Suspecte Luna Wild

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Dans un local noir avec pour seul lumière, une ampoule défectueuse qui clignotait une fois sur deux. Il se trouvait dans cette pièce comme mobilier une table et une deux chaises. Une des chaises tenait assistance à une femme qui était affalé sur la table laissant sa bave sur le mobilier. Elle commençait à revenir du pays des songes et elle sentit une résistance de ses bras qui ne pouvait pas s'étirer. Elle remarqua qu'elle avait les poignées enchaînés par des chaines en titane. Cette jeune femme se mit à insulter les chaînes dans son incompréhension et elle hurlait d'arrêter si c'était une plaisanterie de mauvais goût. Elle reconnaissait cette salle par coeur après tout elle est allez des milliers de fois dedans, la cellule d'interrogatoire. Elle fixa la seule vitrine de la pièce juste à côté de la porte pour entrer ou sortir. Elle réclamait à haute voix que le sergent Arthur vienne lui dire de quoi elle est encore accusé et si elle pouvait avoir son chocolat chaud habituelle car elle souffrait d'une migraine. Elle savait pertinemment que soit le sergent ou le directeur Rose écouterait de l'autre côté de cette satanée vitrine noir. Un homme entra dans la pièce et il posa fermement un dossier sur la table. La dure à cuir qu'elle est ne pouvait pas attendre que le sergent présente les faits pour commencer à parler.

-Salut, mon copain Arthur ? On ne me fait plus la bise avant de m'emmener dans cet adorable entretien d'embauche. Et qu'est que tu fais avec cette tenue noire formelle de sergent.

- Mademoiselle Luna Wild, vous avez le droit de garder le silence. Si vous renoncez à ce droit, tout ce que vous direz pourra être et sera utilisé contre vous devant une cour de justice. Vous avez le droit à un avocat et d’avoir un avocat présent lors de l’interrogatoire. Si vous n’en avez pas les moyens, un avocat vous sera fourni gratuitement. Durant chaque interrogatoire, vous pourrez décider à n’importe quel moment d’exercer ces droits, de ne répondre à aucune question ou de ne faire aucune déposition.

-Ouaw, j'ai le droit à mademoiselle ! J'ai dû faire une grosse bêtise dite moi ? Si c'est pour les ventes des pierres Aigue-marine, j'y suis absolument pour rien ; mais si j'étais vous, j'irais voir mon voisin d'en haut. La nuit, il rigole pour un rien et le plus bizarre la journée, il est flasque limite un mort-vivant !

-Vos plaisanteries sont de très mauvais goût, mademoiselle Wild !

Devant la colère d'Arthur et surtout sur le fait qu'il continue de la vouvoyer, elle comprenait que ce n'était pas une situation de routine. Elle désirait savoir de quoi elle est coupable en question. Le sergent lui informe qu'elle est suspecte pour un crime. Il souhaite mettre la suspecte au détecteur de vérité pour la disculper sinon elle serait mis en cellule pendant dix jours comme le veulent les lois de leur gouvernement. Luna accepta parce qu'elle n'a rien à se reprocher certes, elle a toujours dansé entre les lois néanmoins jamais elle a commis le moindre réel délit. Ensuite, deux hommes et une femme entrèrent en préparant le matériel, bien entendu tous les quatre se connaissaient depuis longtemps. Elle souhaitait échanger des paroles amicales avec eux.

-Hé Lenny ! Milo ! Vous allez bien ? Pas trop claqué de la cuite d'hier pour la fête des cinq cent ans de notre installation ?

-...

-Oh, je vois, encore dans les vapes... Camille, tout va bien pour toi ? Comment va ton fils Noah ?

-... Ne...prononce plus jamais le nom de mon fils ! Sal***, comment tu as pu nous faire ça ?!!

Elle ne reconnaissait plus du tout son amie, elle, qui d'habitude avait un calme exemplaire, était prête à la tuer. Ses yeux étaient celui d'une personne ne vivant plus que dans la rage et la vengeance. Milo retenait sa collègue et le sergent ordonna de faire sortir immédiatement Camille. C'est Lenny qui termina la mise en place du détecteur de mensonge. Luna sous l'effet encore de panique provoqué par la colère de son amie demanda à Lenny s'il s'était passé quelque chose. Lenny repoussa la main qu'elle avait mise sur son bras naturellement en quête de réconfort.

-Comment peux-tu me demander ça ? Ne t'approche plus de moi ni de Camille ou cette fois, je ferai en sorte que tu ne finisses pas en cellule.

-Lenny, arrêtez immédiatement votre discutions déplacé et sortez de ma salle d'interrogatoire !

L'état d'esprit de Mademoiselle Wild fut troublé de voir ses amis réagir avec tant de violence avec elle. Son corps se mit à trembler d'instinct. Le sergent s'excusait du comportement déplacé de ses collègues et qu'il est prêt à abandonner la séance d'interrogatoire si elle estime être plus en état de poursuivre le test. Le corps de Luna s'arrêtait et elle fixait le sergent en affirmant qu'elle souhaitait continuer l'interrogatoire. Le sergent mit en route la machine cérébrale reliée à un détecteur de sonnerie en cas de mensonge pour informer sur les dire des suspects.

-Parfait, commençons, êtes vous bien Luna Wild ?

-Bien sûr la seule et unique.

-Vous êtes née dans la colonie de mars ?

-Oui sous les soins du docteur Elise.

-Avez-vous des parents ?

-J'en... avais... Mais ils sont tous les deux morts à mes sept ans.

-Vous êtes malgré tout devenu membre de la sécurité de la section 0-22 ?

-Oui, j'ai dû vivre au détriment des autres familles qui m'ont soutenu alors je souhaitais rembourser leur gentillesse.

-Lors du retour du contrôle de routine hors de la base, avez-vous laissé ouvert le sas 2-34 et le sas 2-33 ?

-Jamais ! Si on laisse ouvrir les deux sas en même temps, la vie des membres de ma section sera mise en danger !
-Avez-vous rencontré un élément étranger hors de la colonie ?

-Non, tout était parfaitement normal, l'oxygène était supérieur à 72 % et l'humidité à 12 %.

-Avez-vous rencontré un être hors de la base martienne ?

-Bien sûr que non !

-Etrange affaire... Cela ne fait aucun doute sur les enregistrements que c'est bien vous la coupable.

Le sergent Arthur avait ouvert le dossier et il dévoilait les preuves sous les yeux écartés de la suspecte. Une photo prise de l'ouverture des sas bloqués par une barre se trouvant uniquement dans la salle des ingénieurs fermée à double tour où seuls les ingénieurs et le personnel de sécurité possèdent la clef. Des gouttes de sueurs coulaient sur le visage de la suspecte et un léger souffle retenu de sa bouche rien qu'en observant cette photographie. L'interrogateur continuait son discours en exploitant une vidéo à l'arrière de lui avec l'assistance d'un petit appareil mobile servant de projecteur. Il lançait l'enregistrement de la caméra cette fois-ci, on distinguait le coupable : un individu cosmonaute des couleurs rouge et vert, la couleur des membres de la sécurité. L'individu possédait bien une carte d'accès pour l'ouverture des portes extérieures du bloc. Néanmoins, le membre de l'équipe faisait le contrôle de routine normalement jusqu'à arrivée au retour. La personne se comportait de manière étrange en étant identifiée par la caméra extérieure des portes. Le membre de la sécurité semblait discuter avec quelqu'un, or tous les enregistrements vocaux ont été endommagé du fait du budget restreint pour les systèmes hors des locaux de la base. La personne semblait en colère après quelque chose à cause de ces grands gestes et qu'il n'arrêtait pas de pointer toujours dans la même direction. Nous pourrions penser à un individu ayant une crise, cependant la personne eut le corps soudainement levé dans les airs en étant incapable de bouger ses membres. Et soudain, l'individu raide semblable à un mort se posa sur le sol rouge comme étant placer par quelque chose. Le suspect attendait près de dix minutes avant de se mettre à se déplacer. Il revenait à l'intérieur, puis il s'occupait de tous les éléments pouvant le gêner : les membres de l'équipe de sécurité et les ingénieurs. Il prit possession des barres afin de bloquer les deux portes. Il ne lui restait plus qu'a forcé les ouvertures des portes et de les maintenir ouverte ainsi tous les individus de la section 23 présentes soit 538 marsiens ont été asphyxier ou congelé en une fraction de seconde. Après que le déclenchement de l'alarme de sécurité, quinze agents de la sécurité spéciale intervenaient en capturant l'individu qui est resté immobile comme un fossile. Le sergent mit en pause la vidéo et il observait sa suspecte. Les larmes de Luna coulaient en voyant ses amis et ses voisins mourir de la sorte.

-P**** qui est l'enfoiré qui a commis tous ses meurtres ?!

-Le problème n'est pas qui, mais quoi, mademoiselle Luna Wild. Affirmez-vous toujours n'être en aucun cas responsable du crime ni d'avoir rencontré d'élément extérieur lors de votre surveillance ?

-Oui, je vous affirme sur ma propre tête que je n'aurai jamais commis un tel crime !

Une femme entra dans la pièce avec plusieurs soldats de la section spéciale. Ils étaient tous en tenue de combat en étant casqués. Les armes pointaient tous vers la direction de mademoiselle Wild. La dame a une tenue blanche comparée au noir de ses hommes.

-Il suffit, sergent. J'en ai vu bien assez pour avoir mon avis.

-Arrêtez, madame Rose ! Elle est le seul lien avec ce crime ! Si vous l'emmenez, nous n'aurons plus aucun moyen d'obtenir la moindre information !

-Arthur, vous n'êtes pas objectif dans cette affaire. Mademoiselle Luna Wild est ou plutôt était votre poulain. Cette chose doit aller dans une cellule hautement renforcée dans les plus brefs délais.

-Non, regardez le détecteur ne ment pas ! Elle nous dit la vérité, elle ne se rappelle d'aucun événement ! Elle réagit comme toujours.

La directrice Rose ordonnait à un de ses hommes d'attraper le sergent avant qu'il n'entrave la décision de sa supérieure. Elle exigeait d'emmener de force la jeune fille.

-Pourquoi vous me faites ça, madame Rose ?! Je fais parti des victimes !

-Tu es celle qui a assassiné toute son équipe et le trois quart de son bloc. La seule rescapée de ce massacre et la seule à avoir gardé sa tenue de protection.

À cette déclaration, tout le stress que la jeune femme avait accumulé entre les accusations, l'interrogatoire et maintenant la mise en arrêt envahissait tout son esprit. Elle sentait son souffle devenir glaciale et son corps devenir lourd comme si tout son corps était devenu des briques. Son esprit était prêt à plonger dans la folie. Ses yeux et sa bouche dégagèrent de la fumée blanche. Son corps se mit à fabriquer des cristaux de toute part et dans toutes les directions étant considéré hostiles par son esprit.

-Qu'est que c'est ? Pourquoi ces cristaux sortent de mon corps ?!

-Je vous ordonne d'abattre cette chose ! C'est une extraterrestre !

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