Il n’y avait que toi

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Il n’y avait que toi qui m’attendais ce soir

Lorsque je suis sorti tout pâle et hébété

De ce commissariat. Je venais d’y passer

Quarante heures terribles d’interrogatoires

Il n’y avait que toi qui croyais mon histoire

Les amis, la famille, me laissaient tomber

Niant la vérité, tous s’étaient acharnés,

Mensonge et fausse preuve à ne plus en pouvoir,

Ils démontraient ainsi que je t’avais occise

Quelques traces de sang dans la vieille remise,

Pas d’alibi le soir de ta disparition,

Et puis trois mois plus tard, quand tu réapparais,

Nous plongeant, eux et moi, dans la consternation !

Je savais bien que la vengeance t’animait…

JI 22/12/21

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