Chapitre 1

6 minutes de lecture

  Journal de Thomas Ostin :

  Le 6 novembre 1860 :

Je me mis à me pincer sur le bras au cas où je serais en train de rêver, mais non ce n'était pas le cas, ils couraient, marchaient à droite et à gauche où bien assis à leur bureau en bois, puis une femme-chat portant une robe rose me demanda si je voulais du café et des biscuits.

  — Vous venez d'arriver n'est-ce pas ? Vous êtes perdu, je comprends, en revanche, vous ne devriez pas garder le livre magique dans vos mains, c'est dangereux, vous devriez le mettre dans une sacoche. Berthie... occupe-toi du jeune homme s'il te plait, je vais lui chercher de quoi lui remonté le moral.

  — Très bien, j'arrive.

Un homme chien habillé d'un pantalon, d'une veste bleu marine et d'une chemise froufroutée arriva vers moi.

  — Ne t'inquiète pas petit, tu n'es pas le premier à qui ça arrive, mais cela fait un bon moment tout de même que l'on n'es vu de nouvelle personne.

  — Je ne comprends pas et le volume, je l'avais laissée au sous-sol ?!

  — Il y a une table de libre là-bas en face du mien, allons-y, euh...

  — Ostin, je m'appelle Thomas Ostin et je suis journaliste au New York Herald.

  — Je vois bien que tu es reporter, mais là, tu es dans les locaux du sud. Quant au livre, ne t'en fait pas, il te suivra partout où tu iras, il écrira au fur et à mesure ton histoire parmi nous, puis le jour où il pense que tu dois partir, il s'ouvrira à nouveau et ensuite ton historique disparaitra et les gens que tu as rencontré avec, ainsi que ta mémoire.

  — Mais pourquoi suis-je ici ?

  — Tu cherchais quelque chose non ?

  — Oui, de la documentation sur une guerre.

  — Donc, tu vas vivre pleinement ce que tu cherchais, ouah, ben toi tu ne fais pas dans la dentelle, une guerre ! Eh bien, bonne chance, mon gars, si tu es encore en vie, bravo, sinon, plus personne dans ton monde ne te reverra un jour.

  — Alors, aidez-moi à repartir.

  — Aaaah, tu crois que ça se fait comme ça ? Non mon petit gars ; tu dois vivre cette expérience et essayer de survivre, si c'est le cas tu pourras enfin rentrer chez toi, dans le cas contraire alors... Tiens voilà, Rosa, qui arrive avec son plateau.

  — Tiens, tu m'en diras des nouvelles, dit-elle, j'ai amélioré ma recette.

  — Dites, vous les... gens comme vous sont tous aussi sympathique ?

  — Tu veux rire, il y a des « méchants » comme chez les humains ; tu trouves ça étrange hein, des animaux qui se tiennent debout et qui parlent en plus, des bêtes qui sont capables de lire et écrire, alors qu'elles n'existent pas dans ton univers, sauf à la télévision, eh oui, tu n'as encore rien vu. Bon, je dois retourner travaillé, mais ne t'en fais pas, je t'emmène dans ton foyer après le boulot si tu veux ?

  — Ma maison comme dans mon monde ?

  — Ben oui, gros bêta, n'est-il pas mignon, Berthie ?

  — Si tu le dis Minette.

  — Bien, je vous laisse, je suis contente que tu es tout mangé.

Puis elle repartit dans son coin-cuisine.

J'en revenais pas, les monstres que je voyais ne l'étaient pas vraiment, en tout cas pas tous. J'attendis donc que Berthie termine son article et je tombais sur l'un d'eux qui dépassaient d'une pile et j'en lus quelques lignes :

  « Les conflits entre les deux parties, sur la corde raide, sont les motifs qui suit :

  L'esclavage dont l'abolition a été acquise en Pennsylvanie en 1780, puis plus tard, ce fut au Massachusetts, au Connecticut, en Rhode Island (New York), au New Jersey (New York) et dans l'Ohio. Ceci grâce à Benjamin Franklin et Thomas Jefferson. En 1825, huit États du nord ont proposé l'émancipation des esclaves aux frais du gouvernement. Le sud a refusé, ce qui a amené à la création du réseau « chemin de fer clandestin » en 1838 par les abolitionnistes pour aider les esclaves à fuir au Nord et vers le Canada.

  1) Les industries avec l'expansion du territoire du nord avec le développement des villes et du commerce.

  2) La politique et les ressources naturelles comme le pétrole, qui permet aux États-Unis d'être riche, dont le premier puits foré, fut par Edwin L. Drake à Titusville, en Pennsylvanie, le 27 août 1859. Mais aussi l'or, d'où les ruées vers l'or en Californie.

  3) La survie des plantations situées dans le sud qui récoltent du tabac, de la canne à sucre, du chanvre, du riz, du coton, etc.. Ce dernier est également surnommé « l'or blanc du sud » et il est cultivé au Texas, dans le Mississippi, en Alabama, dans le Tennessee, en Georgie et dans la Caroline du Sud. Le coton est ensuite envoyé dans les manufactures au nord par bateaux à aubes ou expédié vers celles situées en Europe, sur des navires où il est par la suite filé et tissé. »

Et puis tout à coup les gens crièrent « Abraham Lincoln a gagné, il est le nouveau président ! »

Tous les hommes et femmes bêtes se lancèrent dans la foule des humains ; ils n'étaient pas tous du même avis : certains étaient pour, d'autres contre. Je me disais « ça y est la guerre commence. »

Un homme-tigre sortit de son bureau et hurla :

  — Silence ! Qu'est-ce que vous attendez pour écrire des articles intéressants et vous les dessinateurs pour nous faire des croquis ; alors au travail !

Ils se dispersèrent, puis il vint vers moi, alors que Berthie était en pleine discussion avec un reporter, l'animal humanoïde me dit alors :

  — Tu es nouveau toi.

  — Oui.

  — Bien, tu seras un correspondant spécial, il nous en manque. Je t'appellerais quand j'aurais besoin de toi. En attendant, rentre chez toi. Enfin, je veux dire...

  — J'ai compris Berthie, ma tout raconté.

  — Alors là, j'en doute.

Et l'homme-tigre charismatique qui se trouve être en fait le patron du journal dans ce monde parallèle me révéla une information importante :

  — Sais-tu au moins pourquoi, on est des animaux qui parlent ?

  — Non.

  — Sais tout simple, le chaman supérieur, nous a volé notre apparence et nous a transformé en animal.

  — Mais pourquoi, personne ne s'est encore débarrassé de lui ?

  — Ah, parce que tout bonnement, il est puissant et qu'il dirige une société de chaman assez aisé en magie.

  — Donc, personne ne tente de faire quelque chose ?

  — C'est exact petit et à ton avis d'où vient le bouquin que tu as et qui t'a amener ici ?

  — C'est lui qui l'a créé ?

  — Absolument, où plutôt le pouvoir cumulé du groupe entier. Bien, j'ai une besogne à finir à présent. Enfin, le boss retourna dans sa pièce de travail et moi j'attendis que le labrador parlant me dise que ce soit l'heure du départ.

Par la suite, les jours s'écoulèrent et je lus le nouvel article de Berthie :

« Les conséquences de l'indépendance de la Caroline du Sud. »

  « Le 20 décembre, la Caroline du Sud ayant déjà déclaré son indépendance négocie avec le démocrate James Buchanan, président des États-Unis, la remise des forts situés à Charleston qui sont contrôlés par l'armée fédérale.

  Pendant ce temps, le Commandant Anderson demande des renforts pour protéger le fort contre des attaques éventuelles de la part de la Confédération.

  Mais le dirigeant Buchanan le lui refuse.

  Le Commandant Anderson, prend l'initiative de son propre chef de transférer ses hommes du fort Moultrie où ils étaient stationnés au fort Sumter durant la nuit du 26 décembre afin de mieux se défendre.

  Le président n'a pas approuvé cet acte.

  La manœuvre du Commandant est considérée par les sudistes comme un abus de confiance.   Finalement, après avoir mûrement réfléchi et la proposition du Général Winfield Scott, le président sortant envoya un navire de deux cents hommes en renfort qui à regret fut obligé de manœuvrer afin de faire demi-tour à cause de l'artillerie sudiste...

  Je vous tiendrais informé de la suite du cours des évènements des États du Nord et du Sud. »

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