L'Eldorado

Une minute de lecture

Les ombres étaient usées comme un tee-shirt trop souvent lavé, tu revenais entière nous tirer par nos pensées, le soleil déjà trop chaud retombait en plis trop lourds, nous nous tenions crispés abrutis et tout perdus.

Qui viendrait à notre rencontre décidé à nous aimer ?

Les pluies du mois de juillet nous avaient donné l’espoir d’une fissure dans l’impossible.

Il y avait là Alfred, Pedro, Ludwig, Hermann, et Paul-Quichotte arrivé la veille ; Pilu depuis trois jours jouait au disparu et Lise - Lise c’est une autre histoire. Puis Léo passa avec autour de lui la nuée de ses rancunes, nous évitâmes de lui répondre ; Ludwig pour se détendre frappait dans une poubelle et hurlait “je t’aime, je t’aime Adèle... pourquoi tant de mépris ?” ; Hermann avait sorti gouache et pinceaux : sur un carton humide il peignait l’Eldorado ; Pedro, Alfred et moi inventions un nouveau langage fait de signes et de grimaces, mais quand Alfred disait “le temps est une fleur que l’on ne pourra jamais cueillir” Pedro comprenait “tu devrais changer de bretelles les tiennes sont trop vieilles” du coup il se vexait.

Léo bientôt lassé de tout seul parler sur un dernier hoquet de dédain nous laissa.

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