Chapitre 29

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Je me réveillais doucement, alors que les rayons de soleil matinaux traversaient la petite fenêtre que nous avions installée un mois plus tôt. Regardant le plafond, je prenais conscience qu'il allait falloir tout recommencer à Liberta. Une profonde lassitude m'assaillit et apporta avec elle quelques larmes. Mais une main, vint les essuyer. Me tournant vers Tommy, je compris aussi, que maintenant, il serait là avec moi pour toujours et que sa présence soulagerait mes peines.

― J'ai un présent pour toi, me dit-il en me tendant un paquet emballé dans du papier kraft.

Décollant précieusement l'adhésif, je découvrais une série de cahiers à carreaux vierges, un magnifique stylo plume et une grosse boite de cartouche. Voyant mon visage dubitatif, Tommy m'expliqua :

― Je me suis dit que tu aimerais tenir un journal de bord, pour garder une trace de toute cette aventure, que nous allons vivre.

― C'est une excellente idée, il faut écrire l'histoire de cette communauté que nous allons créer de toute pièce.

Il embrassa mes yeux, mon nez, ma bouche.

Je m'allongeai sur le ventre, pris le stylo et ouvris précieusement la couverture.

Journal de bord de Liberta

Samedi premier juillet

Une longue journée nous attend. Nous devons déménager de notre première cabane, vers notre nouvelle communauté que nous avons décidé d'appeler Liberta. Nous avons chargé le quatre-quatre d'Octavio, pour nous approcher au plus près du camp de base. Mais il devrait nous rester à parcourir cinq kilomètres à pied dans des sentiers escarpés de basse montagne. Il sera nécessaire de faire sûrement de nombreux aller et retour, mais mon état ne me permettra pas de faire partie des expéditions. Au vu de ma grossesse, il est prévu qu'une personne reste en permanence avec moi. Sur place Octavio, Tommy et Fabien ont déjà installé des tentes. Elles sont au nombre de trois. Une par couple.

Pendant que j'écrivais, je sentis Tommy qui commençait à me masser les pieds.

― Je crois que c'est ce soir que j'aurais bien besoin de soulager mes jambes, dis-je.

― Et bien, je recommencerais ce soir, précisa-t-il, alors qu'il déposait un baiser sur ma cheville.

Alors que je continuais d'écrire, les doigts de Tommy appuyaient sur chacune de mes tensions, les faisant exploser en éclat. Remontant maintenant le long de mes mollets, je m'évadais dans Liberta. Allant jusqu'à sentir le vent sur ma peau. Les mots glissaient sur le papier comme ses mains sur ma peau. Ses baisers parcouraient mon corps en passant par mes fesses, le creux de mes reins, ma colonne vertébrale, mon coup. Il écarta mes jambes et pressa son bassin contre mes fesses. J'adorais la manière dont Tommy faisait disparaître comme par magie tous mes soucis.

Il prit de mes mains mon stylo et poussa le cahier sur la petite table à côté du lit. Posant sa main sur ma joue, tournant mon visage pour m'embrasser, sa langue se mélangea à la mienne. Son manche dur entre mes fesses me donnait toujours des envies gourmandes. J'adorais découvrir à chaque fois de nouveaux plaisirs. Son bassin allait et venait sans me pénétrer, mais sa queue frottait entre mes lèvres et sur mon anus. Mon cœur battait à tout rompre, tremblant de désir pour cet homme dont je ne pouvais plus me passer. Mon intimité s'ouvrait telle une fleur qui s'épanouit au soleil, mais fût rejointe par mon autre orifice. Jamais encore, je n'avais imaginé me faire pénétrer par ce trou serré, pourtant, je le sentais de plus en plus souple et demandeur de nouveaux plaisirs.

Quand Tommy présenta sa queue à l'entrée de mon vagin, je me déplaçais pour le placer devant mon petit trou, lui faisant ainsi comprendre mon envie de découverte. Allait-il oser aller explorer ce plaisir inconnu ?

― Tu as envie de quoi mon ange ? me demanda-t-il.

― Veux-tu essayer de pénétrer mon anus ?

― Tu en as envie ?

― Énormément, mais... vas-y doucement.

Continuant d'y frotter son gland humide, l'envie se fit de plus en plus irrépressible. Le pressant maintenant, son gland s'enfonça en moi, provoquant une excitation puissante. Pour l'instant, il était seul à avoir l'autorisation d'aller et venir, mais mon corps s'ouvrait pour cette exploration à chaque va-et-vient. Je sentais, à ses baisers passionnés et à sa respiration, que Tommy appréciait autant que moi cette découverte. La moitié de sa queue me pénétrait maintenant et ouvrait les derniers verrous qui subsistaient. Mon vagin, quant à lui, dégoulinait littéralement et réclamait la caresse de mes doigts.

Qu'il était doux de glisser entre mes lèvres lubrifiées et gonflées. Je sentais déjà l'explosion proche, mais la retenais pour jouir en même temps que mon partenaire de jeux. Mon trou était parfaitement détendu maintenant et Tommy pouvait donner des coups de bassin puissants et profonds. Pendant de longues minutes, il alterna tantôt avec la rapidité, tantôt avec la profondeur. Mais nous ne pouvions plus retenir nos orgasmes et nos corps en cœur prirent les commandes. Mes doigts caressant le petit interrupteur, que j'avais découvert lors de mes explorations solitaires et sa queue me martelant. Notre orgasme fut si puissant que nos cris simultanés nous échappèrent, alertant sûrement toute la communauté sur notre activité.

Retrouvant mes esprits, je m'effondrais sur le lit, épuisée, mais divinement bien. Tommy me rejoignit, essoufflé, mais souriant.

― Tu m'as tué, mais c'était exceptionnel, dit-il. Je tiens tellement à toi mon ange.

― Moi aussi.

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