Réponse à "Sans abri, mais pas sans espoirs"

Image de couverture de Réponse à "Sans abri, mais pas sans espoirs"

Elle dormait. Allongée sur un banc public, les yeux clos, enroulée dans une épaisse couverture pour se protéger du froid matinal. Il l’avait aperçue de loin et s’avançait doucement vers elle.

Elle était jeune et avait un visage doux, de fines lèvres, la peau mate. Quelques mèches de ses cheveux crépus lui caressaient la joue et le vent les remuait faiblement. Elle était belle. Magnifique. Que faisait-elle dehors ? Elle ne le méritait sûrement pas. Personne ne le mérite.

Quant à lui, il ne parvenait plus à détacher ses yeux de cette fille sublime. Une peau parfaite. Une bouche parfaite. Des mains parfaites. La perfection incarnée. Il n’arrivait pas à l’imaginer dans la misère. Non, il la voyait comme une princesse. Il se croyait dans un conte de fée.

Le monde autour de lui continuait son activité quotidienne. Cinquante voitures passaient à la minute et le vacarme assourdissant des moteurs résonnait autour d’eux. La jeune femme ne se réveillait pas. Comme si le brouhaha constituait un bruit de fond sans importance dont elle avait l’habitude.

L'homme sortit son porte-monnaie de sa poche avant de l’ouvrir et d’examiner ce qu’il restait à l’intérieur. Il avait deux cartes bleues, quelques pièces et un billet de cinquante euros qu’il avait reçu en vendant une vieille table de son appartement. Il sortit le billet et rangea son portefeuille.

Il tripota encore l’argent pendant quelques minutes, regardant toujours la beauté qui se présentait à lui, puis se résigna enfin à le déposer délicatement sous la couverture de la dame.

*

Plus tard, lorsque la jeune femme se réveilla et découvrit le cadeau qui lui avait été fait, un immense sourire se dessina sur ses lèvres délicates.

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Table des matières

En réponse au défi

Sans abri, mais pas sans espoirs

Lancé par lecossais

Il y a des personnes qu'on croise tous les jours, sans les voir

Il y a des hommes, des femmes, des familles qui ont tout perdu

On pense qu'ils ne sont plus rien, qu'ils n'ont plus d'espoir

Et pourtant, même sans abri, vivre n'est pas défendu

Alors, si vous relevez ce défi, écrivez un petit texte, un récit, un poème ou bien un hommage pour ceux qu'on appelle les SDF, les chochards, les sans abris. Et même si vous parlez de leur vie difficile, de leur misère, de leurs malheurs, il faut que l'espoir apparaisse ! C'est un défi qui doit être gai et porteur d'espoir(s) !

J'ai hâte de vous lire !

Commentaires & Discussions

Un billetChapitre46 messages | 1 an

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