Hiroshima
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Les flocons virevoltant dans le vent d’hiver
Se posent délicatement en couches fines,
Recouvrant d’un blanc virginal, les murs en ruine
Du dôme, seul rescapé du feu nucléaire.
Le dôme de Genbaku qui était hier
Pour cette ville d’Hiroshima, la vitrine
D'un avenir serein. Celui que détermine
Le renouveau industriel d’un peuple fier.
En voyant ces ruines, je suis saisi d’effroi,
Mes yeux, embués de neige pleurent de froid,
Et mon cœur saigne quand je pense à tous ces morts.
Mais hélas, il y eut d’autres guerres ! Ainsi
Jamais ne cessent les batailles. Qui a tort ?
Nos larmes n’éteindront jamais cet incendie…
JI 26/11/21
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