu ta stupéfaction lorsque les jhorats ont été mentionnés. Le péril est grand dans ce périple. Ne cache pas ta peur, Guvinor. Tes émotions transparaissent plus que tu ne veux l’admettre.

— Quoi qu’il arrive, nous triompherons ! affirma Yazden. Peut-être que mes veines se glacent à l’idée de me mesurer à ces colosses. Et alors ? Bien employée, la terreur peut me donner l’impulsion nécessaire !

— Il ne s’agit pas que des jhorats ! contesta Meenos. Il y a aussi…

Avant qu’il ne pût étendre le fond de sa pensée, Twéji agrippa le soldat sous la perplexité de tout un chacun. Des dizaines d’yeux étaient rivés vers eux, pourtant elle persista à garder la voix basse.

— As-tu perdu la raison, fils ? chuchota-t-elle.

— Vous avez mentionné l’existence de Nasparian à la compagnie, rappela Meenos. Ce ne serait que justice de…

— Seule l’armée, et par extension le pouvoir ruldinais, connaît mon arrangement avec Nasparian. Avoir laissé partir Héliandri coûtera peu à ma réputation. Cela, en revanche…

— Que faire, dans ce cas ? Les laisser foncer vers le danger en toute ignorance ?

— Non, mon fils. J’ai une autre solution. Mais elle implique d’assumer toutes mes décisions passées. D’opter pour le changement contre le confort de la stabilité.

Meenos changea subtilement. D’abord ce furent quelques plis émergèrent çà et là sur sa figure, puis des gouttes de transpiration perlèrent sur ses tempes. Une main résolue, quoique frissonnante, tendue à l’intention de sa mère. Laquelle l’ignora tout bonnement, et affronta l’assemblée réunie devant elle.

— Guvinor, interpella-t-elle. Ce ne sera pas seulement votre jugement.

— Qu’entendez-vous par là, générale ? fit le parlementaire dubitatif.

— Vous vous êtes déjà rendu dans ces ruines, mais c’était il y a fort longtemps. Vous aurez besoin de quelqu’un de plus familier. Quelqu’un qui pourra vous guider dans la forêt, dans les profondeurs, et au-delà.

— Vous, générale ? Je savais que des secrets avaient été bien gardés, mais tout de même…

— Les questions peuvent attendre. Tant que ma position inspirera encore le respect, j’aurai quelques exigences. Aucun parlementaire hormis Guvinor ne semble enclin à s’engager dans ces ruines. Pouvez-vous aller à Shonres-Varoth et demander à ce que des renforts soient postés ici ? Car je me suis décidée. Je vous accompagnerai dans les ruines de Dargath, et emmènerai tous les volontaires avec moi.

Sur ces mots les ghusnes sifflèrent comme jamais.

Suite à cela, les heures défilèrent telles des minutes, lors desquelles les préparatifs se firent diligentes. Twéji convainquit bon nombre des siens à risquer l’expédition, y compris son propre fils. Équipement et provisions ne manquèrent guère au moment où la délégation s’agrandit.

Abandonnant les parlementaires à l’orée, Twéji guida l’accusé, les gardes et les militaires dans l’inconnu, auquel elle était pourtant déjà accoutumée.

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