Mme Gorrhée

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Rhabillé, je me remets doucement de mes émotions. J’ai encore deux grosses minutes devant moi. Je tamponne la bosse apparue sur mon front avec l’impression de ressembler à une stupide licorne en gestation.

Je laisse mon regard errer aux quatre coins de mon bureau, depuis le bon angle, cette fois. J’aime ce lieu. Je l’ai choisi et l’ai aménagé selon mes propres goûts. Peut-être pas aussi parfaits que je le pensais jusqu’à présent - cruel souvenir du Vitruve -.

L’endroit est assez spacieux (mon ego s’enorgueillit de posséder le plus grand bureau du cabinet). Des moulures baroques dégoulinent le long des murs. Au sol, un parquet d’époque, usé par les ans, aussi droit que la conscience du député-maire. Une cheminée de marbre occupe un des côtés. Son tablier, fendu en deux, porte, je me plais à l’imaginer, les marques d’un duel passé à coup de sabres vengeurs. De grandes fenêtres donnent sur le balcon qui longe la bâtisse. Elles illuminent l’endroit et me permettent de profiter de la luminosité extérieure durant mes journées de travail. Un tapis habille le sol, épais comme un gazon anglais, et des photographies de monuments en noir et blanc ajoutent une touche artistique aux murs.

Le bureau derrière lequel je me tiens est suffisamment grand pour que les empilements de dossiers, notes et résultats d’examens ne paraissent pas l’envahir, mais semblent au contraire s’y intégrer parfaitement, dans un désordre soigneusement choisi. J’ai sélectionné avec attention le fauteuil sur lequel j’use mon fondement jour après jour : agréable sans être trop imposant, il incarne un parfait compromis. En somme, c’est un endroit où j’aime être et que je retrouve avec satisfaction chaque matin. On se croirait presque dans un magazine de décoration d’intérieur.


De brefs coups secs donnés contre la porte arrêtent mon architecturale introspection.

Celle-ci s’ouvre lentement, dévoilant la silhouette reconnaissable entre mille de ma patiente : Mme Gorrhée. Vêtue de son éternelle robe printanière à fleurs violettes, qu’elle porte quelle que soit la saison ou la température extérieure, elle tient fermement appuyé sur son ventre son sac élimé par les années. Les mains crispées sur la poignée usée par tant d’attention, elle semble soudain occuper tout l’espace de la pièce, pourtant, comme je l’ai déjà dit, relativement spacieuse.

Elle n’est pas bien grande, ni bien épaisse, Mme Gorrhée. Taillée à la serpe, son visage tout en longueur est marqué par une agitation permanente, irradiant dans tout son corps. Elle semble parcourue d’infimes courants électriques qui la font tressauter de façon désordonnée. Aucune coordination dans ces sursauts : j’ai déjà essayé par le passé de trouver un cycle, une fréquence qui marquerait une forme d’organisation dans cette anarchie, mais j’ai dû finalement m’avouer vaincu. Aucune périodicité, aucune répétition. J’en avais été presque déçu.

Âgée d’une soixantaine d’années, c’est un pur produit de l’éducation un peu désuète des environs. Vieille fille, enfant unique, elle n’est pas allée bien longtemps à l’école, et après avoir aidé ses parents à tenir leur mercerie toute sa vie durant, elle se dévoue depuis cinq ans à s’occuper d’eux. Elle résiste malgré tout, maintenant avec difficulté à flot l’échoppe jadis florissante, et auparavant source de bien des jalousies. Les prétendants, alors, devaient jouer des coudes devant la vitrine, attirés par une dot juteuse. Sûr qu’elle avait dû être jolie. Avant. Mais le temps a passé et la boutique s’était lentement fanée, à l’instar de Mme Gorrhée et de sa robe à fleurs qui avait perdu l’éclat de ses couleurs depuis bien longtemps.


Je l’aime bien, moi, Mme Gorrhée. Elle vient une fois par mois. Ponctuelle. Pour parler. Uniquement parler. Et quand je dis parler, c’est parler. Pas de discussion, pas d’échange, pas de conversation à bâtons rompus ou de questions inutiles. Elle me raconte ses soucis, ses petits tracas, ses joies aussi, ses doutes et ses espoirs. D’une santé de fer, elle n’a, je crois, jamais pris le moindre traitement. Elle a juste besoin de s’épancher. Et quand elle s’y met, Mme Gorrhée, autant arrêter un train de marchandises lancé à pleine vitesse dans la descente d’un col de montagne.

Alors je l’écoute. Patiemment. J’ai bien parfois le sentiment de ne pas servir à grand-chose, mais je me dis qu’après tout, si elle revient chaque mois ainsi, c’est que je dois avoir mon utilité.

Une fois, j’ai voulu lui prescrire quelque chose. Elle avait attrapé un méchant virus, ou un truc dans le genre, toussant et crachant tout ce qu’elle pouvait. J’avais sorti mes ordonnances, commencé à écrire à grands coups de pattes de mouches. Elle a juste raclé la gorge. Tout doucement. J’ai levé les yeux de mes courbes et déliés acrobatiques. Elle me fixait de ce petit air peiné qu’on adopte face à un enfant qui, une fois de plus, a placé les fourchettes à droite de l’assiette en mettant la table. Pour une fois, elle se taisait. Même pas un « Docteur », ou encore un « Qu’est-ce que vous faites ? ». J’ai posé mon stylo, refermé mon calepin. Et, penaud, je me suis mordu l’intérieur des joues pour m’empêcher de m’excuser.


Bien sûr, je m’ennuie parfois un peu. Pas évident de rester concentré aussi longtemps sans piquer du nez ou de voir ses pensées se carapater par la fenêtre pour profiter du soleil. Sans cesse, dès que je les repère en train de fuir, je les ramène doucement face à ma patiente, reportant au mieux mon attention sur elle. Jusqu’à l’échappée suivante.

Je me dis pourtant que Mme Gorrhée a peut-être elle aussi une vertu thérapeutique sur moi : cet interlude dans une journée normalement rythmée par des consultations à la chaîne n’est finalement pas pour me déplaire. Ça me laisse du temps. Pour écouter. Penser. J’aimerais dire pour méditer, à la recherche de mon moi profond et d’une inaccessible paix intérieure. Mais ce temps est en réalité entièrement occupé à me perdre dans des réflexions sans but ni ordre. Ou à me demander si, au fond, Luke savait que Léïa était sa sœur depuis le premier épisode. Enfin, le quatrième, parce que le premier… Mais passons.


Mme Gorrhée prend place face à moi, de l’autre côté de mon bureau. Elle reste silencieuse quelques secondes, comme à son habitude. Je lui souris, la fixe du regard, comme toujours. C’est à elle de débuter, ainsi en va-t-il de notre accord tacite, depuis toutes ces années :

« Bonjour, Docteur. Je m’inquiétais, vous savez, à ne pas vous voir arriver. Vous qui êtes d’habitude si ponctuel, que je me disais, ma bonne Laure, il doit avoir un problème, le Docteur, qui est pourtant toujours à l’heure, que c’est pas comme le docteur Delay, parce que lui, franchement, je vois pas pourquoi il donne des rendez-vous pour nous prendre avec des fois plus d’une heure de retard.

— Oui. Excusez-moi, un imprévu. »

Ma main droite menace à nouveau de remonter à son poste d’observation tandis que ma patiente me regarde d’un air interrogateur, étudiant avec attention un point sur mon front.

« Vous vous êtes fait mal, Docteur ?

– …

— Non parce que je vois votre bleu, là, et je me dis que forcément, vous avez dû vous faire mal. Et comme vous parlez d’un imprévu, je me dis comme ça que ça doit être à cause de la bosse que vous avez au front, vu qu’elle semble toute fraîche et que j’ai entendu votre secrétaire dire à votre collègue que votre tableau, qu’elle n’aime pas trop, il venait de tomber. » Signe de tête en direction du mur derrière moi : « C’est bien celui-là, hein ?

— Oui, c’est...

— Ben vous devez être content de ne pas vous être fait plus mal que ça, Docteur. Parce qu’il doit peser son poids. Remarquez, moi, je trouve qu’il est un peu trop impressionnant votre tableau, vous savez. »

Oui, je sais… je sais...

« Et puis, enfin... vous voyez ce que je veux dire... il aurait quand même pu lui mettre un peu de couleur, histoire d’égayer un peu... ou un slip, pour cacher le... enfin... vous voyez ce que je veux dire. »

Hochement de tête. Pas le courage.

Elle se secoue brièvement, reprenant confortablement sa place sur la chaise, avant d’enchaîner :

« Mais je suis contente que vous soyez bien là. J’ai même eu peur que vous ne soyez parti pour une urgence ou quelque chose comme ça. Ou bien que vous soyez malade. Avouez que ce serait cocasse, hein, Docteur… tomber malade… pour un Docteur… D’ailleurs, je ne sais pas comment vous faites, avec tous les gens qui viennent vous consulter. Je le disais encore il y a pas longtemps à Maman : le Docteur, il a bien du courage, et puis il doit être résistant pour pas attraper des maladies, vu tout ce qu’il voit toute la journée. Et je me disais même que ça doit faire tout drôle, pour un Docteur, je veux dire, de se faire soigner par un autre Docteur.

La machine est lancée. Les mots s’enchaînent, les phrases défilent, et tout ça prend peu à peu la forme d’une monotone litanie dont je ne saisis déjà plus le sens.

« Ça me rappelle la fois où je me suis demandé comment elle faisait, Madame Thife, ma coiffeuse : elle se coupe les cheveux elle-même, ou bien elle demande à son apprentie – mais elle me dit toujours qu’elle est pas très futée son apprentie, à Madame Thife, donc à sa place, moi, je ne lui confierais pas mes cheveux, vous savez Docteur. Ou alors elle va voir une autre coiffeuse, mais dans ce cas là, c’est quand même donner de l’argent à la concurrence. Moi, je n’aimerais pas être à sa place, à Madame Thife, ça ne doit pas être très simple de faire un choix aussi difficile. Parce que, moi, de toute façon... »


Voilà qu’elle nous ressort sans le savoir le paradoxe du barbier, cette chère Mme Gorrhée. Ne pas attraper de maladies. Parfaite mise en abîme. Un médecin, ça n’attrape pas de maladie. C’est un adage bien connu. Ou bien des pas graves, des qui se soignent facilement. Et quand c’est quelque chose de grave, c’est soit un infractus (j’insiste sur le R mal placé), « mais bon, vous savez, il était fumeur, et puis avec tout le travail qu’il avait, ce n’est pas étonnant » ; soit un cancer. Mais un cancer de la fin de vie, celui qu’on attrape à la retraite, ou le lendemain de sa retraite, si on veut vraiment que ça claque. L’ultime récompense pour une vie de sacerdoce, à l’ancienne.

Entre les deux, ça ne doit pas exister. Comme si un carrossier avait un accident de voiture un jour de verglas. Ou un plombier une fuite d’eau un dimanche matin. Impossible. À croire qu’une fois de plus je n’allais pas respecter les codes cachés de la profession.

Car peu sont ceux au courant de ce secret mieux gardé que les codes de lancement nucléaire, mais on nous fait signer un document ultraconfidentiel juste après avoir prêté le serment bien connu. Je ne peux en divulguer les termes ici, au risque de mettre dangereusement ma vie en péril et voir débarquer la BIO, la Brigade d’Intervention de l’Ordre. Mais sachez qu’il y est question, entre autres choses, de clubs de golf, d’accès à un inépuisable stock de blagues salaces pour briller en société, et de poignée de main de reconnaissance secrète. On y trouve même un chapitre entier détaillant la conduite à tenir face au décolleté outrageant d’une visiteuse médicale.

Je crois l’avoir soigneusement rangé dans un tiroir quelque part dans cette pièce, me jurant de ne jamais l’ouvrir, à moins d’y être obligé. Un flingue sur la tempe, par exemple. Je n’ai jamais apprécié cette culture de caste. J’ai bien gardé des amis de la faculté. Mais pas tant que ça, finalement. Ceux que le temps ou la distance ont éloignés sont peu à peu devenus d’agréables souvenirs, sans regret ni nostalgie outrancière. Nous échangeons, à l’occasion d’un appel téléphonique, des banalités cordiales sur le petit dernier ou les études de la grande, sans vraiment chercher à pousser plus loin.

J’ai d’ailleurs toujours détesté les colloques, séminaires ou autres pseudo week-ends de beuverie. Pardon, de formation. On y retrouve toujours les mêmes têtes, on y parle toujours des mêmes choses, on y entend toujours les mêmes anecdotes et on y partage toujours les mêmes souvenirs. Tout ça sous couvert d’une hypothétique motivation professionnelle justifiant surtout de se faire rincer aux frais de la princesse. Quand, pour certains, le but n’est pas aussi de se l’envoyer en douce, la princesse, tandis que maman est sagement à la maison en train de garder dévotement les chiards. À moins, bien sûr, que la maman en question, elle en ait profité pour les balancer aux beaux-parents, les morveux, et se taper une virée avec les copines ou leurs professeurs de tennis/golf/shiatsu/échec ou macramé.


Merde. Cette fois, j’ai totalement lâché la discussion. Je m’excuse mentalement auprès de Mme Gorrhée et j’opine de temps en temps du chef, agrémentant ses fins de phrases d’un vague grognement approbateur, l’encourageant ainsi à poursuivre sa voie solitaire. Je connais tous les codes, et je dois bien avouer que ceux-ci sont particulièrement efficaces sur elle...

Et pendant que le flux de paroles achève de m’hypnotiser dans un bourdonnement monotone, je me replonge pleinement dans mes emm… dans mes interrogations du jour : comment m’organiser pour ce foutu bilan ?

Ha, vous le faites, finalement, cher confrère ?

Ho, ça va, hein !

Pas question que le résultat arrive bêtement sur les ordinateurs du cabinet. Je n’ai pas grand-chose à cacher, mais pas non plus envie de déceler chez mes associés ces regards interrogateurs, ou même suspicieux, qu’une prise de sang ne manquerait pas de faire apparaître. Je cherche des solutions, échafaudant des plans de plus en plus complexes, tortueux à souhait, et donc parfaitement inutiles et irréalisables.

« Alors, vous en pensez quoi, Docteur, de mon ventre qui me fait mal depuis quelques jours ? »

Décidément, cette journée est riche en surprises… Madame Gorrhée qui se plaint d’une douleur. Du jamais vu. Je reprends contenance, j’essaye sans succès de reconstituer les paroles qui ont précédé la question. Enfer ! Impossible de remonter le temps. J’opte donc pour la technique de réponse numéro 3, celle que j’adopte de préférence en pareille situation :

« Mmmhh… votre ventre… effectivement, ce n’est pas normal. On va regarder ça, mais avant tout, reprécisez-moi bien tout ce que vous venez de me dire, que je sois certain d’avoir tout compris ».

Lâcheté, quand tu nous tiens...

Elle reprend alors, consciencieusement, flattée de tant d’attention de ma part (…), tandis que cette fois-ci je reste accroché à son flot de paroles. Je trie autant que possible les informations importantes du babillage dont elle ne parviendra probablement, j’en suis persuadé, jamais à se détacher. Au bout de cinq minutes supplémentaires, j’ai une vision plus claire de la situation. Je me permets, pour une fois, de l’interrompre, et l’invite à prendre place sur la table d’examen.

Je pose mes mains sur son ventre. J’ai les mains froides. Elle frissonne. Je commence ma palpation. Méticuleusement. Geste répété des centaines de fois. Rien d’anormal à première vue.

« C’est ici que vous avez mal ? »

Léger mouvement de recul de ma patiente :

« Oui, c’est juste là, Docteur, vous avez trouvé l’endroit exact, ajoute-t-elle, un brin de reconnaissance dans la voix.

— On sent effectivement que ça résiste un peu quand j’appuie plus fort, mais je ne sens rien d’autre, rassurez-vous. Et ici ? C’est douloureux ?

— Non, mais ça tiraille un peu tout de même.

Je poursuis mon examen. Au bout de quelques minutes, il me semble avoir fait le tour de la situation, et je m’apprête à l’inviter à se rhabiller et se rasseoir.

Et les ganglions, compère, tu y as pensé ?

Les ganglions ? Quels ganglions ? Les miens ou ceux de… bien sûr que je les… ho bon sang ! Je les ai oubliés. Comment j’ai pu oublier de vérifier ça ? Et aujourd’hui, encore ! À moins que, justement, ce ne soit parce que c’est aujourd’hui.

Rapide coup d’inspection sur les fameuses aires ganglionnaires.

Et je palpe une masse inguinale grosse comme un œuf. J’allais rater ça !

Je pâlis un instant avant d’afficher un sourire-réflexe, craignant plus que tout d’affoler ma patiente.

« Voilà. Vous pouvez reprendre place. Revenu à mon bureau : « Je vais par sécurité vous prescrire quelques examens. Rien de bien compliqué, je vous rassure. » C’est que je la connais ma Mme Gorrhée : si je pousse trop, elle me promènera pendant des mois, et je n’en serai pas plus avancé.

Elle se rassoit et me regarde fixement : « Ce n’est rien, Docteur, n’est-ce pas ?

— Je ne peux pas vous dire, mais comme vous avez des douleurs, je ne veux pas vous laisser comme ça. Et puis, si je ne vous soigne pas bien, c’est à vos parents que je vais devoir rendre des comptes, et ce sera une autre paire de manches.

Elle sourit à son tour, triture un instant l’anse de son sac à main :

— Justement. Mes parents, Docteur. Je ne veux pas qu’ils soient au courant de quoi que ce soit. Déjà qu’à chaque fois que je reviens de chez vous ils me posent tellement de questions. Ils veulent savoir si tout va bien, si vous n’avez rien trouvé d’anormal, si je ne leur cache rien. C’est sûr que je comprends qu’ils aient peur, vu leur âge. Et puis, comme je suis leur seule fille et que je n’ai pas eu d’enfants, ça les inquiète, vous imaginez bien.

J’opine du chef. Je m’inquiète, moi aussi, mais il est hors de question, pour l’heure, que je l’alarme inutilement.

— Ne vous inquiétez pas, vous savez que je ne leur dirai rien. Ceci reste exclusivement entre nous, vous pouvez me faire confiance, Mme Gorrhée.

— Merci, Docteur. D’autant que vous devez bientôt passer les voir en visite, alors je voudrais pas qu’il y ait un risque, vous savez.

— Bien évidemment.

Le silence s’installe. Elle s’apprête à prendre congé, ses ordonnances en main, les pliant soigneusement pour les ranger dans son sac. Elle a le visage tiraillé. Elle se lève avant que je ne puisse ajouter quoi que ce soit. Je l’accompagne à la porte de mon bureau, non sans lui adresser une dernière phrase rassurante. J’ai le désagréable sentiment de ne pas réussir à pleinement la réconforter, mais j’avoue qu’aujourd’hui, je manque de jus.

Et puis, c’est que je l’aime vraiment bien, moi, Mme Gorrhée.

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