Versailles

6 minutes de lecture

Hello mes petits lecteurs adorés~ je suis enfin en vacance ! Je pense pouvoir écrire un peu plus de chapitre dés à présent, donc je vous fournirai peut-être de la lecture un peu toutes les semaines (mais ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir abattus ^^" ).

Dans ce chapitre nous changeons de point de vue, retrouvons Maria et ses péripéties cette fois-ci ^^ ! Je pense que le chapitre 7 sera sous le point de vue de Philippe (enfin je l'espère parce que j'appréhende un peu se personnage, je retarde toujours "l'échéance" mais il faudra bien que je le fasse un jour ou l'autre.

Bon bah, comme vous le savez bonne lecture à vous et n'oubliez pas de mettre des commentaires c'est important pour moi. Bisous ~! Et pensez à respecter les geste barrières (je sais on le crie partout mais c'est du sérieux, c'est plus puissant que la pire des grippes).


Je vis Armand s'éloigner, la peur commençait à me ronger de l'intérieur. Le simple fait d'imaginer ou même de penser que j’allais peut-être rencontrer le couple Royal français m'enchantait, me terrifiait et me mettait également en joie et aussi me met la pression car je représente mon pays en territoire ennemis...

Le trajet qui me séparais de ma chambre me parut si court et si long à la fois, j'eus l'impression d'errer entre les marches comme perdue entre mes pensées, mes peurs, mes troubles, mais aussi mes nouvelles inquiétudes et surtout les nouvelles questions qui traversent sans cesse mon esprit déjà si tourmenté...

Jeanne m'attendait déjà devant ma porte, lorsque je revins à moi-même, elle semblait tenir une robe, mais je n'en distinguai que le jupon retourné.

_ Jeanne, tu ne devineras jamais ce qu'il m'arrive ! m'enthousiasmai-je

_ Dites-moi tout Mademoiselle ! elle était même presque plus enthousiaste que je ne l'étais déjà.

_ Armand m'a proposé de les accompagner à Versailles ! Au Palais !

_ C'est merveilleux Mademoiselle !

_ Il m'a même dit que je rencontrerai peut-être le roi et la reine !

_ Oh Mademoiselle, vous devez être êtres aux anges ! J'espère juste que notre Roi pourra vous recevoir, avec son état de santé actuel... Et j'espère aussi que les Mazarins ne s'en prendront pas à vous comme ils l'ont fait avec cette pauvre Dame Amélie... Ils ont ruinés sa réputation et celle de sa famille en moins de deux jours vous vous rendez compte ?!

_ Je l'espère aussi Jeanne, mais je t'ai toi qui est de très bon voir excellent conseils. Et je suis au courant de l'état de santé du roi, Armand et Philippe me l'ont dit. Ils m'ont tout raconté, que quelqu'un l'aurait empoisonné. Je vois vraiment à quel point il est aimé de son peuple.

_ Oui Mademoiselle, vous n'imaginez pas à quel point... le peuple l'aime beaucoup autant que la Reine peut l'aimer.

_ Je peux imaginer effet, sauf qu'en Angleterre la Reine est notre priorité, bien plus que le Roi en réalité. Mais nous avons toujours une pensé pour feu notre Roi, Albert, qui n'est plus.

_ Mes sincères condoléances Mademoiselle... s'excusa Jeanne.

_ Ne t'en fais pas Jeanne, nous avons réussi à survivre à ces heures sombres. Que m'as-tu apporté ce matin ?

_ Je pensais que l'occasion serait idéale pour cette robe ! Qu'en pensez-vous ?

Elle me tendit une robe bleu clair aux dentelles blanches et or. Le bustier était décoré de boutons d'or en forme de rose et le jupon était décoré de chainettes de perles d'or qui ceinturent la taille en en faisant le tour. Le devant de la robe ressemblait, surtout au niveau du jupon, à un rideau de théâtre qui se lève, bleus et ornés de motifs floraux dorés qui embellissait d'autant plus la robe. Les manches étaient remontées à hauteur de coude et laissaient dépasser les manchettes de soie blanches, presque transparente, où était cousu de la dentelle finement tissée.

_ Oh Jeanne ! Elle est absolument resplendissante !

_ Puis-je me permettre de vous coiffez après vous avoir aidez à enfiler cette robe ?

_ Mais bien entendu Jeanne, j'ai hâte de voir ce que tu vas me faire comme coiffure ~ !

Après avoir retiré ma toilette du matin, Jeanne s'acharna sur le corsage qui finit presque par l'envahir de part et d'autre. Après un long combat acharné, Jeanne parvient à ses fins et boucla le corsage de cette magnifique robe complexe. Elle me fit signe d'aller m'asseoir sur le fauteuil devant la coiffeuse, elle ouvrit un écrin et en sortit un collier de perles et d’or où, pendait en son centre, une perle ovale et nacrée de rose et de bleu turquoise.

Elle se saisit de la brosse pour démêler mes cheveux et disposa sur le plateau de la coiffeuse, se qu'il semblait être des petites broches en forme de fleur, des gypsophiles d'or blanc et de perles d'un blanc d’une pureté absolue.

_ Je vais vous faire un chignon déstructuré orné de gypsophile et de fleures de sureau, j'espère que vous aimerez ~ me dit-elle en m'indiquant les petites broches.

_ Je m'en remets à toi Jeanne, je te fais entièrement confiance, une confiance aveugle qui plus est !

_ Vous êtes trop gentille Mademoiselle. J'espère vraiment que aimerez...

_ Jeanne, n'en doute pas ! Je ne doute pas de ton talent de coiffure.

Elle passa presque quinze minutes à me coiffer, j’admets néanmoins avoir les cheveux longs... bon d'accord très longs mais j'aime tant les sentir voler au vent au bord de la mer... Une fois qu’elle eut fini, le résultat me laissa sans voix: je ressemblais à une vrai Lady française.

Lorsque je descendais les escaliers, Anne me fusilla de nouveau du regard. Pourtant, elle n'avait rien à m'envier, elle est bien mieux parée que je ne peux l'être. Mais à regarder Armand, je devinai aisément, le parfum nauséabonde d'Anne empestait l'air.

Tous les trois, nous nous sommes rendu dans la cours où avait été apprêté un carrosse d'or et de satin rose pâle et bleu ciel, qui allait tiré par deux magnifiques étalons à la robe cuivrée et argile. L'un d'eux se démarquait de l'autre: ses pattes n'étaient pas unicolores mais blanches et sa crinière était de couleur crème et un assez long liseré blanc parcourait son front des naseaux jusqu'à ses oreilles.

Armand nous aida Anne et moi, à tour de rôle, à monter dans le carrosse avant d'y monter à son tour. Je ne sais pas à quel moment je me suis dis :'' Assieds-toi juste à côté d'Anne'' mais il semblait que mon choix, peut-être inconscient, lui déplaise énormément. La route était sinueuse et accidentée au point où mon coude vient rencontrer Anne par mégarde.

_ Aïe ! on ne t'a jamais appris à t'asseoir chez toi ou quoi ?

_ A Londres, les routes ne sont pas aussi mauvaises...

_ Assis-toi comme ceci et cales tes pieds ainsi que tes bras comme cela, ainsi tu peux contrebalancer les mouvements du carrosse.

_ Merci Anne, j'aimerais vraiment que tu m'enseignes l'étiquette de la noblesse française. prise de court Anne semblait étonnée de ma demande.

_ Eh bien, naturellement.

Un bruit sourd se fit entendre: l'une des roues venait de céder. Nous sommes alors sortis de la calèche et Guillaume conseilla à Armand de continuer à cheval. Mais, il n'y a que deux chevaux et nous sommes trois... Armand sembla hésiter un instant avant de se retourner face à moi.

_ Maria, sais-tu monter à cheval ?

_ Eum... Comment dire...

_ Personnellement, sans vouloir me venter, je suis une excellente cavalière ! J’ignore ce que son orgueil lui dicte de faire, mais Anne semble s'être lancée dans une sorte de compétition contre moi...

_ Je n'en doute pas Anne, j'ai même pu le constater à de nombreuses reprises.

_ J'ai du monter une fois à cheval seulement... Excuse-moi Armand...

_ Ce n'est rien Maria, tu n'auras qu'à monter à cheval avec moi. son visage semblait s'être éclairé d'une douce lueur de joie à mon annonce. Anne, je te laisse le second cheval.

_ Mais ! ... elle se retourna face à moi le regard noir avec comme une envie de meurtre irrépressible. Très bien, je pars devant.

Après être montée sur la selle du cheval, Anne frappa d'un coup sec ses flancs et partis à toute vitesse. Armand m'aida à monter sur le cheval que je trouve absolument magnifique avec ses pointes de blancs, et vient se placer derrière moi pour ne pas que je tombe.

_ Tu es bien installée ?

_ Oui merci, pourrait-on y aller doucement s'il-te-plait ?

_ Ne t'en fais pas nous irons à ton rythme, dés que tu te sentiras à l'aise avec la vitesse, nous accélèrerons.

_ Merci Armand, tu es un vrai gentleman !

_ Haha, merci. Aller accroche-toi bien aux rênes surtout.

Il donna un petit coup de talon au cheval et nous nous mîmes en route pour Versailles.

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