XIV. La juriste

Une minute de lecture

Bon, arrêtons mes textes centrés sur l’amour mélancolique, nous allons parler du droit.

Étant étudiante dans cette usine à montgolfière,

il me faut vous raconter quelques anecdotes croustillantes.

Savez-vous que je suis restée célibataire durant toute cette année durant ?

Pour compenser cela, mes diners aux chandelles et ma Saint-Valentin,

consistaient à écouter des vidéos de droit constitutionnel, une pizza à la main.

Certaines avaient un homme à côté d’elles, mais n'ayant plus de temps à leur consacrer.

Elles finirent toutes par les quitter.

Personnellement, j’avais mon Code civil, le plus doux des amants.

Puissante arme de protection, je l’avais toujours dans mon sac à main.

Il pouvait me protéger contre le plus grand des brigands.

Il me suffisait pour cela d’un seul coup derrière la tête.

Tout simplement.

J’aimerais aussi adresser toute mon admiration à ces nombreux étudiants.

Eux, qui voulaient des mots d’amour de leur tendre.

Leur souhait à été entendu toute l’année.

Personnellement je n’ai rien souhaité, mais j’ai eu tant d’amour de leur part, aussi.

Car, sachez-le, il n’y a pas plus douce mélodie que celle émanant des professeurs en droit.

Ils sont si gentils, si attendrissants quand ils vous notent.

On aimerait leur faire des câlins toute l’année, les serrer très fort dans nos bras.

Je pense que tous les étudiants en droit seront d'accord avec moi.

On les aime tellement nos professeurs si charmants.

Surtout quand ils vous disent dans les yeux, proche de l'orgasme, ces petits mots d'amour que voici :

« J’aime tellement votre dissertation, vraiment.

Je pensais que les élèves ne pouvaient point me rendre pire analyse,

alors laissez-moi vous félicitez.

Non pas pour votre dissertation, car à dire vrai, elle est catastrophique.

Mais je vous félicite pour votre travail néanmoins.

Il aurait tellement sa place au sein du Figaro !

Ah ? Vous voulez être avocat, laissez-moi rire !

Tentez plutôt le métier de journaliste. »

Oh si tu savais à quel point cette étudiante m'a confié vouloir te retrouver, mon petit chargé de travaux dirigés.

Elle m'a confié avoir envie de te remercier en te serrant dans ses bras.

Très, très, très, très fort.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 8 versions.

Vous aimez lire cilstuveux ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0