Chapitre 8

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Et moi, je décide de m'en aller, outré et surtout très blessés, décidant de laisser à la justice cette affaire.

Mais malheureusement, les ennuis ne s'arrêtent pas là...

Lorsque je pousse la porte du commissariat de ma petite ville, je suis bien décidée à le lui faire payer ses actes. Je me disais que ce n'était rien jusqu'à présent, mais aujourd'hui ça en était de trop, j'ai tout de même subi une agression sexuelle et usurpation d'identité sans compter les photos et vidéos et puis il m'a drogué : C'est à ce moment que je réalise l'ampleur de la situation.

On m'a alors mise dans un bureau avec un seul policier. Il m'a demandé de raconter mon histoire. Je lui décris alors cette relation. Celle d'un petit ami, qui lui propose de venir boire un verre chez lui avant de l'embrasser de force, en lui maintenant les poignets. Et l'a drogué afin d'abuser d'elle.

Mais le policier n'as pas, mais alors pas du tout eu la réaction attendue.

Vous étiez habillée comment mademoiselle ?
Je - j'étais en short tee shirt je crois pourquoi ?
Vous étiez en couple vous m'avez dit ?
euh oui, mais je ne vois pas bien le rapport.
Et vous avez ressenti du plaisir ? Ou eu un orgasme ?
Je ne sais pas, j'étais drogué
OK ! Des souvenirs de l'agression ?
Vaguement
Parfait
Parfait ?
oui, c'est bien ce que je pensais vous les femmes vous abusez toujours, c'était pas un viol enfin cocotte !
Mais si
Assez, suivant
Mais
j'ai dit suivant !

Je me presse alors de prendre un code pénal (ou civique je ne fais pas des études de droit pardonnez-moi) et là bingo :

"Un mineur victime de violences à caractère sexuel (couramment appelée abus sexuels) fait l'objet d'une protection particulière. Il peut ainsi faire appel à des services spécialisés et déposer plainte seul. La loi prévoit que ces agressions sont punies plus sévèrement lorsqu'elles concernent des mineurs et allonge les délais pendant lesquelles des poursuites peuvent être engagées contre le(s) auteur(s) des faits. Les personnes ayant connaissance de ce type de faits doivent les signaler."

TA GUEULE ! C'est pas un viol me répétait alors le policier

Alors je suis rentré chez moi, laissant malheureusement Robin, mon agresseur, gagner la partie. J'étais K.O., fini, bousillé.

Et elle vécut malheureuse et eu beaucoup d'ennuis ... (et un lourd traumatisme)

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