Confessions d'une psychopathe

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La destruction fait partie de moi. Semer le malheur, la terreur, l'horreur c'est l'unique but de mon existence. C'est ce qui permet à l'Univers de se retrouver à l'équilibre entre l'ombre et la lumière, mais ça les gens ordinaires, ces cafards qui me répugnent de par leur basses moeurs, peinent à le comprendre. Pas étonnant. Trop occupés avec leur misérable existence qui ne rime à rien, ils vivent comme des parasites, errent dans leur propre vie sans but, cherchent un sens là où il n'y en a pas.

Ils ne voient pas qu'ils sont une goutte d'eau dans l'océan. Totalement insignifiants, impuissants face à leur propre sort. Dans le grand dessin de l'Univers, ce sont des grains de sable, mais certains sont comme des poussières dans les yeux. Petits mais avec un fort potentiel irritable, qui peut faire des dégâts importants. Ceux-là il faut les enlever avec soin, les nettoyer avant de les éliminer.

Je suis ce nettoyeur, et pour nettoyer toute cette vermine, il faut se souiller les mains, souiller son âme. Le mal et la souffrance sont nécessaires à l'humanité pour la faire progresser. Je suis là pour répandre le chaos, car du chaos naît une nouvelle existence plus pure.

Je ne comprends pas leurs sentiments et cette façon qu'ils ont de crier "pitié!" "pitié!" "laissez-moi partir s'il vous plaît!" à chaque séance de purification. Ça a le don de m'agacer encore plus! Cet entêtement à refuser leur sort m'est incompréhensible. Ne voient-ils pas que plus ils souffrent, plus ils deviennent purs? Une lente agonie est préférable à une mort rapide qui ne leur apporterait aucun bénéfice, aucun apprentissage.

C'est ce que je réserve au prochain. La chambre est enfin prête. Cet ivrogne qui mène une vie de débauche, n'aura que ce qu'il mérite. Il va enfin comprendre qu'il gâche la chance que l'Univers lui a donné. Je vais commencer par le ligoter, puis je vais le saigner tel le porc qu'il est. Des petites incisions, lentement, progressivement, au rythme de ses hurlements. Je vais prendre tout mon temps. M'assurer qu'il souffre le plus possible avant de rendre son dernier souffle.

Puis je vais le brûler vif. Rien de tel que le feu pour purifier! Mais je ne vais pas le laisser mourir, non. Je m'arrêterai juste avant. Je l'enfermerai dans sa nouvelle demeure pour l'éternité. Dans un cercueil. Et je l'enterrerai. Il aura suffisamment de temps avant de crever pour souffrir de ses brûlures et penser à tout ce qu'il a fait. La mort qui s'en suivra va le libérer.

Toi qui me lis, j'espère que tu comprendras mieux maintenant mes raisons et ma motivation. Tu comprendras que si un jour tu croises mon chemin et que je te choisis, ce n'est pas par hasard. C'est parce que tu as besoin d'apprendre, parce que tu gâches ton existence et souilles celle des autres. Telle la pomme pourrie qui contamine tout le tas et qu'il faut enlever avant qu'elle ne fasse des dégâts.

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