Le loup et l'étrangère
Il était un loup suffisamment solitaire
Qui venait dans le royaume de l'étrangère,
Il avançait dans la nuit noire de ces terres
Et ces yeux s' embrasèrent d'une lumière.
Derrière cet hiver froid, son coeur se consumait,
Une rude solitude d'étoiles argentées
Au milieu d'un désert où l'eau se trouverait
Comme une âme meurtrie, il faudrait oublier.
Mais l'étrangère est si proche de moi,
Mon coeur hurle mon amour aux abois
Mes larmes coulent en écoutant sa voix.
Le temps poursuit son chemin et moi là,
À contempler cette femme pas à pas,
Intouchable désirée rend le glas.
Je te le demande sincèrement,
À travers mes virulents hurlements,
Transperce-moi avant ma folie arrogante
Qui te livrerait sans doute un grand bain de sang
Tel ma nature si je pars en t'haïssant
Malgré mon infatigable amour si naissant.
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