Comme tes livres...

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Je ne sus que lui répondre, il y avait trop de chose qui entrait en compte et qu’il ne disait pas. Avec quoi partirions-nous ? Je n’avais que peux d’argent de côté, je n’avais ni finis mes études, ni vraiment travailler. La voiture était certes à mon nom mais je n’avais pas les moyens de payer l’assurance, l’essence, et encore moins toutes les dépenses d’une vie hors de la maison familial. Et lui de son côté ? Il n’avait pas récupéré sa voiture qui devait pourrir sur un quelconque bas-côté. Ces affaires se résumé à un maigre sac de vêtement et je ne savais pas combien il avait sur lui. L’idée n’était bonne dans aucun cas, ni aucun sens peut importe si on le tournait et retournait, ce n’était pas la solution.

- Nous n’avons rien… Je ne possède que ce que ma… Que ce que Marie possédé, je n’ai pas d’argent, rien n’est à moi ici à par la voiture mais…

Il me regarda gravement un moment avant de sortir de sa poche un trousseau de clé.

- Ce son les clés de ma voiture. Quand je suis parti de chez mon frère et ma sœur j’ai pris tout ce que je pouvais. Tout mes livres, mes vêtements, mes objets de valeur. J’ai vidé tout mes comptes et en est ouvert un autre à mon nom. Il n’y a pas beaucoup certes mais… Suffisamment pour rouler pendant un moment. Elle ne marche plus mais on pourrait prendre ta voiture, partir et trouver un endroit où personne ne nous connaitrait, recommencer de zéro, devenir ce que nous avons toujours voulus être toi et moi. Nous pourrions être… Ensemble.

Ce « ensemble » promettait mille et une chose et je pouvais y entendre tout ce que je voulais. Un ami, un frère, un confident, un amant, un amour… Aucune définition claire juste notre volonté et imagination. C’était fou, dangereux, pas intelligent, sans doute vouer à l’échec mais après tout pourquoi pas ?

La vie n’est faite que de choix, et il faut savoir prendre celui qui nous semble le plus juste et non le plus logique. Tout comme les livres que lisait Alex, notre histoire ne dépend que de notre bon vouloir et si en cours de route on veut changer de cap, il suffit de prendre un autre chemin. Quitte à ce que la narration devienne chaotique et que la fin semble altérée et incertaine.

- D’accords…

Je soufflai ces mots avec une douceur que j’eu peur qu’il ne m’entendit pas, pourtant, il se leva et me tira à lui, m’enserrant la taille il me susurra un merci inaudible. Un merci plein de bonté et de soulagement car je comprenais cette décision farfelue. Nous nous séparâmes et nous mîmes prestement à l’œuvre dans un calme et un silence religieux. Je sortis tous les sacs de voyage que je trouvais tandis qu’Alex en remplissait quelques-uns de livre, je ne pourrais tous les prendre hélas. Je fourrais un maximum de vêtement dans les sacs, pull, veste, culotte, chaussette, jean, chaussure. J’en profitais aussi pour prendre tous les objets de valeur que, je pensai, nous pourrions revendre. Je pris des plus gros sacs et descendis dans la cuisine pour le bourrer de nourriture, conserve, patte, riz, biscuit etc… Rapidement nous humes fait le tour et quand enfin les sacs furent remplis le coffre je me dirigeai vers le bureau de ma mère. Ce lieu presque saint qu’elle avait toujours vivement gardé. Dedans y Reigner une odeur de poussière et l’obscurité m’empêcha de bien voir. Quand la lumière inonda le lieu je cherchai avidement la réserve d’argent que ma mère gardait. Voler n’a jamais été quelque chose que j’aimais faire, mais elle ne me donnait quasiment rien, et comme elle ne sortait presque jamais elle devait avoir une réserve d’argent sous le coude. Quand finalement je tirai une boîte cacher derrière plusieurs autres caisses au fond d’un placard j’en lâchai un cri de surprise en voyant la quantité de billet. Je n’aurais su dire combien il y avait, mais sans doute beaucoup trop pour que cela puisse faire naturel. Encore des secrets, sans une once de remords je refermai la boite et la pris sous le bras tout en rejoignant Alex. Il c’était assis côté passager et attendait patiemment que je revienne. Quand je pris place à mon tour et que je lui tandis la boîte il me regarda avec des yeux hébéter en voyant l’intérieure. Sans vraiment savoir je lui souris, d’un vrai sourire qui partit en rire, je me sentais libéré !

Libéré de ma mère, des mensonges, de cette vie qui n’avait jamais été la mienne, et quand je mis le contacte et que nous partîmes en direction de la voiture d’Alex, je me sentis pousser des ailes ! Qui aurait crus que mon histoire deviendrait comme ces livres que je détestais tans ? Ces livres dont le dénouement incertain vous laisse un arrière-goût d’inachevé, de liberté et de choix.

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