Le loup et l'étrangère

Une minute de lecture

Il était un loup suffisamment solitaire

Qui venait dans le royaume de l'étrangère, 

Il avançait dans la nuit noire de ces terres

Et ces yeux s' embrasèrent d'une lumière. 


Derrière cet hiver froid, son coeur se consumait, 

Une rude solitude d'étoiles argentées

Au milieu d'un désert où l'eau se trouverait

Comme une âme meurtrie, il faudrait oublier.


Mais l'étrangère est si proche de moi, 

Mon coeur hurle mon amour aux abois

Mes larmes coulent en écoutant sa voix.


Le temps poursuit son chemin et moi là, 

À contempler cette femme pas à pas, 

Intouchable désirée rend le glas.


Je te le demande sincèrement, 

À travers mes virulents hurlements, 

Transperce-moi avant ma folie arrogante

Qui te livrerait sans doute un grand bain de sang

Tel ma nature si je pars en t'haïssant

Malgré mon infatigable amour si naissant.



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