La Nuit Noire. (Jour 4: 400mots)

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Une nuit comme celle-ci, un astronome en rêve toute sa vie. Je ne tenais plus en place, au grand dam de ma femme, c’est bien simple c’est elle qui m’a demandé d’aller m’installer pour le reste de la semaine dans ma cabine à l’observatoire. Je n’en demandais pas tant, une semaine complète à observer l’espace, les étoiles et toutes les planètes de notre univers, pour moi ce sont des vacances all in. J’avais même déjà préparé un planning de chacune de mes excursions dans l’espace. Les deux premiers jours, je resterai dans notre système solaire ensuite je partirai au-delà de nos frontières. Jusqu’à l’apogée : mardi 24 juillet « La Nuit Noire ».

Trois éclipses simultanément et pas de n’importe quelles étoiles, les trois étoiles les plus brillantes de notre Univers. De plus une nuit de Nouvelle Lune et c’est pour cela qu’on a baptisé cette date «la Nuit Noire», bien sûr il restera toutes les autres étoiles pour éclairer le ciel, mais celui-ci n’aura jamais été techniquement aussi sombre depuis plusieurs siècles et ne le sera plus jamais avant au moins 1500 ans.

C’est la nuit N, mon premier télescope est déjà braqué sur Sirius, éclipse totale prévue à 3h04, mon deuxième télescope fixait quant à lui Acturus, éclipse prévue à 3h06, je n’ai pas malheureusement pas de troisième télescope, j’ai donc dû créer un petit programme pour que, lorsque je passerai du premier au deuxième télescope, le premier se mette directement à quête de la troisième étoile: Canopus, éclipse prévue à 3h09.

Un gobelet de café noir et bouillant gisait sur mon bureau à côté d’une petite dizaine d’autres, tous vides. Je devais rester éveillé, l’excitation avait beau être bien présente, elle n’était pas suffisante à me maintenir éveillé à elle seule. Mes yeux allaient et venaient entre l’horloge murale, mes deux télescopes et mon ordinateur portable qui diffusaient des vidéos de confrères expliquant le phénomène de la « Nuit Noire », j’avais coupé le son, car la plupart m’agaçaient, cherchant plus leur quart d’heure de gloire sur les réseaux sociaux que l’observation de cet évènement prodigieux. L’horloge au mur sonna ses trois coups, ça y était presque, je vérifiais une dernière fois que tout fonctionnait correctement, que mes écrans retransmettant les images étaient opérationnels.

0h03 mes yeux fixaient Sirius sur le grand écran elle faisait quasiment la taille de ma tête. Je m’apprêtais à la voir disparaître et soudain, plus rien, le noir complet, la panne de courant dans tout l’observatoire: ma nuit noire à moi. Je tombai de ma chaise et me recroquevilla, en pleurs, en larmes.

PS: à tous les astronomes amateurs ou non d'ailleurs, qui liront ceci. Je sais qu'il y a sans doute des erreurs dans ce texte, mais tant pis ;)

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