Si vous saviez combien...

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À lire Lamartine, ô quel plaisir ardent soulève les vagues d'une enfance défunte. Balayant le cœur qui étire sa plainte jusqu'au pli saignant de la misère. Ô quel plaisir ardent de sentir le doux transport caressant mon être au regard de lumière. Pour me monter dans l'âme et sculpter des sourires là où le silence et la lune opèrent. Ça dépasse mon imagination jusque dans mes rêves les plus fous. L'art d'exceller dans votre domaine pour réinventer un nouveau ciel éblouissant la nature, une danse de larme. Au plus haut pic des vertiges sensationnels bouleversant d'un trait de cristal mon intégrité. L'essence des richesses est au cœur de la mémoire, matin, midi, soir. Mon cœur que j'aime et qui m'aime frissonne d'extase, mes yeux sont éblouis par le renversant atome de magie. Je me sens ridicule, un peu honteux et surtout fébrile d'être ému au plus profond de mon sang, de mes os, de ma chaire. À devoir me répéter et ressasser sans vouloir redescendre de mon nuage. Sachant les fantômes lugubres qui occupent les esprits frappeurs, les mots épuisante source de maux, lame terrifiante qui brille de vice, d'austérité. L'être est précieux, il pourrait devenir notre ami mais on juge vite, vient la déraison puis la haine. De jour comme de nuit faisant mon bonheur un miracle. Un puits de lumière sans fond joignant la planète aux étoiles. La tempête paradis me cueille par surprise. Envié quoi qu'un peu jaloux de trouver si précieux accords que la montagne de parfum ensorcèĺe. Reconnaissant que ce sentiment est affreusement déplacé. La musicalité si ronde et si claire pourrait allonger d'une aube nouvelle mon sommeil. La matière si dense, si exceptionnelle pourrait remettre une âme dans le droit chemin, si seulement. Si le fleuron de votre poésie comptait naître dans le ciel, à le croire ou non, je contemplerai les pages en oubliant les étoiles. Je connais de nom quelques génies hauts placés. Dorénavant je connais un autre génie, vous. Et en toute verité je dois dire que je vous préfère à Arthur Rimbaud. Mon vécu, mes pensées dorment entre vos lignes... combien d'ailes magistrales je fais bon usage. Aile contre aile, la fleur de la sensibilité a trouvée son éden dans le regard.

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