Un oasis dans le brouillard 

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Moi c’est Ben! J'ai huit ans, et aujourd’hui, je vais pour la première fois passer une journée au bord d’un lac, avec papa et maman. C’est vraiment incroyable ! Pour pavenir au lac on doit faire un peu de marche dans la foret. Le soleil est haut dans le ciel, nous entrons à peine dans le sous-bois, que déjà, des papillonviennent virevolter autour de nous. Il y en a des bleus, des rouges, et même des blancs, c’est magnifique ! C’est la première fois, que j’en vois de ma vie. Jusqu’ici, c’était seulement en photo, à travers un écran.

Un peu plus loin, un écureuil voltige d’arbre en arbre, avant d’atterrir devant nous. Maman me passe un petit bout de gateau pour lui donner. Je m’accroupis, l’écureuil, que j’ai envie d’appeler Gaston, s’approche tout doucement et viens attraper, le met que je tiens dans ma main. Il, nous suit à travers la foret, jusqu’à ce que nous débouchions sur la clairière, donnant vue sur le lac. Au même instant, on pouvait y voir un couple de cygnes atterir sur l’eau bleu, d’un bleu azur, presque magique.

L’installation du pique nique terminée, nous commençons à déjeuner, c’est délicieux ! Même des peites bêtes volantes que maman appelle des guêpes, veulent me piquer mon assiette. Le repas fini, mes parents se reposent allonger dans la clairière aux milles fleurs toutes d’un parfum unique. Je demande à maman si je peut joué au ballon en attendant. Elle acquiesce et me dit de ne pas trop m’éloigner.

Alors que je m’amuse à courir, ballon au pied, je tape trop fort dans ce dernier, qui vient éclabousser les canard au bord du lac, ces oiseaux je les ai reconnus. Je viens ramasser la balle au bord de l’eau, quand je vois des petites bêtes par dizaines, sur les bordures peu profondes. J’appelle mes parents pour obtenir réponse. Maman regarde avec insistance, mais ne connaît pas ces petites créatures. Papa sort alors un guide de sa poche pour tenter de percer le mystère, après deux minutes, il redresse la tête du bouquin tout sourire et nous annonce que se sont des têtards, le bébé de la grenouille. Nous en avons jamais vu, mon père les prends en photo, avec son appareil sophistiqué. De mon coté, je suis trop content de découvrir toutes ces choses aussi fragiles que magnifiques. C’est la première fois, que j’ai l’impression de vivre, et d’être à ma place, de respirer de l’air frais.

Nous faisons le tour du lac, pour faire une balade à pieds, ce fut très agréable, au rythme des rayons du soleil et du chant des oiseaux . C’est fou ce qu’il chantent bien avec leur plumage luisant.

Tout à coup, j’aperçois des plantes sur l’eau avec de grosses fleurs jaunes. Maman s’avance et lit le panneau d’explication, elle nous apprend que ce sont des nénuphars. Papa prend encore des photos, ce sont le premiers qu’il voit, fleuris en plus.

Tout à coup une sonnerie retentit et une voix se met à parler :

« - Chers visiteurs, votre abonnement de 3 heures est écoulé, veuillez quittez la pièce, s’il vous plaît et rejoindre les vestiaires . Merci beaucoup et au plaisir de vous revoir chez Nature 2.0 ! »

Avec mes parents, nous quittons le lieu, le cœur triste . Je ne veut pas partir masi mon père me dit de les suivre. La larme à l’œil, j’obéis. Je n’ai jamais vécu ça, passer un aussi bon moment en si peu de temps. Arrivé au vestiaire, j’interpelle mes parents :

« - Maman, pourquoi, on ne peut pas rester plus longtemps, je ne me suis jamais autant amusé que ici ...

- On ne peut pas mon chéri, ce lieu est très cher, c’était ton cadeau d’anniversaire, et tu peut déjà être content d’avoir pu venir dans un endroit pareil. Tu es un petit garçon chanceux.

- Oui, merci papa et maman, mais pourquoi dehors ce n’est pas comme ça ? Pourquoi on peut pas s’habiller normalement et s’amuser.

- Tu sais, Ben, ce que tu as vu là c’est une recréation holographique en réalité augmentée. Ce lieu où nous venons d’aller a disparu, c’est un lieu ou vivaient les Hommes d’avant. Cette expérience permet aux Hommes d’aujourd’hui de pouvoir goûter un peu au bonheur dans lequel ils ont pu vivre. Tu comprends ? me demanda Papa.

Oui, je comprends, réponds-je la mine triste. Mais alors pourquoi ce n’est plus comme ça aujourd’hui ?

- Ben, nous sommes en 2200, et il y a longtemps, nous avons commencé à profiter des ressources de la Terre, puis nous avons provoquer un changement climatique, raser les forêts et construit un océan de béton. Maman et moi n’avons jamais connu les forêts et les animaux sauvages, ils avaient déjà quasiment tous disparut à notre naissance. Mais je te le promet, un jour nous reviendrons ici prendre une cure de jouvence. En attendant met ta combinaison et ton casque anti-pollution, nous allons sortir dehors. »

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