28 juin 2015, 10h12 :

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Encore une fois dans mon lit, alors que dans mon souvenir j’étais dans mon salon. J’avais tellement mal à la tête. Je sortis donc de la couverture, et voulus aérer ma chambre, mais en arrivant à ma fenêtre, tout autour de moi ce mit à tourbillonner. J’eus l’un des plus grands vertiges de ma vie, la douleur fut si intense que bientôt, je ne pus plus tenir sur mes jambes, toutes tremblantes. Je tombai, avec l’impossibilité de faire quoi que ce soit d’autre. Une fois par terre, je mis mes mains sur ma tête, la douleur devenait de plus en plus puissante. En tombant, j’avais du faire du bruit car mon père débarqua aussitôt dans ma chambre rejoint, sur le champs, de ma mère affolée. En me voyant étalée par terre, mon père essaya de me dire quelque chose, mais ma tête me faisait tant souffrir que je n’entendais absolument rien, un bruit sourd envahissait ma tête. Un bruit très désagréable que jamais je n’avais connu avant.. Mon père me souleva et me déposa sur mon lit. Ma mère était partie me chercher un gant de toilette avec de l’eau chaude, qu’elle me mit sur le front. Après quelques minutes, je pu enfin comprendre ce que disaient mes parents.

Maman- « Il faut que j’appelle un médecin tu crois,

Papa- Hum… Je ne sais pas trop…

Ils m’entendirent bouger.

Maman- Ma chérie, ça va ? Dit-elle en me hurlant pratiquement dans les oreilles.

Moi- Oui, oui ça va man, mais évite de crier s’il te plaît.

Papa- Mais qu’est ce qui t’es arrivé ?

Moi- Et bien, j’étais dans mon lit, j’avais mal à la tête, je me suis levée et, justement, j’ai du me lever trop vite car j’ai eu la tête qui tournait et je suis tombée.

Maman- Et comment t’es tu fais ça ? Dit elle en pointant ma tête du doigt.

Je tournai la tête pour me regarder dans le miroir. J’avais encore pris un coup, et j’avais très certainement dut me faire ça durant la nuit. Encore un dont j’ignorais l’existence. J’avais une assez grande plaie sur le côté de la tête. Ma mère était totalement affolée, entre cette blessure et celle de mon poignet, elle pensait que j’avais dans le projet de me faire du mal. Et j’aurais pu essayer de me défendre, rien n’aurait modifier son opinion. Elle sortit de ma chambre pour aller me chercher des pansements. Mon père, lui, resta avec moi.

Papa- Chérie, est ce que ça va toi en ce moment ?

Moi- Mais oui papa. Contrairement à ce que vous pensez, je n’ai jamais essayé de me faire du mal. Je ne suis ni suicidaire ni… Je voulais dire ni folle, mais je n’en étais plus si sûre…. Tout ce que je voyais…. Des choses apparaissaient puis disparaissaient, des choses complètement abasourdissantes, impossible à croire. Le fait que j’entende et vois des choses, puis le fait que je me retrouve chaque matins dans mon lit, alors que dans mon souvenir le plus proche j’étais dans le salon… Rien de ceci n’était possible, finalement, j’étais peut être en train de perdre la tête. Enfin, ce que je veux dire c’est que j’avais absolument pas dans l’intention de me blesser, tu me connais, tu sais très bien que je suis hyper maladroite, j’ai des bleus tout le temps, et bien là c’est la même chose.

Papa- Tu comprendra que vu l’ampleur de tes blessures, c’est un peu difficile de croire que tu t’es une fois de plus cognée ou quoi qu’est ce. Là ce n’est pas simplement un bleu, c’est une plaie. Alors à moins que tu es eu un rêve agité de course poursuite et que tu te sois donné un coup en plein rêve, je ne vois pas comment tu aurais pu te faire ça, durant la nuit.

Moi- Papa, je te jure sur ce que tu veux que je ne me suis pas fait ça volontairement. Je te le jure et je te le promet. Je ne sais vraiment pas comment je me suis fais ça… Je n’y comprends rien moi-même.

Papa- Je voudrais bien te croire, dit-il d’un air sceptique, mais tu te doutes bien que même si moi je viens à te croire, ta mère, ce ne sera pas la même rengaine. Tu sais bien que quand elle pense quelque chose, c’est difficile, voire impossible, de lui faire changer d’avis. Même si j’essayais de la persuadée, têtue comme elle est, elle resterais dans l’optique que tes blessures sont trop importantes pour que tu ne les ai pas causées toi-même. De plus, ta première blessure, on t’a cru, mais là une deuxième... Plus voyante et plus importante. Tu vois bien que là, c’est assez difficile de te croire…

Moi- Oui je comprends papa, j’avais les larmes aux yeux, j’avais envie de pleurer, je voulais tant que mon père puisse me croit, j’avais besoin d’un peu de soutien. Puis je ne pouvais pas lui parler de tout ce que je voyais, là, il en parlerai à ma mère et ils m’enverraient à l’asile. Non, il fallait que je garde ça pour moi. Mais je te jure que je ne me suis pas fait ça toute seule… Je ne comprends pas du tout comment je me suis fait ça...

Ma mère revînt avec la trousse de secours. Elle soigna ma plaie, tout en marmonnant. Elle essayais de chercher une autre explication. Quand elle eût fini, elle alla poser tout son matériel dans la salle de bain, qui était juste à côté de ma chambre. Mon père l’a suivit. Ils chuchotèrent pour que je n’entende pas, mais ils n’étaient pas assez discrets, et je pu tout entendre. Mais quand ils se mirent à chuchoter, j’eus des frissons qui me parcoururent le corps. J’eus l’impression de retrouver ceux de la veille.

Papa- Elle a l’air complètement épuisée.

Maman- Je vous ai entendu parler, est ce qu’elle t’a avouer la raison pour laquelle elle tente de se faire du mal comme ça ? Est ce que quelqu'un lui fait du mal?Est ce que...

Papa- Non, non rien de tout cela, elle dit que c’était involontaire, qu’elle s’est blessée durant la nuit.

Maman- Oh Tom, tu sais bien qu’entre ce qu’Anna dit et ce qu’elle fait…

Papa- Marie, elle me la jurer et elle en a eu les larmes aux yeux.

Maman- Je savais que j’aurais du appeler quelqu’un, je savais qu’on aurait pas du la laisser seule… Ce soir, je demande à la voisine de venir, je rentrerais plus tôt.

Papa- Déjà on va la laisser se reposer, laisse la tranquille. Croit la un peu.

Maman- Je veux bien ne plus rien lui demander par rapport à ses blessures, mais il y a des conditions. 1 on appelle la voisine pour ce soir. 2 si elle a encore une blessure du genre, je l’emmène chez un psy.

Mes parents me laissèrent me reposer toute la journée. Mon père était venu m’expliquer les conditions, mais j’avais déjà tout entendu. Je lui avait fait un câlin et l’avait remercier de m’avoir soutenu, malgré le fait qu’il avait lui aussi du mal à croire à mon histoire. Je n’aimais pas du tout lui cacher des choses. Lui et moi étions très fusionnels. J’ai toujours étais proche des hommes. Celui que je vénérais était mon arrière grand-père, mais il était mort depuis déjà un an. C’était un grand homme. Incroyable. Même âgé, il bougé tout le temps partout. Il était mon exemple, mon héro. Je le regardais avec le plus profond respect qu’il méritait. Je l’aimais tellement ! Lorsque j’avais appris sa mort, je fus pendant trois semaines dans le choc le plus total qu’il soit. Je ne dormais plus, je ne mangeais presque pas. J’étais devenue une sorte de fantôme. Pendant ces même trois semaines, je n’avais pas pleuré une seule fois. Pas parce que je ne voulais pas, mais parce que je n’y arrivais pas. J’étais comme bloquée. C’était vraiment horrible. Je pense que dans ma tête, je ne me faisais pas à l’idée que je ne le reverrai plus jamais. Et c’était vraiment dur. Puis après ces trois semaines, je pleurais tous les soirs, le manque était devenu encore plus intense. Je n’avais jamais ressenti une telle douleur. Je pleurais quand j’entendais qu’une personne avait le même prénom. C’était si horrible ! Le pire est que je n’avais pas pu lui faire mes adieux. La dernière fois que je lui avais parlé, c’était au téléphone. Je lui avais dit « Je t’aime » au téléphone, pas en face. Je n’avais pas pu le serrer dans mes bras une dernière fois.

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