Chapitre 12 : Cœurs de glace

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— Maintenant ! crié-je à Dean qui tire alors sur une épaisse corde trainant sur le sol, actionnant ainsi le mécanisme du piège que nous avions installé avant que la nuit tombe. Une cage de fer tombe alors sur les wendigos qui hurlent et cherchent à nous atteindre avec leurs griffes au travers des barreaux. Dean allume son brique, le visage empli de colère, il le fais tomber au sol sans un mot. L'essence se met à brûler, atteignant finalement la cage. Le feu dévore ardemment la chaire des hommes-loups qui poussent des hurlements stridents, je plaque mes mains sur mes oreilles. Après quelques minutes, il ne reste plus que des os. Leurs coeurs de glace terminent de fondrent puis s'éteignent...

Dean lâche un soupir de soulagement et s'agenouille à mes côtés en observant ma blessure avec inquiétude.

— Il faut qu'on aille à l'hôpital tout de suite !

Il insiste pour me prendre dans ses bras mais je refuse, je n'ai pas été assez attentive pour entendre le wendigo arriver et j'ai été stupidement blessée, à moi d'assumer les conséquences à présent. J'accepte tout de même le soutient de son bras, heureusement la voiture n'est pas garée loin. Sur a route, l'adrénalire retombant doucement, la douleur s'intensifie jusqu'à devenir insupportable. J'essaye de rester fortes, mais je ne parviens pas à cacher ma souffrance. Dean me lance des regards anxieux tout en conduisant, il a eu peur pour moi...

— Je vous ai manqué ?

AAAAAH, putain de bordel de merde ! CASTIEL ! hurlé-je de surprise. Dean déplace le rétroviseur pour observer l'ange, les sourcils froncés.

— Faut vraiment que t'arrêtes ça, on a failli avoir un acccident !

Je me tourne vers l'ange Castiel ou plutôt l'ange casse-pieds.

— Désolé... fait-il, déconfit. Il a la sale manie de se téléporter n'importe où et n'importe quand surtout lorsque l'on conduit et qu'on ne s'attend pas à le voir.

— Wow, t'as une tête à faire peur. Où t'étais passé Castiel ? demandé-je en essayant de me calmer, il m'a foutu la trouille, me faisant oublier la douleur pendant une fraction de seconde, mais elle est bien vite revenue...

— Comme je vous l'avais dis, je suis allé au paradis pour les questionner sur la rumeur mentionnant Lawrence.

— Et alors, qu'est-ce qu'ils t'ont dit ? demande Dean, impatient de connaitre la suite.

— Ils n'ont fait que me confirmer l'existence de ce garage.

— Bon, au moins on sait quoi faire. répond Dean l'air déterminé.

Je commençe à me sentir vraiment mal, je ne sens plus ma jambe et j'ai froid, très froid. Ma vision se brouille doucement.

— Hey ! Eli ?

— Que lui arrive-t-il ? Demande Castiel.

— Elle est blessée, une morsure de wendigo, tu peux faire quelque chose ?

— Bien sûr !

Castiel détach ma ceinture puis me fait passer du siège avant à la banquette arrière en quelques secondes d'un geste habile, il pose sa main sur ma jambe ensanglantée. Une lumière dorée émane alors de sa paume.

— AAAAAAAH !

— Je sais, c'est douloureux, je suis désolé. Ne t'en fais pas Elizabeth , tout ira bien.

— Tout ira bien.

Je tombe dans un sommeil profond tandis que l'Impala continue à rouler, la pluie s'écrasant sur le parebrise, Dean me lance un regard anxieux puis plus rien, l'obscurité m'envahit...

Les rayons du soleil traversent les rideaux de la chambre d'hôtel, je m'étire en essayant de me réveiller. J'observe la chambre, aucune trace de Dean ni de Castiel. Tout d'un coup je me souviens de ce qu'il s'est passé hier. Je souleve la couverture et pose une main sur ma jambe : rien, elle est complètement guérit. La blessure a disparue, tout comme mon pantalon....

Quelques minutes plus tard, Dean entra accompagné de Castiel, ils sont allés chercher de quoi manger.

— Elizabeth, comment te sens-tu ? Questionnne l'ange avec un air soucieux que je ne lui connais que trop bien.

— Bien, très bien même ! Je crois que c'est grâce à toi, merci Castiel.

— C'est normal voyons !

— Euh... je t'ai enlevé ton pantalon je me suis dis que ce serait mieux que de dormir avec un pantalon déchiré et taché de sang. Se justifie Dean, légèrement gêné.

— Tu as bien fait, merci Dean ! Ça sent délicieusement bon, qu'est-ce que c'est ? Je meurs de faim !

je pris alors mon déjeuner accompagnée de Dean, tandis que Castiel nous racontait plus en détail sa récente rencontre avec ses congénères. Finalement, nous priment la route tous les trois pour rentrer chez Bobby, sur le chemin je passait un coup de fil à Jody pour lui dire que nous avions réussis à débarrasser la ville des wendigos, et pour lui confier la tâche d'effacer les traces des créatures, elle me remerciait chaleureusement et me promis de nous couvrir, Dean et moi.

Nous étions rentrés chez Bobby, persévérant dans nos recherches avec l'idée de nous rendre le plus tôt possible à Lawrence. Jeff ne m'avait toujours pas donné de nouvelles, depuis déjà deux semaines. Je m'étais bien trompée sur son compte. Il m'avait vraiment déçue, j'avais cru qu'il se passait quelque chose entre nous, plus qu'une nuit passée ensembles. J'avais été bien naïve. Bien sûr il n'avait aucun compte à me rendre, mais répondre à mes messages était le minimum.

Dean qui avait essayé de me parler pendant notre chasse n'avait pas abandonné l'idée de m'aider. Il avait bien compris que quelque chose me préoccupait toujours. Alors que je jette mon téléphone sur mon lit en ne voyant aucune notification, Dean toque à ma porte.

— Je peux entrer ?

Je lui fais signe d'entrer , il s'assied sur mon lit en me regardant avec tendresse.

— Que se passe-t-il Eli ? Dis-moi tout.

— Les hommes sont des crétins, voilà ce qu'il se passe.

— Je vois... C'est ce Jeff ?

— Il ne m'a pas donné de nouvelles depuis deux semaines, alors que je lui ai envoyé plusieurs messages, comme par hasard il a arrêter de montrer signe de vie juste après qu'on ait...

— OOOOH je veux pas savoir ! Me coupe Dean. L'air tout à coup mal à l'aise.

— Pfffff... ça me ferait du bien de boire un verre.

— Je t'emmène au Roadhouse ?

— D'accord, j'accepte sa proposition l'air blasé.

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