La pluie tombe fort sur le toît et me rassure, comme la lumiere chaude de la bougie et ton poid sur le lit. Parfois un de tes pieds bouge et se cogne au mien pour l'emprisonner entre tes chevilles. un soubresaut délicieux m'envahit , de mon bas ventre à ma gorge et j'en hurlerait de joie si je n'avais peur de t'effrayer, de t'extirper de ton sommeil avec toute la violence de ma joie. La joie c'est le bonheur et le malheur, dans une perception d'acceptation. J'en ai décidé ainsi. Tout comme je t'ai choisis, toi. Il se dit que non. Qu'on ne choisit pas vraiment. Peut-être en ce qui concerne les premiers sentiments, les premieres emotions. Mais après, on choisit. De rappeler. De dire oui. De répondre au baiser. De ne pas bosser lundi. On choisit d'écouter la peur ou d'écouter son coeur. Oh oui tu m'effraies, à tel point qu'il semblerait parfois plus simple à cet ego appeuré de s'enfuir. Mais mon coeur, lui, bondit à chaque fois que mes yeux t'aperçoivent, chaque fois que mes oreilles entendent ta voix, chaque fois que mon corps sent le tien, touche ou pas... Oh mon amour, quelle innocence tu as, ainsi, ange endormit auprés de moi. Je nous souhaite encore tant de nuits et de jours. Je le vit cet amour! Que nous riions encore! Que nous nous enguelions encore! Que nous copulasse, fort jouasse! Jusqu'au sommeil, presque morts!

Mon Dieu, vous entendez?

Je suis heureuse... chut...