Fugitifs

3 minutes de lecture

Un jeune homme se trouve quelque part dans les rues peu fréquentées d’une petite ville qui peut être à la campagne ou à l’extérieur de celle-ci, lors d’une éventuelle parade militaire ou fête de ce type. Il semblerait se situer dans le centre-ville, près d’un canal, d’un lac, d’une marina ou autre quai. Se dirigeant à l’écart des festivités, il rencontre plus loin devant lui ou sur la droite, au bout d’une piste entourée d’aucun bâtiment, un commissariat de police italien. Des militaires et des policiers sont présents ainsi que des civils. Le jeune homme hésite, fait le tour des environs constitués de champs, semble vouloir entrer tout en ayant peur de le faire. Il observe les voies d’accès du complexe et les personnes qui y travaillent. Au bout d’un moment, s’étant procuré un uniforme d’aviateur semblable à celui des policiers ou l’ayant déjà sur lui, l’individu entreprend d’entrer dans l’enceinte du commissariat. Il se retrouve ainsi dans une salle d’accueil en verre ou la lumière passe aisément au travers des vitres bien que l’endroit soit à l’ombre. Les policiers ne le remarquent pas alors qu’il s’avance le long d’un étroit couloir jonché de pièces des deux côtés. Le jeune homme entre par une porte ouverte sur la gauche qui donne sur une petite salle de repos, restauration, une sorte de bar où les policiers peuvent se rafraîchir ou le bureau d’un éventuel juge. Les occupants sont légèrement surpris tout comme l’individu et celui-ci repart sur ses pas, quittant le commissariat n’ayant pas réussi à faire ce qu’il voulait. Il continue de chercher une voie d’accès qu’il pourrait utiliser mais dans la campagne isolée où semblent se situer ses bâtiments de police, peine à en trouver. Il rencontre, en explorant les terrains sur la droite, en direction de la ville, un ou deux garçons qui jouent ensemble dans des parcelles grillagées ou non. Les enfants remarquent le jeune homme en uniforme d’aviateur et commencent à le suivre, leur nouveau jeu tout trouvé. Embêté par cette compagnie qu’il n’avait pas envisagée, il poursuit néanmoins son exploration du côté gauche du commissariat où il retrouve éventuellement d’autres parcelles grillagées. Les deux garçons arrivés à cette espèce de terrain de tennis, changent de jeu et l’aviateur les abandonne à leurs activités en continuant tant bien que mal de se frayer un chemin parmi ces espaces délimités. Au-delà d’une pente qu’il descend facilement, il retrouve un véritable complexe sportif qu’il tente de traverser sur la droite d’abord le long d’un terrain vide, puis un autre où jouent deux jeunes femmes ou adolescentes. Les échanges de balles étant puissants, le jeune homme se fait intimider par les balles qui viennent le frôler de près ainsi que la présence de ces joueuses qu’il ne veut pas déranger ni qu’elles le remarquent de trop près. L’individu doit néanmoins s’approcher d’elles à cause de l’étroitesse du terrain et la proximité de la joueuse par rapport à l’autre voie de sortie. Des regards s’attardent quelque peu, le temps pour celui qu’elles observent de quitter les lieux. L’aviateur se retrouve ensuite, le long de son parcours, dans les rues d’une ou la ville, ou à nouveau dans le centre-ville. En prenant une rue moins fréquentée, il aperçoit une affiche sur la gauche avec le portrait d’un ou plusieurs suspects à la mine éventuellement patibulaire, son visage faisant éventuellement partie des recherchés. Sur le même trottoir se trouvent deux militaires qui avancent dans le sens opposé sans l’avoir remarqué. L’aviateur retourne sur ses pas mais alors qu’il s’apprête à rejoindre la rue principale, la présence d’une camionnette augmente sa méfiance. Deux hommes sortent du véhicule et le jeune homme reconnaît les visages de l’affiche. Piégé des deux côtés par des gens armés, il réussit de justesse à fuir la confrontation au détour d’une rue ou dans l’entrée d’un immeuble. Les truands s’attaquant à la patrouille, l’aviateur peut s’enfuir sur la droite dans le sens de la rue principale et se cacher dans un autre bâtiment. Les malfrats l’ayant aperçu auparavant, se lancent à sa recherche dans l’immeuble où il vient d’entrer s’approchant toujours plus de lui. Le jeune homme, dans les couloirs étroits du bâtiment, est vite repéré. Il sort son arme envahit par la peur à l’idée des coups de feu au détour de la porte.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire L'Insaisissable ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0