Il avança vers moi tel un prédateur en quête de sa proie. Les yeux sombres de désirs aussi noirs que la nuit.

Il agrippa mes hanches, ses longs doigts osseux et fins les enserrant fermement. Je sentis poindre un désir tout nouveau que je n'avais jamais ressenti auparavant.

Un besoin physique s'insinua jusqu'aux tréfonds de mon âme, toute peur envolée.

Il me fit reculer jusqu'au grand lit à colonne, pressant son corps chaud à la peau blafarde au mien, encore hésitant. Je tombais à la renverse entre les draps ébènes. Un homme magnifique, tout en muscle et en force, se tendit entre mes jambes, me dominant de toute sa hauteur.

Il m'observa, comme captivé par une œuvre d'art. Je sentais mes cuisses se réchauffer, alors mon cerveau s'embrouillait. Il s'allongea sur moi, l'expression de son désir contre mon bas-ventre.

Il rampa sur mon corps et s'empara de mes lèvres. Il glissa sa langue sur ma bouche et l'entremêla à la mienne me faisant perdre la tête.

Il traça une ligne de baisers jusqu'à mon intimité, titillant et mordillant ma peau au passage.

Je le ressentis plus que je ne le vis, écarter les plis de ma féminité et taquiner mon point sensible des dents. Il caressa mes replis d'une infinie tendresse. Des frissons parcouraient mon corps à chaque caresse habile.

Une vague de chaleur et d'extase monta rapidement à n'en plus savoir où commençait mon corps.

Je fus transportée dans un océan d'extases et de cotons. Lorsque les derniers limbes de plaisirs s'effaçèrent, je sentis le frottement de son membre contre ma vulve gonflée.

Il s'allongea sur moi, se préparant à me pénétrer. J'anticipais le moment. Il s'apprêtait à rentrer quand on toqua à la porte. Il s'immobilisa alors.

Il se leva aussitôt, se rhabillant d'un claquement de doigts. Une vague de froid m'emplit. Je m'empressais de remonter le drap sur moi et d'oublier l'humiliation.