Chapitre 3

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Ron pose un pied sur la première marche de l’escalier menant à l’étage. Les rideaux cachant le portrait de la mère de Sirius, accroché au mur s’ouvrent aussitôt. Le tableau émet alors des cris stridents.

— Traître à leur sang, Sang-de-bourbe, je veux que vous quittiez ma maison !

Habitués aux vociférations, le groupe passe devant le cadre sans y prêter attention.

Sur le palier du premier étage, le trio est surpris de croiser leur camarade Neville. Ce dernier a l’air embarrassé.

— Kreattur m’a donné un indice que je devais vous remettre afin de vous permettre de trouver dans quelle pièce le professeur Trelawney est enfermé, malheureusement je n’arrive pas à m’en rappeler.

Le garçon déglutit avec peine :

— L’elfe de maison a promis que si je ne jouais pas bien mon rôle, il allait me retenir prisonnier dans un placard.

— Nous ne le lui dirons rien, le rassure Hermione.

— Va voir Sirius, il te donnera une part de tarte à la citrouille, propose Harry.

— Merci, répond Neville visiblement soulagé.

Tandis qu’il s’éloigne, les sorciers reprennent leur recherche.

Le couloir est éclairé par des lumières aux ampoules poussiéreuses qui ne cessent de clignoter.

— On se croirait dans un film d’horreur, constate Ron en claquant des dents.

Hermione ouvre une porte à sa droite.

— Il faut bien commencer quelque part, dit-elle en se justifiant.

La salle est tapissée de motifs lunaires dorés et azur. Des arbres servent d’habitats à d’adorables créatures d’un bleu électrique aux yeux en billes noires.

— Oh, oh, c’est des lutins de Cornouailles, constate Hermione contrariée.

— Mince, c’est de véritables démons ces petites bêtes, renchérit Ron.

Harry passe une main dans ses cheveux sombres :

— Partons d’ici et vite avant que les lutins commencent à nous tirer les oreilles et le nez.

Les sorciers se précipitent vers la sortie. Ils tombent alors sur Luna qui chante un air incompréhensible.

— Tiens vous êtes là ? s’étonne l’adolescente en triturant son collier constitué de bouchons de bouteilles.

— Euh oui, et toi, que fais-tu ici ?

— Sirius Black m’a invité à passer l’après-midi avec vous. Il m’a expliqué qu’il fallait délivrer le professeur Trelawney. Mais ça ne m’intéresse pas, je vous laisse vous débrouiller, vous n’avez pas besoin de moi pour ça.

— Et que comptes-tu faire ? interroge Ron.

— Je vais chercher des nargoles. Je suis certaine que dans une demeure comme celle-ci, il doit y en avoir beaucoup.

L’excentricité de Luna n’étonne plus ses camarades qui se contentent de hocher la tête, en la laissant errer dans les couloirs.

Ron tourne la poignée d’une deuxième salle.

— Il n’y a rien ici, note l’adolescent.

— Si, dit doucement Harry. Tant mieux si tu ne vois rien, mais en réalité il y a un immense sombral. Je pense qu’on peut quitter cet endroit. Les sombrals ne sont pas dangereux.

Les amis continuent de marcher dans le couloir. Ils croisent Hagrid suivi de son chien Crockdur.

— Vous voilà tous les trois. J’espère que vous vous amusez bien. J’ai aidé Sirius à réaliser les pièges, à trouver les créatures. Je ne reste pas, car Dumbledore a besoin de moi à Poudlard. J’ai fait pousser des citrouilles pour les décorations du château, le directeur souhaite que je les lui amène.

Le demi-géant s’éloigne tout heureux de sa journée. Les jeunes sorciers, eux, reprennent leur recherche.

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