« Le boucher » surveillait Armelle depuis quelques jours. Il s’était mêlé à la foule des invités et avait crié « Vive la mariée » avec les autres devant le bureau de l’inspecteur Marfeau.

Il s’était évadé avec son copain « Le séminariste » du centre psychiatrique de Saint-Laurent où il était soigné pour troubles graves de la personnalité et considéré comme psychopathe extrêmement dangereux.

Affecté de tendances anthropophagiques perverses, le malheureux avait déjà commis une série de meurtres particulièrement atroces. Le séminariste ne faisait pas de détail. Lui, souffrait d’un excès de cholestérol, et s’était spécialisé dans « la végétarienne ».

Le commissaire Diedenhofen était sur les traces de ce cannibale qui avait l’habitude d’assommer ses victimes avant de les éplucher et de les dévorer vivantes, mais l’homme était très intelligent et savait se montrer sympathique et courtois.

Il avait su déjouer les pièges de cet imbécile de commissaire et s’apprêtait à passer à l’action pour la … dixième fois.

Il pressa le pas et se rapprocha d’Armelle qui venait de s’engager dans une petite ruelle discrète et déserte.

Alors qu’il était prêt à bondir sur son casse-croûte, un couple d’amoureux, dérangé dans ses ébats, surgit de l’ombre d’un porche.

Plaisirs surpris qui sauvèrent provisoirement la vie d’Armelle.